Et c'est donc ce lundi qu'était rendu le jugement par la cour d'assises de Lyon.
Le 25 août, un homme est déposé par une passante dans une pharmacie de Neuville-sur-Saône dans un état très préoccupant. Il venait de se faire tirer dessus à cinq reprises par l'arme modifiée d'un individu au niveau du parking du Parenty. Ce dernier s'était rendu de lui-même à la gendarmerie deux jours plus tard.
Il a tout de suite plaidé la légitime défense en évoquant une affaire de racket et de menace. Pourtant, il a fallu attendre dix mois pour que la victime soit interpellée et interrogée. La piste privilégiée par les enquêteurs était un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue.
L'auteur des coups de feu a été condamné à dix ans de réclusion criminelle contre les sept qu'avait requis le parquet. Quant à la cible, à la fois victime et coupable, elle a écopé d'un an de prison sans mandat de dépôt en attendant de voir le juge d'application des peines.
La violence devient banale ...
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