Ce jeudi matin, LyonMag réalisait le bilan de la nuit de la Fête Nationale, avec notamment des incidents dans l’est lyonnais. Mais selon plusieurs témoins, des débordements ont aussi éclaté dans le quartier de la Confluence, dans le 2e arrondissement de Lyon.
Selon nos informations, un groupe de jeunes individus ont d’abord attaqué ce mercredi soir le collège Jean-Monnet situé rue Seguin, à quelques mètres de la caserne de gendarmerie du Général de Division Delfosse. Le groupe serait passé par les rails de la SNCF pour se positionner à l’arrière de l’établissement et caillasser les baies vitrées. Plusieurs d’entre-elles ont été brisées. Les faits se seraient déroulés durant le feu d’artifice tiré à Lyon, pour mieux couvrir le bruit des vitres qui tombaient.
Peu après, les casseurs ont continué leur route jusqu’à la place Camille Georges, toujours dans le 2e arrondissement de Lyon. Cette fois, ce sont des immeubles d’habitations qui ont été visés avec des tirs de mortiers d’artifice. Des violences filmées par des riverains alors choqués, d’autant que certains étaient la cible directe de menaces de la part des agresseurs.
Les boules explosives n’ont pas fait de blessé, mais des marques de brûlures ont été relevées sur le bâtiment. Le groupe de casseurs ira même jusqu’à s’en prendre à la porte d’entrée du bâtiment, de nombreux impacts ont ainsi été relevés. D'autres projectiles ont aussi été envoyés contre la porte du bailleur social CDC Habitat, toujours sur la même place.
D’après un occupant de l’immeuble visé, la police a été appelée mais ne répondait pas à cause d’une surcharge d’appels à ce moment de la soirée.
Ces attaques pourraient être le résultat d’une "action punitive organisée par une vingtaine de personnes cagoulées" après que des habitants du quartier se soient plaints de nuisances depuis plusieurs mois, et notamment des rodéos et des trafics de stupéfiants. Des plaintes ont été déposées, des enquêtes sont en cours. "On ne peut pas faire venir des milliers de personnes dans le quartier sans mettre un policier, ou des travailleurs sociaux supplémentaires" déplorait un riverain au lendemain des faits.
Dans une publication partagée sur Twitter, l’adjoint à la Sécurité dans le 2e arrondissement Jean-Stéphane Chaillet apporte "tout mon soutien aux citoyens de la Confluence qui ont été attaqués chez eux par des jeunes mineurs défavorablement connus des services de police, parce qu’ils ont osé dénoncer leurs incivilités".
J.D.
Alors les bobotrotros,ça fait quoi de vivre une vie de banlieusard??
Signaler RépondreQuand on s'en prend aux habitants pour les cibler au tir de mortier d'artifice ça s'appelle comment ?... ça laisse augurer de quoi ?
Signaler RépondreEncore une étape de franchie dans l'indifférence et l'aveuglement général...