"Jusqu’au bout du monde, regards missionnaires", c’est le nom de l’exposition de 208m2 qui va prochainement ouvrir au Musée des Confluences.
À partir de 1822, la création à Lyon de l’Œuvre de la Propagation de la Foi soutient le départ de milliers de jeunes religieux appelés "les missionnaires". Ils conduisent des missions d’évangélisation à travers les différents continents comme l’Aise, l’Afrique, l’Océanie ou les Amériques.
Cette exposition dévoile leurs récits, et les histoires des objets qu’ils ont collectés sur place avant de les envoyer à Lyon.
Les objets présents sur cette exposition peuvent être rituels ou usuels. Ils témoignent de cultures parfois méconnues.
Marianne Rigaud-Roy, chargée de projet au Musée des Confluences a élaboré cette l’exposition. Elle explique qu’il s’agit généralement de jeunes prêtres, qui partent transmettent le christianisme à d’autres civilisations "la plupart du temps, ils partent avec l’idée de ne pas revenir. Ils vont totalement s’immerger dans ce pays et ne pas revenir. Officiellement, le Vatican leur demandait de créer un clergé autonome, et de partir ensuite. Mais eux avec cette idée d’aventure, ils restaient la plupart du temps 40 ans et mourraient sur place. C’est une formidable approche de regard sur toute une région et des cultures qui parfois n’existent plus, des objets rares pour la plupart".
Pour réserver, il faut se rendre sur la billetterie en ligne.
L’entrée est de 9 euros pour l’ensemble des expositions, et gratuite pour les moins de 18 ans et les étudiants de moins de 26 ans.
À noter qu’un atelier pour les enfants de 9 à 13 ans "S.O.S Xinxction" est également à découvrir dès ce samedi. Situé dans un container orange de 30 m2, entièrement scénarisé devant le Musée des confluences, il s’agit d’une expérience d’immersion scientifique et citoyenne. Il sera sur place pendant un an, ouvert aux scolaires en semaine et à tous les enfants le weekend. Le container suivra ensuite un itinéraire à travers toute la Métropole pour une durée de 3 ans.
Comme pour toutes activités du Musée des Confluences, il faudra réserver sa place en ligne sur le site.
J.N