Ainsi, une analyse comparative a été menée entre l'évolution du prix des loyers et le taux d'effort, c’est-à-dire "le poids des dépenses allouées pour se loger". Au total, plus de 600 ménages locataires accueillis à la Maison de l'Habitat et l’Alpil à Lyon ont été sondés et le constat est sans appel : "les prix ont augmenté beaucoup plus vite que les revenus depuis le début des années 2000".
Dans le détail, la Fondation Abbé Pierre affirme que, "dans la métropole de Lyon, le prix au mètre carré d’un appartement ancien atteint ainsi 3334 euros en 2018. Entre 2007 et 2017, les prix ont augmenté d’environ 30% alors que le revenu médian n’a crû que de 17%. L’achat d’un appartement de 80m2 représente 5,6 années de revenus d’un ménage de deux adultes et deux enfants se situant dans la médiane de la distribution des revenus, soit 47 208 euros par an".
Ce décalage entre l’évolution des prix et celle des revenus peut s’expliquer par une série de facteurs pour la fondation : "des taux d’intérêt très bas et un allongement de la durée des prêts, les ménages s’endettant couramment pour des durées de 25 ans ou plus, une part croissante d’acquéreurs déjà propriétaires bénéficiant du produit de la revente pour se constituer un apport, ou encore une plus grande sélectivité sociale".
Dans l’étude, on découvre aussi que les loyers des ménages locataires du parc privé ont augmenté en moyenne de 21 % entre 2007 et 2020, soit une hausse supérieure à celle de l'ensemble des loyers sur l'agglomération lyonnaise fixée à +15 %. "Pour ces ménages modestes, le taux d'effort moyen pour se loger est de 53 %, certaines situations extrêmes se rapprochent même des 72 %" indique Abbé Pierre.
"Alors que les communes de Lyon et de Villeurbanne s'engagent dans une démarche d'encadrement des loyers, cette étude doit permettre une attention accrue des pouvoirs publics locaux quant aux mécanismes de régulation" conclut la Fondation.
C'est pas une découverte l'augmentation des prix, de toute façon comme personne ne fait rien, ça va être un futur Paris, avec ceux qui ont de l'argent et ceux qui en ont moins.. c'est triste pour l'avenir.
Signaler RépondreSans blague un T2 à 800 euros, on avait pas remarquer !!!!
Signaler RépondreJ'habite à Bellecour, un appartement d'un certain standing. Qui a été assassiné par les nouveaux logements sociaux ! Les parties communes sont squattées et dégoutantes ! des mégots (pas que de cigarette évidemment) !
Signaler RépondreCes familles avec 5 marmots ou plus sont ingérables et sales !
encore faut il pouvoir être accepté comme locataire même avec 2 cdi v,plus des missions en CDD vu que vous travaillez au smic il faut 2 garants et à 50 ans impossible d'en avoir un . il faut payer une société spécialisée pour vous servir de garant! ajoutant une charge supplémentaire chaque mois. Une bonne manière de se faire de l'argent facile encore une fois sur le dos des petites gens, c'est honteux.
Signaler Répondrenous n'avons jamais eu à déplorer le moindre retard de paiement en 25 ans mais les régies n'en n'ont que faire ils leur faut des garanties!
Qui oblige qui que ce soit à vivre à Lyon ou dans une grande ville?
Signaler RépondreLa France est pleine de vide et de régions où l'habitat ne coûte rien!
Qui peut croire qu'on peut caser 70 millions de personnes entre 20 agglomérations?
Qui pense qu'on va pouvoir loger tout le monde dans un grand logement pour pas cher à 5 minutes des centres urbains?
La puissance publique ne pouvant pas tout, et certainement pas faire de la magie, ça ne peut se terminer que par la dictature généralisée avec abolition de la propriété privée et de la liberté d'aller et venir.
Pourant les Etats Unis ou Paul Santy, c'est plutôt sympa non ?
Signaler RépondreEt que penser des prix des locations de petites surfaces pour les étudiants ? Lyon se rapproche dangereusement de Paris pour ses tarifs.
Signaler RépondreEt c'est pas près de s'arrêter vu que les écologistes veulent construire que des logement sociaux, le prix des logements non sociaux vont s'envoler, car de la classe moyenne aux plus riches personne ne veut vivre avec pour voisinage les habitants des logements sociaux, c'est le paradoxe du bobo qui donne la leçon mais habite entre riches loin des ghettos.
Signaler RépondreD'ailleurs Doucet et Bernard ne vivent pas au milieu des Minguettes et du mat du taureau si je ne m'abuse?