Avec ses petites "Shaary" électriques, Wesk fait partie des sociétés qui ont répondu à l'appel à manifestation d'intérêt lancée il y a quelques mois par la Métropole de Lyon. La collectivité souhaite en effet se doter d'un service d'autopartage performant et écologique, malgré les échecs récents de Bluely et Sunmoov'.
Mais contrairement à ses prédécesseurs ou aux Yea! de LPA, les Shaary n'ont pas besoin de bornes de recharge. Le système proposé est calqué sur celui des trottinettes en libre-service : une fois la batterie d'une auto déchargée, un opérateur sera capable de lui redonner ses 50 km d'autonomie en un rien de temps.
Une utilisation facile, une prise en main à améliorer
Tout comme pour les trottinettes Dott ou Tier, le système est basé sur une application smartphone. Après avoir fourni une photo de son permis de conduire, de sa carte d'identité et rentré ses coordonnées bancaires, l'aventure peut commencer. Il faut choisir son véhicule sur une carte interactive, s'en approcher et le déverrouiller.
L'auto se déplace à 50 km/h maximum. Bi-place, elle est dotée d'un coffre capable de contenir deux petites valises cabines. Comme pour toutes les voitures électriques, la force de propulsion est assez surprenante au démarrage. La tenue de route est passable, tout comme le confort conducteur. Le rayon de braquage et la petite taille fait de la Shaary une parfaite citadine. Ces éléments compensent peut-être l'horizontalité du volant et la position des pédales de freins et d'accélération très mal pensée.
On nous promet que ces quelques points négatifs seront travaillés en fonction du retour des "bêta-testeurs".
Si la Métropole retient leur candidature, une cinquantaine de Shaary sera déployée sur les communes de Lyon, Villeurbanne, Bron, Caluire et Vénissieux. Inutile de préciser qu'elles ne sont pas capables de prendre l'autoroute ou le périphérique.
L'autre point noir (excepté la couleur verte), c'est le prix. Si rien n'est encore acté, Wesk facturera au minimum 25 centimes la minute, et ce peu importe les conditions de circulation. A titre de comparaison, une trottinette Dott coûte à son utilisateur un euro de déverrouillage et 22 centimes la minute.
Quoi qu'il en soit, cette première opération de présentation au public place l'entreprise basée à Dardilly en position de force dans l'appel à projet. Le verdict devrait être rendu à la rentrée, reste à voir ce que proposent les concurrents de Christophe Sapet (ex Infogrames), qui mise sur Wesk pour faire oublier son échec cuisant avec Navya.
L.M.
c'est Chère, très chère
Signaler RépondreÇa va finir dans le fleuve
Signaler RépondreÇa une auto, dirais plutôt un cercueil ambulant
Signaler RépondreBeaucoup de blessés en perspective, je crains les "dérapages" de certains avec ce type de "trottinettes à quatre roues" avec juste une "photo" de son permis de conduire... J'imagine déjà la suite du déploiement de ce produit.
Signaler RépondreEn même temps, Bron, Vénissieux et Villeurbanne, elles vont pas durer longtemps les Shaary...
Pour les futurs utilisateurs, merci de vous arrêter au feu rouge en Shaary... ou en trottinette ou en vélo.