Elle proteste contre l'allongement du temps de travail et l'encadrement du droit de grève pour les agents municipaux, qui sont appelés à cesser de travailler jusqu'à vendredi.
Votée en 2019, la loi de transformation de la fonction publique ne plaît pas à tout le monde. Les municipalités ont jusqu'au 1er janvier 2022 pour finir de la mettre en place. Mais à Lyon, les syndicats comptent bien s'y opposer.
Ces sont les mesures d'augmentation du temps de travail et de limitation du droit de grève qui passent mal au près des syndicats, surtout dans une municipalité portée par une majorité de gauche (EELV, LFI, PS). "Nous sommes très étonnés que le conseil municipal approuve ce genre de choses", explique Sébastien Douillet, secrétaire général de la CGT Ville de Lyon, ce mardi lors d'une conférence de presse. Malgré que la majorité du conseil municipal désapprouve cette loi, la Ville de Lyon compte bien la faire respecter. Un paradoxe pour l'intersyndicale qui rappelle que certaines municipalités résistent contre ces nouvelles mesures. "On aurait pu espérer qu'elle ne l'applique pas pleinement ou alors différemment", précisent les syndicats.
La loi prévoit le passage du nombre d'heure annuel de 1582 à 1607 et la suppression de jours de congés ou réductions du temps de travail hebdomadaire exceptionnelles ou "extra-légales" comme par exemple le jour du maire, ou les réductions journalières pour les femmes enceintes ou ayant des enfants de moins de deux ans.
L'autre mesure contestée est la modification des modalités du droit de grève. Avant, la retenue du salaire était proportionnelle au nombre d'heures manquées dans la journée (entre 1h et 24h). Désormais les agents perdront automatiquement un jour complet de salaire quel que soit le temps de grève effectué dans cette journée. Autrement dit, il deviendra quasiment impossible de faire grève moins d'une journée.
Les agents devront également prévenir de leur mouvement de grève 48h à l'avance. Des nouvelles dispositions fortement critiquées par les syndicats dans un courrier aux élus de la ville de Lyon. Selon eux, cela "restreindra les libertés des agents et amputera leurs droits à de légitimes revendications".
Au-delà du fond, c'est la forme qui a particulièrement choqué les syndicats, notamment sur la manière dont l'application des nouvelles modalités du droit de grève a été annoncée. C'est dans une note de service datant du 23 août, envoyée dans un premier temps aux agents de l'Education et de l'Enfance, que la Ville de Lyon écrit que ces nouvelles modalités de grève entreront en vigueur à partir du 31 août.
"On n'a jamais vu ça"
Une date très malvenue pour les syndicats qui avaient déposé leur préavis de grève pour la semaine du 30 août au 3 septembre il y a plus d'un mois et demi. "Si les agents veulent faire grève jeudi, ils devaient prévenir avant 7h ce matin pour respecter les 48h de délai. On n'a jamais vu ça", explique Claire Dante, déléguée générale de la CFTC. Vincent Gras, secrétaire de section de la CFDT, ajoute que "le conseil municipal a mis la date de début d'application qu'il voulait, cela les arrange que personne ne soit en grève pour la rentrée scolaire (…) les agents sont tiraillés entre leur conscience professionnelle et les revendications qu'ils aimeraient porter".
Face à la difficulté de planifier une grève générale, les syndicats assurent vouloir organiser des actions différentes et ne pas se laisser faire. Une mobilisation, organisée par les syndicats lyonnais, est toutefois prévue ce jeudi 2 septembre à 14h devant l'Hôtel de Ville.
L.P.
On y est bien mieux payé, vous avez bien raison !!!
Signaler RépondreOui. D'accord. Tous les fonctionnaires ne sont pas des fainéants et les gens du privé des bosseurs. Il y a de tout partout. La différence est que la fonctionne publique est beaucoup plus permissive que le privé (qui peut l'être aussi, mais à ses frais s'il est auto-financé). C'est le système du public qui doit permettre à LA personne la mieux qualifiée et motivée d'occuper un poste, SURTOUT s'il s'agit de rendre service au public. Tout le monde en sortirait gagnant.
Signaler RépondreChapeau bas, dès qu’on refuse la pensée unique ou si l’argument déployé ne convient pas automatiquement vous êtes au choix pro RN pro extrême gauche ou vegan, en tout cas le formatage ou le copié-collé de votre cerveau à l’air de bien fonctionner c’est tellement plus facile non d’être dans un moule et de suivre c’est confortable et chaud comme des charentaises chut ne pas déranger tout va bien :-)
Signaler RépondreJ'aime bien le titre qui parle de "conscience professionnelle" pour des gens dont la majorité ne connaît que deux vitesses: la lente et l'arrêtée
Signaler RépondreQuelle panique ?
Signaler RépondreOn est rompus à l'exercice.. l'année dernière y'en a eu sans arrêt des grèves, dont une qui a duré deux semaines.. ouais, deux semaines sans cantine.
15 ans dans les bahuts et j'ai jamais connu d'année sans grève, je crois même que j'ai jamais connu de trimestre sans grève.
En fait, c'est cool les jours de grève de cantine.
Les enseignants s'en fichent royalement, ils ne gèrent pas la cantine, ils n'y mettent quasiment jamais les pieds. Il leur suffit de pointer le matin à l'appel ceux qui exceptionnellement rentrent chez eux à midi, en général deux voire trois élèves par classe.. et ils ne sont même pas obligés de le faire vu que les anim comptent les enfants chaque fois que la classe franchit une porte.
Les enfants, pareil, simplement parce que la cantine c'est pas bon (les bons jours, un jour normal c'est limite scandaleux), et qu'à la place c'est piquenique dans la cour avec ce que les parents fournissent donc c'est meilleur, y'a des spécialités, des trucs à partager (mais aussi des sodas, des bonbons, des gâteaux etc..), et en plus tout le monde peut manger ensemble, et manger dès midi au lieu de devoir attendre le tour de passage de la classe, et après c'est la liberté jusqu'à 14h.
Quant aux anim, nous, ça ne nous dérange pas non plus, au contraire. On peut manger avec les enfants en amenant notre casse-dalle alors qu'on a pas le droit ni le temps de manger quand il y a cantine (faut manger avant ou après), on s'épargne la rotation des classes vers et depuis la cantine (avec le covid, on s'en plaint pas), et avec le temps dont on dispose on peut proposer des activités plus ambitieuses et/ou plus variées... les jours de grève c'est la folie dans la cour.
Tout ça pour dire que la gène occasionnée est relative sur le terrain. Les contraintes sont vite listées :
- les parents doivent prévoir un repas ou récupérer leurs enfants à midi.
- les enfants mangent froid (à 3min le tupp par élève, avec ce qu'on a comme micro-ondes on y serait encore à 18h) et certains amènent des cochonneries qui sont d'ordinaire interdites dans les écoles.
Pour le reste on s'en arrange.
Ben Michel :! il est pas content ! il va bientôt dire du mal des chômeurs et et des immigrés !! au Passage, c'est quoi ton métier ?J'espère que tu es exemplaire mec !!
Signaler Répondrej'adore
Signaler RépondreCarrément que tout le monde retourne travailler en 1890 ! Allez !! Tout le monde avec le statut d'UBER ! Allez !!
Signaler Répondreil sont réussi à diviser pour mieux régner ! t'es pas content , bats toi ! agis ! et passe pas ta vie sur un forum !
Signaler RépondreTellement facile de faire grève quand on est fonctionnaire ! Et après ils se plaignent d'être les mal aimé ! J.M
Signaler RépondreOn est bien d'accord la dessus.
Signaler RépondreSauf qu'un bon plombier, électricien, ou autres à vite fait le calcul qu'il gagnera BEAUCOUP PLUS dans le privé que dans le public.
Résultat, il y a des concours dans le public oú il n'y a que 3 ou 4 candidats qui se présentent, et parfois ils sont déjà fonctionnaires sur un autre poste.
Il y a donc aussi, dans le public, des postes vacants que personne ne veut (même parmis les chômeurs).
C'est certains aussi, il y a beaucoup de fainéants dans le public, mais PAS TOUS NE LE SONT, loin de là.
Parole de fonctionnaire.
Ils sont fatigués ces fainéants!Toujours un pet de travers !
Signaler RépondreAujourd'hui vous ne faite plus vos traditionnels Copié/Collé de la presse PRO-RN ?
Signaler RépondreIl y a du progrès.
Sauf qu'un fonctionnaire paie aussi des impôts !
Signaler RépondreSauf ceux non imposable compte tenu de leurs faibles revenus.
Deux poids, deux mesures.
Signaler RépondreLes syndicats se scandalisent et disent:
"... cela les arrange que personne ne soit en grève pour la rentrée scolaire...".
En fait, cela n'arrange personne, ni les parents, ni les élèves, ni les enseignants, que le jour de la rentrée ce soit déjà la panique car le personnel municipal serait en grève.
Cela n'arrange personne, sauf les grévistes.
"... Les agents devront également prévenir de leur mouvement de grève 48h à l'avance..."
Rien ne les empêche de reprogrammer une autre date pour respecter les délais imposés par cette nouvelle réglementation, mais cela par contre, ça n'arrange pas les syndicats à priori.
Donc ils vont faire grève pour avoir le droit de faire grève.
Pourquoi pas !
@lyonbeauf, ce que vous dites est vrai mais vous omettez de dire que dans le privé, les tires au flancs comme vous dites sont virés à un moment donné contrairement au public.
Signaler Répondreil faut supprimer ce statut obsolète et rendre accessible ces postes à tous les Français.e.s. Beaucoup de personnes mieux qualifiées et motivées seraient bien plus efficaces. Nous aurions enfin le service que les Français attendent.
Signaler RépondreAllez , on va essayer d'être clair. La décret du 25 Aout 2000 dit qu'un agent de la fonction publique territoriale doit travailler 1607 heures par an. Ceux que nous payons de nos impôts à Lyon, ne bossent que 1568 H annuellement soit 39 heures de moins que prévu par décret. Dans ces 1568 H, il faut compter les papotages à la prise de service, les pauses café de 9H, 11H et 15H. Dans notre bonne ville de Lyon, et déjà du temps de Colomb, les agents de la fonction publique bénéficie de 27 jours de congés au lieu des 25 légaux, de 15 jours de RTT; De 3 jours "du Maire" car certains jours fériées sont tombés un samedi cette année(1er et 8 mai) qui nous coutent 3,4 millions d'euros pour 240 000 jours d'absences. Voilà que pour une fois , M DOUCET, maire de Lyon veut faire appliquer la loi, les syndicats annoncent un préavis de grève. Mais les représentants syndicaux de la fonction publique, eux travaillent encore moins. On comprend pourquoi ils ne veulent pas de l'application de la loi.
Signaler RépondreQu'ils aillent travailler dans le privé ou a Uber eat si ils sont pas contents ça les fera réfléchir...
Signaler RépondreLe secteur privé respecte les 35h, contrairement aux agents de la ville de Lyon.
Signaler RépondreDans tt les secteurs on manque cruellement de main-d’oeuvre, si les agents de la ville de Lyon ne sont plus satisfait de leur job, des horaires, du salaire c’est le moment de démissionner et d’aller postuler ailleurs, par contre la plupart des jobs sont des jobs de productifs il faut bosser et c’est le code du travail pas spécialement des avantages ++++ si ils font le calcul entre les heures qu’ils font, les divers avantages je pense qu’ils vont se rendre compte que finalement ce n’est pas si mal que ça :-)
Signaler RépondreOn leur demande juste de travailler 35hr. En gros travailler comme tout le monde et encore nombreux sont ceux qui dépassent les 35hr pour le meme salaire.
Signaler RépondreEn plus, l'argent de leur salaire ne provient pas de ce que leur entreprise a gagné mais de nos impôts.
Ils abusent un peu de faire grève...
Dans le privé les tires au cul sont moins visibles mais autant présent que dans le publique (expérience vécue dans les deux secteur) "On voit toujours celui qui glande à son poste mais on refuse de voir les dizaines qui assument..."
Signaler RépondrePuis rien empêche le secteur privé à revendiquer les mêmes droits,... mais là c'est une autre affaire, surement un peu de courage d'affronter son employeur de visu...
les agents de la ville de lyon qui pleurent. mdr. quand on sait qu'ils ne foutent pas grand chose, ne respectent jamais leurs horaires de travail. et je en parle même pas des absences. Bref, comme tout ce qui est public, le dernier de mes soucis. c'est type on un taux de productivité à faire rire par contre, le pognon qu'ils nous coutent hallucinant.
Signaler RépondreCes chers élus syndicaux oublient juste que leur salaire ne vient pas de bénéfices réalisés grâce à leur travail mais de nos impôts qui eux proviennent du travail des salariés du privé et qui eux sont tous minimum à 1607h (ou au pro-rata).
Signaler RépondreConscience professionnelle, Ouarf Ouarf !
Signaler RépondrePas pour tous, il y a toujours des exceptions qui confirment la règle....
en faite tout le monde s’en fou ! qu ils aillent travailler dans le privé !
Signaler RépondreEt le matin ils sont tiraillés entre l'oreiller et l'appel du café. Des champions !
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