Les élèves du lycée Sainte-Marie Lyon à La Verpillière s’apprêtent à vivre une expérience pour le moins originale. L’établissement a été sélectionné par le CNES (Centre National d'études spatiales) et le CNRS (Centre National de la Recherche scientifique) dans le cadre du projet intitulé #ElèveTonBlob en lien direct avec la mission Alpha réalisée par l’astronaute français Thomas Pesquet au sein de la Station spatiale internationale.
"C’est un projet faramineux, unique, motivant et ludique qui va permettre aux élèves de découvrir les sciences d’une autre manière", se réjouit Bénédicte Applagnat-Tartet, enseignante en SVT au lycée Sainte-Marie Lyon à La Verpillière. "Le but est de faire manipuler les élèves et de réaliser des expériences avec eux dans nos laboratoires. Les mêmes expériences seront menées par Thomas Pesquet à bord de l’ISS", poursuit-elle.
Le blob, "une grosse cellule présentant des propriétés assez étonnantes", sera au cœur de cette expérience. Cet être vivant intelligent, capable par exemple de se couper et de se régénérer mais aussi de transmettre ses capacités, promet des avancées scientifiques majeures, notamment dans les domaines de la dépollution des sols, dans les antibiotiques et des traitements contre le cancer. Les établissements concernés recevront chacun un kit comprenant 3 à 5 blobs. Les élèves accompagnés de leurs enseignants auront ensuite comme mission d’observer grandir la cellule ou encore de la nourrir. "Le blob peut s’étaler sur 10m2. Mon appréhension est que la cellule envahisse mon labo", confie avec amusement Bénédicte Applagnat-Tartet. Thomas Pesquet mènera les mêmes expériences dans le même temps au sein de la Station spatiale internationale. Les résultats seront ensuite comparés. "Si on est bon dans nos expériences, on aura peut-être l’honneur de parler et d’échanger avec lui", espère l’enseignante.
L’objectif reste surtout pédagogique puisque si ce sont les élèves de seconde suivant l’option biotechnologie qui seront les acteurs principaux de l’expérience, le lycée envisage de faire découvrir le travail accompli à tous les niveaux. "On veut aussi faire découvrir les carrières scientifiques, les développer chez les filles ou encore les inciter à partir dans ces études-là", assure Bénédicte Applagnat-Tartet.
Plusieurs centaines de lycéens des sites de La Verpillière mais aussi de Meyzieu (dont l’ouverture est prévue en septembre 2021) seront mobilisés sur ce projet national réunissant des milliers d’établissements.
A.D.
Encore de la rage et de la jalousie d’un papy jaloux qui sent le sapin et ne supportent plus personne. Patience , de l’autre côté , ont a besoin de rien ! Juste de l’amour , pour toi c’est pas gagné .
Signaler RépondrePas besoin d'être thomas pesquette pour trouver un traitement contre le cancer. Arrêtez la clope, faites du sport, mangez des légumes
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