Même Vincent Bolloré a baissé les bras. Accueilli en grandes pompes par Gérard Collomb en 2013 pour le lancement de Bluely, l'homme d'affaires a constaté l'échec lyonnais et a mis un terme à son service en 2019. Un an avant Bolloré, le maire de l'époque avait fait la promotion de Car2Go. Mais Europcar s'était aussi cassé les dents entre Rhône et Saône.
C'est donc en ayant pu analyser les forces et les faiblesses de ses prédecesseurs que la société Vulog a décidé de s'implanter à son tour. Ce mercredi, son service d'autopartage Leo&Go! sera officiellement déployé à Lyon et Villeurbanne. Ce sont 300 véhicules écoresponsables disponibles en free-floating qui pourront être récupérés par toute personne détentrice du permis de conduire depuis plus de 2 ans et âgée d'au moins 21 ans.
Calqué sur le principe des trottinettes
Les véhicules se prennent et se laissent sur des places de stationnement en voirie, et non pas en stations. On se rapproche donc davantage du système des trottinettes (quand la législation est respectée) que de celui des Bluely. Toute une gamme de tarifs est prévue : aucun frais d'abonnement ne sera réclamé mais il faudra débourser 1 euro pour déverrouiller sa Peugeot E-208 ou sa Toyota Yaris hybride, puis il vous en coûtera 30 centimes la minute. Des forfaits spéciaux sont prévus pour les locations longues durées, sur plusieurs jours. Une surcharge de 6,99 euros sera également réclamée aux usagers qui partent ou arrivent à l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry avec Leo&Go!.
Par contre, ni le stationnement en voirie, ni l'entretien et la recharge des véhicules ne seront facturés. Les frais d'essence, s'ils sont nécessaires, seront même remboursés.
Pour le moment, il n'y a que Lyon, Villeurbanne et l'aéroport qui sont concernés par le service. La location d'un véhicule se fera donc uniquement sur ce territoire. Mais le responsable de Leo&Go, Vincent Frey, confirme avoir entamé les discussions avec les maires d'autres communes de la Métropole, en ciblant prioritairement Caluire, Bron et Vénissieux qui font partie de la Zone à Faibles Emissions (ZFE).
"L'autopartage fait partie des réponses"
Grégory Doucet n'a pas marché dans les pas de son prédecesseur ce mardi lors de la présentation du service à la presse. Le maire écologiste n'était pas présent, il n'y aura donc pas de cliché de lui derrière le volant. Mais le vice-président de la Métropole chargé des Mobilités Actives, Fabien Bagnon, a fait acte de présence, sans intervenir face aux journalistes.
Il faut dire que le discours de Vulog est axé sur l'urgence climatique. Le PDG de cette société niçoise qui fournit des solutions technologiques à l'international estime "avoir un rôle à jouer" dans ce combat de la démotorisation. Pour Grégory Ducongé, "l'autopartage fait partie des réponses".
Mais l'entrepreneur a été totalement transparent sur son autre ambition : épater la galerie pour décrocher de nouveaux contrats. Vulog a choisi Lyon pour exploiter pour la première fois sa technologie. Leo&Go!, c'est donc l'occasion pour eux de "montrer au monde ce qu'on sait faire" et "accroitre notre business".
Vulog a d'ailleurs implanté une spécificité dans Leo&Go! qui risque d'en intéresser certains, et faire bondir d'autres. Un système implanté dans chaque véhicule de la flotte fait remonter en temps réel à ses équipes toute une batterie de données sur le comportement de l'automobiliste. Ainsi, Vulog sera immédiatement informé d'un accident, mais aussi d'une conduite dangereuse ou de dépassements de vitesse importants. Ce qui pourra entraîner pour l'usager chauffard une radiation à vie de Leo&Go!.
A voir désormais si la recette niçoise de Vulog fonctionnera davantage que celle de tous ceux qui ont jeté l'éponge lors de la précédente décennie. "Cela fait 15 ans qu'on est sur le marché. On comprend très bien ce qui marche et ce qui ne marche pas. On a la certitude que ce projet sera une réussite", conclut Grégory Ducongé.
A.A.
@journaliste inconnu(e)
Signaler RépondreMerci de faire un minimum de recherche avant d'affirmer "Un an avant Bolloré, le maire de l'époque avait fait la promotion de Car2Go. Mais Europcar s'était aussi cassé les dents entre Rhône et Saône."
Car2Go a du cesser son activité suite à une condamnation suite à la plainte de la société Cargo qui estimait qu'il y avait confusion compte tenu de la similitude du nom.
Car2Go existait dans d'autres villes à l'étranger et ne pouvant pas changer de nom a décidé de se retirer après quelques mois alors que le nombre d'utilisateurs était en pleine croissance.
Il y avait 200 smart 2 places en freefloating sur Lyon.
J'ai personnellement utilisé ce service qui était très satisfaisant notamment pour des trajets gare part dieu / mon domicile tard le soir ou tôt le matin.
Par la suite Autolib a du changer de nom pour devenir Citiz Lyon pour la aussi un problème de similitude de nom avec un des service d'Europcar.
Jean Louis Touraine Président de LPA (qui avait Autolib comme service d'autopartage) avait indiqué lors de la disparition de Car2Go que ce dispositif ne fonctionnait pas selon lui. Il a reçu en retour la plainte d'Europcar.
Depuis JL Touraine n'est plus président de LAP et CITIZ Lyon a mis en place YEA qui est un dispositif de freefloating parfaitement opérationnel.
Oh my goodness suprême insulte «espèce de pauvre équipier chez McDo » primo vous êtes méprisant envers ceux qui font ce job, secundo vous êtes du genre a ne pas dire bonjour à une femme de ménage, tertio si j’étais «équipière chez McDo ou femme de ménage » je serai fière de gagner honnêtement ma vie, et vous vous devriez avoir honte de vos clichés et juste pour info grâce à des pigeons comme vous qui jouent aux riches que je me fais de l’argent et pas mal en plus, donc restez comme vous êtes surtout :-)
Signaler RépondreParfaitement d'accord avec vous.
Signaler RépondreJuste à titre comparatif le tarif de YEA sans abonnement est 5 €/h + 0,37 €/km
De 23h à 7 h le tarif horaire est nul.
Renseignement sur les sites :
yea.citiz.coop/
lpa.citiz.coop/particuliers/tarifs-particuliers
Ce système fonctionne déjà très bien depuis de nombreuses années sur Lyon. Le journaliste aurait dû le spécifier dans son article. Il s'agit de Citiz et ses voitures YEA qu'on trouve en libre accès sur les communes de Lyon et Villeurbanne.
Signaler Répondre@misère, on ne choisit pas d être pauvre on l' est parce que certains ont décidé que selon le job, cela merite pas mieux que d être payé au smic.ou à peine plus
Signaler RépondreEt soyez heureux qu il y ait des personnes qui acceptent de faire ces jobs, car ces personnes vous facilitent votre quotidien.
Quand je vois comme les "gamins" fracassaient sans se cacher les scooters électriques....
Signaler RépondreOn va pas s'en priver parceque tu es pauvre... tout le monde n'a pas fait le choix d'être équipier au McDO....
Signaler Répondrebof !
Signaler RépondreJe pars sur 3 mois …
Signaler Répondre"On se rapproche donc davantage du système des trottinettes"... Courage les piétons!
Signaler Répondre1 euro pour déverrouiller sa Peugeot E-208 ou sa Toyota Yaris hybride, puis il vous en coûtera 30 centimes la minute + 6,99 euros si st Ex, le tout a 30km/h bientôt faites le calcul c’est pour les bobos riches :-)
Signaler RépondreFaut un sacré courage car ce système ne peut fonctionner que dans un pays civilisé. Je voudrais voir l'etat des voitures dans 6 mois
Signaler RépondreSoit ils sont potes avec DouDou et tarifer à l'heure avec une vitesse max à 30 km/H ils vont bien se remplir les poches car c'est cher.
Signaler RépondreOu alors DouDou et ces potes verts tue le service dans l'oeuf.
Si ça vient à Vénissieux on va rigoler, il va y avoir des rodéos d'hybrides dans les rues.
Signaler RépondrePar contre ce sera plus dangereux pour les piétons qui ne les entendront pas arriver...