LyonMag : pourquoi avoir écrit ce livre ?
Yves Coubronne : j’ai pris ma retraite en 2013 puis, en 2017, je suis contacté par un prof de l’Ecole normale supérieure de Lyon, qui voulait faire une thèse sociologique sur l’affaire de la Duchère. Un dossier traité en 1997 et qui avait été très important, avec plus de trois mois de planques - une première - pour identifier et interpeller 132 personnes dont 33 seront écrouées dans l’affaire de stupéfiants et 9 pour vol à main armée. Toutes seront sévèrement condamnées. La chute du réseau avait entrainé une baisse de 200% de la délinquance dans le quartier sur deux ou trois années.
Par ailleurs, mes amis me disaient que ces histoires ne devaient pas être perdues, alors que mes petits-enfants adoraient entendre des histoires de police avec des morales à la fin. L’écriture est ensuite venue. Je voulais notamment que les gens comprennent la complexité de l’action de la police, comme par exemple l’emploi des armes où j’explique pourquoi on choisit de ne pas tirer. Il est vrai que j’ai connu des situations particulières. Le métier est parfois compliqué, on a parfois de la chance.
Quels changements avez-vous connus au sein de la police ?
Le premier que j’ai observé, c’est lors de l’arrivée de la gauche en 1981. Ce qui m’avait marqué, alors que François Mitterrand venait d’être élu, c’est qu’on se retrouve sur la place des Terreaux pour assurer la sécurité et que là, on se fait insulter comme jamais. Beaucoup de policiers avaient voté à gauche et de voir la vindicte des gens contre eux, ça m’a interpellé.
Ensuite, il y a eu l’explosion des banlieues lyonnaises avec Vaulx-en-Velin ou Vénissieux, où les premiers problèmes ont été relevés avec une police qui ne réagissait pas. On avait un préfet qui nous interdisait de bouger, alors que des types incendiaient des voitures devant nous. On se faisait donc insulter par les riverains. Alors, dès qu&rs quo;on intervenait dans des zones chaudes, il a fallu prendre de plus en plus de précautions, en étant accompagnés d’une compagnie de CRS par exemple. Aujourd’hui, c’est systématique.
Concernant les stupéfiants, à la fin des années 90, nous nous sommes aperçus qu’il y avait des connexions entre les trafics et les barbus du Groupe islamique armé (GIA), notamment quand nous avons trouvé 20 kilos de haschich chez un militant. Mais quelques temps après, quand Nicolas Sarkozy devient ministre de l’Intérieur, il met en place la politique du chiffre. On nous a demandé de ne plus faire d’enquêtes longues pour démanteler entièrement les trafics. On s’est retrouvé noyé avec des procédures pour des « bouletteux », ces consommateurs avec une tête d’épingle de shit dans la poche, et qui se retrouvaient en garde à vue. Ça ne servait à rien, ça nous faisait perdre du temps.
Est-ce, encore et toujours, un problème de moyens ?
Effectivement, ils sont très insuffisants. Il faut notamment plus de monde dans les commissariats, des moyens techniques et un allègement des procédures. Un exemple sur ce dernier point : auparavant, quand on voyait un dealer arriver sur une zone de trafics, on pouvait facilement baliser le véhicule. Aujourd’hui, on e peut plus le faire puisqu’il faut passer par le procureur de la République, puis le juge des libertés, pour enfin avoir le droit de poser une surveillance. C’est donc une véritable perte de temps, surtout quand les types changent régulièrement de voitures.
Est-ce trop tard ? Faut-il légaliser le cannabis, comme le réclament certains politiques, notamment des écolo gistes lyonnais ?
Moi, je suis tout à fait contre une légalisation. Rien que pour le cannabis, est-ce qu’on légalise des produits à 10% de THC ou plus, à 45% comme ce qui est actuellement venu dans les rues de Lyon ? La santé des gens n’intéresse pas les dealers. Si on légalise à 45%, ils proposeront un produit à 50% ou même 60%.
Aujourd’hui, on a même des stupéfiants synthétisés à 95% sur certains marchés illégaux ! Il y a eu des overdoses ou des hospitalisations en psychiatrie à cause de cela. De plus, tous les pays qui ont légalisé ont depuis d’énormes problèmes de sécurité, on n’arrive plus à enrayer la délinquance. Il faut qu’en France, on arrive à protéger notre jeunesse. La guerre n’est pas perdue. Il faudra pour cela un gouver nement qui prenne le taureau par les cornes en mettant des moyens, peut-être avec l’appui de l’armée.
Flic des stups, 22,90 euros aux éditions Saint-Honoré.
On m'a dit qu on l avait mis au placard !
Signaler RépondreBon mec/ il à un cerveau, / li m'a quand même mit la misère ! Pas si con que ça
Signaler RépondreEsclave moderne,je sais pas mais mouton abreuve a bfm tv qui recite son couplet sur les fonctionnaires:aucun doute..
Signaler RépondreQu'il commence par virée touts leur collègues qui tape la chnouffe, le chit aussi ...
Signaler RépondreC' est quoi tes idées a toi ? lutter contre le hash en esperant l' éradiquer ? retournes faire ta sieste, boomer.
Signaler RépondreAu fait, tu projettes ta propre aigreur sur les autres.
« On va faire des vannes complètement nases sur les forums de LM pour essayer de faire passer notre aigreur pour des idées. Entre sous développé du bulbes on est persuadés d’être super plus intelligents, donc on peut se ridiculiser et rester cxn à vie : on s’en rend même pas compte :o) »
Signaler RépondreLes Monts d' Or, le Bronx.
Signaler RépondreSaint Didier est plein de racailles de la ZUP qui achètent des maisons a 2 millions d' Euros avec l' argent des barettes de shit.
On n' ose pas sortir sur la place du village passés 7 heures du soir. (il ne faut pas vous contredire ou on se fait traiter de neuneu)
Vous devez vous raconter de sacrées légendes urbaines dans vos réunions Kotaraquistes. Et les plus c... d' entre vous finissent meme par y croire.
45 ans de fumette et mes seuls faits de délinquance sont possession et usage de stupéfiant quand j'avais 18 ans (thérapie judiciaire : 3 ans de mise à l'épreuve)... A cette époque on me promettais l'escalade vers les drogues dures .... J'attends toujours bien que je suis mis un p'tiot peu à l'alcool alors que je n'en buvais pas. Puis vu que le tabac est mauvais pour la santé... je me suis mis à la pâtisserie !
Signaler RépondreBien vu ! Visiblement, beaucoup de gens ont du mal avec les pourcentages de hausse et baisse.
Signaler RépondreNon justement c'est pas bien connu, mais pourtant c'est la réalité si vous sortez de votre chambre chez maman
Signaler RépondreQuand on ne connaît rien, on ne dit rien, de quelle période de ripoux vous parlez ?. C'est facile de lancer des accusations sans savoir !!!
Signaler RépondreAvant lui il y a eu Eliot Ness l'incorruptible, et au final, plus de criminalité lorsque l'alcool n'était plus prohibé.
Signaler RépondreLa solution : légaliser le cannabis, la vente dans des débits de tabacs et là ce sera la fin de l'économie souterraine des banlieues qui font vivre les sangsues.
L'état manque de courage et préfère envoyer des bons fonctionnaires de police poser des rustines dans ces milieux crasseux.
La légalisation, ça marche à peu près pour l'alcool, pas trop mal pour le tabac (si on remet à sa juste proportion le trafic de la Guille), alors pourquoi pas pour le cannabis ?
Signaler RépondreAvec une relocalisation de la production sur les hauts plateaux de la Margeride, tout bénef.
Après, le problème de santé publique est réel, mais pas pire que l'alcool. Un accident routier mortel sur deux est dû à l'alcool. Et depuis que le cannabis est dépisté systématiquement, on en aurait entendu parler.
Soyons réalistes, on ne fera jamais un pays de 67 millions de Mormons
"on va gagner la guerre pour que les jeunes arretent de s' injecter des barres de shit dans les veines avec une seringue"
Signaler Répondrec' est bien connu, Saint Cyr et Saint Didier au Mont d' Or est plein de pélos venus de la ZUP qui se sont payés une maison avec le cash obtenu en vendant du shit...
Signaler RépondreVous croyez a vos propres mensonges ? ou bien vous racontez n' importe quoi a dessein en espèrant faire monter le score de Kotarac ?
Pas faux ça... c'est la bonne excuse... ^^
Signaler RépondreNon ça fait des années que c'est comme ça .. d'ailleurs la place Dupont a toujours été l'endroit préfère a dénoncé des consommateurs en gav
Signaler RépondreSi seulement c'était vrai, je dirais bravo pour la boule de cristal.
Signaler RépondreMais en fait même pas, il suffit de regarder autour de soi pour le voir et de parler aux gens pour le savoir, tellement y'en a.
Ok, j'avoue, je suis travailleur social, auprès des jeunes... c'est un monde que je côtoie. Le navire prend eau de toutes parts.
"La guerre n'est pas perdue", c'est rassurant, qu'est ce que ce serait autrement...?
Merci tout de même pour votre intervention si clairvoyante.
Pas compliqué. Tu vois une jeune de vénissieux roulé en sportive à 100K tu mène une enquête pour savoir d'où vient l'argent.
Signaler RépondreComme ceux qui achètent des apparts cours Vitton ou des maisons dans les monts d'or
Plus facile d'aller faire ch les pères de familles qui ne déclarent pas leur cabanon de jardin bien entendu ... c'est moins risqué
Ce personnage est un flic de la période des ripoux.
Signaler RépondreIl ne fait aucune confidence sur le sujet, sur l'aide des ripoux au milieu !
4,5 millions de fonctionnaires qui pour beaucoup semblent bien planqués
Signaler RépondreSalaires dignent du privé, sécurité de l'emploi, retraite anticipé, ...
Juste envie de gerber comparé à nous dans le privée traités comme des esclaves modernes
Je suis toujours étonné par ce type de réflexion de Mr "Jesaistoutetj'aitoutvu". Voilà quelqu'un qui, qui travers de sa petite expérience personnelle de shooté (à priori ca sent le vécu) qui n'a aucun intérêt à se voir privé de sa barrette se permet de simplement s'asseoir sur l'expérience du patron des stups de Lyon qui évidemment n'a plus aucun contact avec ses anciens collègues (confinement ?).
Signaler RépondreSimplement irrespectueux et irresponsable.
A combattre.
Si on légalise le cannabis
Signaler RépondreAujourd'hui Place du Pont... c'est " cigarettes? cigarettes ?..."
Demain ce sera ..." chichon ? chichon ..?"
C est sûr que si l Etat légalise le cannabis en le vendant plus cher que dans la rue ,la délinquance continuera,c est ce qui s est passé pour le Canada,avec de gros investissements dans l industrie du cannabis ,ils sont en faillite,n ayant su gérer un juste prix final.Quand a la santé,chacun est libre de faire ce qu il veut de son corps en étant bien informé,le coronavirus avec ses confinements a fait plus de dégâts psychologiques que le cannabis ces 20 dernières années...
Signaler RépondreComme d'hab. La France a fait le contraire des autres ....prohibition, répression et suppression des moyens policiers (service publique) . Elle sont deux fois champion du mondee
Signaler RépondreLa guerre n'est pas perdue ? Ah bah si carrément... y'a même pas de question.
Signaler RépondreA Villeurbanne, du shit on en trouve parterre.. ça sent partout dans Lyon, les gens fument dans la rue sans complexe. Et ça c'est que le shit. Il existe des numéros de téléphone, on passe commande de ce qu'on veut et on est livré dans la demi-heure par un gars en scooter avec son sac uber. On consomme dans toutes les classes, toutes les corpo, on trouve avec une facilité déconcertante.
Il doit être en retraite depuis trop longtemps, il est complètement largué.
Et puis c'est faux de dire que ca fait augmenter la délinquance, au contraire elle s'organise, se canalise, et comme l'embrouille n'est pas bonne pour les affaires n'importe qui peut aller dans les pires quartiers de Lyon sans le moindre risque pour acheter une barrette... si t'en prends deux on t'offre un briquet ou un paquet de feuilles, une boisson fraiche.. et avec un mot poli "Salut, ca va ? repasse quand tu veux midi/minuit"... les prix baissent, la qualité augmente.. un âge d'or en fait.
Source : Le voisin de mon coiffeur.
Signaler RépondreEn effet, ils y trouvent leur compte également... il faudrait surtout s'attaquer aux financements et non pas à la drogue elle-même pour faire tomber des grands. Mais comme vous l'avez compris, ce trafic fait vivre beaucoup de monde.
Signaler RépondreLe Titanic coule et le mec il dit qu'il suffit de reboucher les trous. Son regard manque d'envergure, il n'évalue pas la profondeur du mal, c'est juste un considération de petit flic, d'adjudant, de caporal même.
Signaler RépondreNon ce n'est pas perdu...il a raison c'est juste le laxisme de ces gouvernement qui se succèdent qu'il faut arrêter..rien que de légaliser le shit ça couperai un bras au trafic..et ciblé les vrais tête...
Signaler RépondreLes conséquences psychologiques et psychiatriques ne sont pas assez communiquées. Ca degouterait tout de suite les consommateurs !
Signaler RépondreAlors le concept de la baisse de délinquance de 200% je ne comprends pas.
Signaler RépondreUne hausse de 200% oui : on passe de 1 à 3 délinquants.
Mais une baisse de 200% : on passe de 1 à -1 délinquant ?
Ont te comprend pas tu est pour ou contre légaliser le shit POUR FAUX
Signaler RépondreStupéfiant !!! ;-)
Signaler RépondreDans ce genre de trafic j'ai comme l'impression de les politiques ne mettent pas le turbo pour enrayer cette vente car ils savent très bien que cela permet de faire vivre illégalement des familles. Et puis de temps à autres on coince la grosse famille qui se gave en lui confisquant les villas voitures de luxe compte bancaire c-'est leur passage à l'impôt
Signaler RépondreQuand ont veut ont PEUT ! Mais faut-il le vouloir ! L’argent de la drogue représente plus de la moitié des richesses mondiales, d’après des responsables de la grande finance. Ils disait même que si , cet argent était confisqué, il y aurait une crise mondiale et les bourses s’effondreraient. La France est même le pays européen où les consommateurs sont le plus important. Ils alimentent la délinquance organisée et la société décadente occidentale d’aujourd’hui.
Signaler RépondreCe brave monsieur nous dit que la guerre n'est pas perdue mais vu se qui se passe je dirai oui mais elle est loin d'être gagnée
Signaler Répondre"tous les pays qui ont légalisé ont depuis d’énormes problèmes de sécurité,"
Signaler RépondreSource? aucune bien évidemment, ou alors au doigt mouillé....
C' est bien connu, la Hollande, l' Uruguay, la Suisse le Colorado sont des zones de guerre depuis la légalisation...
A l' inverse que les pays qui criminalisent comme le Mexique, le Brésil, le Texas, Haiti ou le Honduras sont des havres de paix...
Merci la police.
Parce que l'alcool et le tabac c'est mieux ? Délinquance et santé en prennent un coup, mais il faut pas en parler ... c'est légal et taxé.
Signaler RépondreEt n'étions pas pourvoyeur de drogue du temps des colonies françaises mais bon c'était de l'économie !
effectivement les partisans de la prohibition au US tenaient les même propos que lui et c'est les potes à Al Capone qui se régalaient , la mafia prospérait sur les tripos clandestins.
Signaler RépondreOui suivant cet article France Info parmi d'autre exemples, ça a tendance à faire baisser la délinquance :
Signaler Répondrehttps://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-oui-la-legalisation-du-cannabis-peut-avoir-un-effet-sur-la-criminalite_2707610.html
Mais ces délinquant vont se rabattre sur une forme de délinquance, du moins en France c'est certain. Il leur reste de toute manière les autre drogues...
"un gouvernement qui prenne le taureau par les cornes" Surement pas le couple Hollande/Macron !
Signaler RépondrePourquoi cet article qui défonce les portes ouvertes
Signaler RépondreLes flics bossent mais les juges interprètent la loi à leur manière, et on se retrouve avec des délinquants qui ont 20, 30, 40 "antécédents" dont les flics s'occupent du matin au soir, et du soir au matin !
Signaler RépondreCela ne sert à rien de rajouter des moyens à la police ou à la justice dans ces conditions, que l'on commence par se questionner sur cette fameuse indépendance des juges qui est synonyme de laxisme !
Pas faux pour l’arrivée de la gauche aux pouvoir maintenant ont n’appellent ça du laxisme ou l’islamogauchisme
Signaler RépondreIl ne vit pas dans le même monde que nous avec sa fausse réalité et ses faux chiffres : "De plus, tous les pays qui ont légalisé ont depuis d’énormes problèmes de sécurité, on n’arrive plus à enrayer la délinquance "-------> totalement faux, au contraire
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