La 17e édition aura bel et bien lieu cette année, et se déroulera du 2 au 4 juillet.
"L’une des nouveautés de cette année, c’est que 10 librairies de Lyon et de la Métropole seront installées dehors, en plein air".
Il y aura aussi une librairie "jeunesse" qui sera installée au Parc de la Tête d’Or.
Les thèmes qui domineront le festival pour cette 17e édition seront l’Europe, avec une exposition qui aura lieu au Palais de la Bourse, puis le Genre, avec la place de la femme, le traitement du faits divers dans la littérature, avec une exposition « Au nom de la loi » qui aura lieu au Palais de Justice, mais aussi d’autres sujets tel que l’environnement, la Corée ou les Thrillers français.
"C’est un rendez-vous reconnu par les professionnels du livre, de l’édition et aussi du grand public, avec une dimension qualitative et aussi populaire. On est très heureux que l’édition 2021 puisse avoir lieu "en vrai" ", a expliqué Hélène Fischbach, directrice du Festival. "L’édition 2020 a été une édition virtuelle, que nous avons tout de même beaucoup aimé mettre en place car elle s’est faite à la dernière minute avec pleins de bonne volonté, et de solidarité de la part des auteurs. Mais "l’ADN" du Quais du Polar, ça reste de provoquer "de vraies" rencontres entre les lecteurs et les auteurs, et nous sommes très soulagés et heureux de proposer cette édition début juillet", a-t-elle poursuivi.
Au programme, 67 rencontres, 51 lieux, 31 villes associées, 240 évènements, 23 séances de cinéma, 5 balades à pied, 9 restaurants associés, 16 nationalités et plus une centaine d’auteurs qui « sont tous dans un enthousiasme assez incroyable, a assuré Hélène Fischbach.
On pourra retrouver cette année certains grands auteurs du polar français, comme Michel Bussi, Dominique Sylvain, Florence Aubenas, Manon Gauthier, Franck Thillie, Dominique Sylvain, Hannelore Cayre, Caryl Férey, Gilda Piersanti, Bernard Minier et bien d’autres.
L’édition 2021 recevra également de grands auteurs européens tel que Arnaldur Indriðason (Islande), R.J. Ellory (Grande-Bretagne) Carlo Lucarelli (Italie), Jessica Moor (Grande-Bretagne), ou encore Minos Efstathiadis (Grèce).
"Le thème qu’on a voulu principalement mettre en avant cette année c’est l’Europe. C’était intéressant de pouvoir travailler avec tous ces auteurs qui vont venir de Suède, d’Espagne, de Croatie, d’Allemagne, et de croiser les regards de tous ces auteurs, à la fois sur le genre et la littérature, mais aussi de nombreux sujets d’actualités et de sociétés. Notre but c’est de rendre la culture vivante", a conclu la directrice du festival.
A noter le retour également de la traditionnel Grande Enquête au cœur de la ville de Lyon.
J.N
17 ans à Lyon et le festival du roman policier : "Sang d'encre" à Vienne, c'est 25 ans et à 25 minutes en voiture et en train.
Signaler RépondreC'est bien, le festival du Quai du polar.Mais quelle désolation, quand on constate la provenance éditoriale des ouvrages référencés. On essaye de savoir si au moins un titre a été édité à...Lyon,mais vainement. Toute la production présentée lors de ces quelques jours provient de...Paris.En matière livresque, Lyon peine totalement à exister.Ce qui est dramatique, Lyon est tout de même la deuxième agglomération de France. Une ville sans au moins une société d'édition de stature nationale,surtout de l'importance de Lyon,c'est une ville à laquelle il manque une part d'intelligence.
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