L’écologiste, alliée à Najat Vallaud-Belkacem (PS) et Cécile Cukierman (PCF), affrontera donc Laurent Wauquiez (LR) et Andrea Kotarac (RN) avec des équipes évidemment renouvelées pour contenter ses nouvelles partenaires.
Sauf qu’à la lecture de ces fameuses listes fusionnées, on tique rapidement sur quelques points qui découlent d’une bonne vieille tambouille politique.
Neuf hommes têtes de liste sur treize
La première conséquence dommageable de l’union, c’est que la parité des têtes de liste passe complètement à la trappe. Au premier tour, Fabienne Grébert se félicitait de compter avec elle huit têtes de liste femmes sur 13 départements. Au second tour, il n’y aura plus que quatre femmes têtes de liste…
Car pour recaser certains socialistes et communistes en position plus favorable à l’élection comme conseiller régional, des 3e places ont été réservées aux hommes. Et automatiquement, la 1ère place revenait aussi à un candidat masculin.
On voit ainsi, dans l’Isère, un échange de 1ère et 2e place entre Myriam Denis-Laïdouni et Pierre-Henri Janot (liste Grébert) pour que Christophe Bouvier (liste NVB) obtienne la 3e place de la nouvelle liste fusionnée.
Même chose en Savoie avec Claudie Ternoy-Léger obligée de céder la tête de liste au 2e Jean-Pierre Béguin pour que Najat Vallaud-Belkacem case François Chemin à la 3e place…
Le clan écologiste se défendra sûrement en rappelant que les trois candidates principales sont des femmes. Mais ce serait alors une drôle de manière de défendre l’égalité femmes-hommes.
Colistière dans le Cantal, puis en Haute-Savoie au second tour
Puisque la règle électorale n’oblige pas les colistiers à habiter dans le département dans lequel ils se présentent, mais simplement dans la région, on assiste aussi à un exode curieux entre territoires.
Et à ce petit jeu, c’est Cécile Cukierman qui fait fort. Septième de la liste Drôme, Karim Chkeri devient 12e de la nouvelle liste fusionnée dans la Métropole de Lyon. Farouk Ababsa, qui était tête de liste dans la Métropole fait le chemin inverse et termine 5e dans la Drôme… Enfin, l’Isère n’a que peu de considération pour la communiste puisque cinq de ses colistiers, y compris la tête de liste Emilie Marche, migrent vers d’autres départements pour rejoindre les listes EELV-PS-PCF ! Eric Hours notamment, 4e en Isère au premier tour, devient subitement 2e en Ardèche au second tour…
Si Najat Vallaud-Belkacem reste étrangère à ce petit jeu du tour d’Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Grébert elle n’a aucun scrupule à faire voyager certains candidats pour favoriser leur élection. Albane Colin, 2e de l’Ain au premier tour ? Peut-être davantage de chances comme 3e en Ardèche. Florence Cerbaï tête de liste de l’Ardèche ? Et pourquoi pas 2e dans l’Ain le 27 juin ? Et Natacha Muracciole qui était tête de liste dans le Cantal ? On lui fait traverser toute la région pour finir 3e en Haute-Savoie !
A.A.
Pour ne pas cautionner ces pratiques de mafieux, il y a un geste simple !
Signaler RépondreGeste simple et hyper efficace.
Ne pas voter pour les pastèques et islamogauchistes !!!!
Depuis Mitterrand ces gens-là accumulent magouilles sur magouilles !!
Voter c'est un devoir !!
Réveillez-vous !!!
Du Cantal a la Haute Savoie… Effectivement cela pose question sur la sincerite de la demarche et la credibilite de l’elu en question! Si c’est vrai…. je ne vais pas voter
Signaler RépondreVous verrez à l'issue de l'élection que la parité sera respectée au sein du groupe.
Signaler RépondreAh ! L'équipe de campagne de Fabienne Grébert arrive ! Et sur la parité ?
Signaler RépondreElections régionales = élus régionaux pas élus d'une seule partie du territoire.
Signaler RépondreCette liste d'union au niveau régional semble respecter les équilibres des différentes forces issues du vote démocratique que les électeurs et électrices ont fait au premier tour.
Dans ce cadre et afin de garantir à chacune des sensibilités réunies d'être correctement représentées quelque soit les résultats du second tour, des candidats d'un département peuvent se retrouver dans un autre.
Cette possibilité offerte par notre système électoral permet de respecter la parité, comme la représentativité de chacun et de chacune. La parité ne s'arrete pas aux têtes de liste, mais se regarde dans la globalité de la liste.
Un élu régional n’est pas un élu l’élu de son quartier, de sa ville, de son département, mais un élu REGIONAL au service des habitants de la région dans sa globalité.
Considérer qu’un élu devrait être plus représentatif de l'endroit où il vit est la porte ouverte au clientélisme dont nous souffrons au niveau régional, comme départemental aujourd’hui. Il n’y a qu’à voir comment les subventions de la région sont instrumentalisées par Laurent Wauquiez.
Les aides régionales qui arrivent sur un territoire viennent des fonds de la région, pas de la poche et du chequier de l’élu du coin. Le clientélisme ça suffit.
Fabienne a eu raison, y avait trop de bonnes femmes têtes de listes, et en plus elles y connaissent rien en politique (sauf Fabienne bien sûr). Enfin le retour des hommes, des vrais, de la testostérone bio, merci Fabienne!!!
Signaler RépondreEt après ça, on nous servira la soupe de l'importance d'un ancrage local des politiques...
Signaler RépondreC'est plutôt la course à la rente....Comment avoir envie de cautionner ça par un vote, vu que c'est bonnet blanc et blanc bonnet ?
Quel mépris pour les habitant.e.s de la région!.... A vomir!
Signaler RépondreEt après ça ils vont pleurer parce que les gens ne veulent plus voter, écœurés par les magouilles politiciennes!
Signaler Répondre5,5% pour les communistes, et ils viennent pleurer... Bah bordel...
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