Depuis quelques années, le nombre d’attaques au couteau a explosé, comptabilité macabre quotidienne (on parle de 120 agressions par jour sur le territoire national) qui ne semble pourtant pas convaincre les pouvoirs publics d’appliquer d’autres méthodes que celle dite de la chaîne pénale classique qui, en l’état actuel de la société française, ne présentent plus aucune forme de dissuasion efficace ou pérenne.
Rappelons-nous ces deux personnes présentes devant les anciens locaux de Charlie hebdo mais étrangères à sa rédaction qui avait subi une tentative de meurtre. Leur agresseur arrêté quelques mois auparavant en possession d’un hachoir avait écopé pour ce délit d’un simple rappel à la loi. Ce même type de hachoir utilisé contre ces deux victimes, leur occasionnant de très graves blessures.
Les décès choquants de plusieurs jeunes de 15 ans depuis le début de l’année 2021 et d’autres faits similaires ces dernières semaines démontrent que la menace d’une lame ou l’agression au couteau se répandent désormais dans la société à une vitesse exponentielle.
L’Etat doit partir d’un postulat d’une évidence absolue : nonobstant le fait que le couteau est l’objet fétiche des délinquants, nombre d’adolescents se promènent également avec une lame. Une très grande majorité sinon plus des mineurs migrants et des clandestins sont aussi porteurs d’une arme blanche. Pour se protéger peut-être mais l’enchaînement criminel devient alors possible.
Partant de ce constat, les contrôles d’identité dans le cadre de l’application du pass sanitaire paraissent dérisoires au regard du nombre de morts et de blessés par armes blanches.
Les forces de police devraient se concentrer sur la palpation de sécurité afin de prévenir l’usage de ces armes létales. Si l’individu fouillé était trouvé en possession d’un couteau, il devrait subir une rétention de sûreté à domicile ou en centre éducatif et en cas de récidive une incarcération. Ce système a été appliqué avec succès dans plusieurs pays anglo-saxons.
Cette stratégie a ainsi réussi dans le New York des années 90. Une chaîne pénale simple et immédiate avait été instaurée pour réprimer les ports d’armes illégaux dans la ville. Après avoir cumulé quelques courtes peines pour détention d’armes, principalement des armes à feu, les membres des gangs renonçaient le plus souvent à se déplacer armés, avec pour conséquence une diminution drastique du nombre d’homicides volontaires ou involontaires.
Une politique préventive basée sur la détection d’armes blanches par la palpation de sécurité permettrait d’éviter la banalisation de drames liés au réflexe désormais systématique de sortir un couteau dès qu’une bagarre voire une simple altercation éclate.
Ces mesures pourraient être appliquées en quelques semaines avec des résultats en termes de vies sauvées.
Les incantations martiales Gérald Darmanin ne convainquent plus personne, lui-même n’est pas dupe de son impuissance de ministre de l’intérieur. Or une politique pragmatique de lutte contre la détention d’armes blanches endiguerait forcément la spirale mortifère des victimes.
Malheureusement l’état et ses représentants semblent devenus autistes au regard de ce tragique phénomène de société.
J’en veux pour preuve la désinvolture et la morgue affichées récemment par le sous-préfet du Rhône qui, poliment interpellé par un riverain sur l’accroissement de l’insécurité dans le centre-ville, a traité ce citoyen d’extrême droite et lui a infligé un contrôle d’identité par les policiers présents !
Ce déni de réalité traduit le renoncement de l’état dans sa mission de protection de l’individu, pire le mépris des élites administratives pour le bien commun du peuple dont la première des libertés est la sécurité.
Eric Pelet
Ah oui, c'est vrai, ces fameux bidochons qui règlent leurs comptes à la truelle de maçon, à la palette ou au marteau...
Signaler RépondreMonsieur, ne faites pas semblant d'ignorer les bienfaits d'une solution holistique :
Signaler Répondre- Elargir les trottoirs et piétonniser le secteur nord de la rue de Marseille pour changer plus facilement de trottoir.
- Réaliser des fresques.
- Mettre en scène des pièces de théâtres entre mineurs sdf et FDO.
- Distiller des "formations au dialogue non violent" aux FDO.
- Supprimer la vidéosurveillance qui "affaiblit la tranquillité des Lyonnais".
- Supprimer les panneaux publicitaires qui ne doivent pas "attirer le regard d'un enfant" (les panneaux publicitaires sont bien plus dangereux pour nos enfants qu'une lame de couteau).
- Mettre fin à la "culture du viol qui existe chez une partie de la police".
- Légaliser les marchés sauvages pour mettre fin aux légères chamailleries à la truelle de maçon ou au marteau qu'ils peuvent occasionner.
- piétonniser et mettre la ville en zone 30 pour répondre à l'attente d'une "ville apaisée".
- Rééduquer correctement les enfants avec des cours de récré dégenrées, des repas sans viande (qui fluidifient le service. Purée = service fluide / hachis parmentier = service non fluide) , et en leur faisant réaliser des dessins éco-responsables du style une voiture en feu prenant un missile avec une légende éco-citoyenne "Poussez-vous, vous allez crever si vous venez" ou encore "Stop voiture, autorisation vélo - trottinette".
Oui Moosieur ! Ne faites pas semblant d'ignorer cette approche holistique qui a déjà considérablement apaisé la ville de Lyon !!!
Ce n'est pas tabou du tout, la preuve, c'est le sujet favori du RN, des journaux FDS, Valeurs actuelles, et bien d'autre, et de toute la droite de la droite qui en parlent avec délectation.
Signaler RépondrePour eux, c'est du cousu main, derrière chaque coup de couteau se cache un affreux taliban avec une barbe de 1 m digne des images d'Épinal qui font peur aux enfants et aux mamies, un vrai régal pour la droite de la droite.
La montée de la violence, c'est pourtant aussi (pas qu'eux, mais aussi eux) très souvent les bidochons qui s'engueulent pour une place de parking, et finissent le débat au marteau, à la hache ou au couteau.
Et si certains, dit bobos intellos, semblent préservés, c'est aussi car à partir d'un certain niveau de QI, il y a des gens qui savent utiliser les mots plutôt que les couteaux.
Mon gd père avait un coutea sur lui...
Signaler RépondreMon père avait un coutea sur lui ...
J AI un couteau sur moi...
Il y a lame et l'âme... entre tuer et découper un bout de saucisson ( Lyonnais ) ce n est pas là même lame !
Déjà, Qui as une lame dangereuse et pourquoi faire ?
Avant 1960 on ne se posait pas la question ..
Ceci est le résultat d’une justice trop clémente.
Signaler RépondreAu vue des peines encourues, l’autorité n’est pas respectée. Il faut être intransigeants vis à vis des porteurs de couteaux. Trop de cas d’agressions…
Combien de jeunes soi disant SDF ou non, auteurs d’agressions, laissés en liberté faute de places en prison ou bien convoqués à se présenter dans plusieurs mois à une convocation ?
Combien de délinquants en situation irrégulière ? récidivistes utilisateurs d’armes blanches ?
Même les plus vaillants prennent un risque à se défendre, le temps n’est plus à la bagarre à mains nues.
Je vous le confirme je ne suis pas d’extrême droite ni réactionnaire pour constater un certain laxisme. Il suffirait peut-être que les lois soient simplement appliquées.
Je souscris a cet article, une fouille aléatoire avec des peines assez sévères pour être dissuasives, et une publicité de ces dernières au niveau des médias, pourra faire réfléchir ceux qui s'équipent illégalement de ces armes.
Signaler RépondreLes contrevenants ne se sentiront plus en sécurité. De surcroit il faudrait aussi ajouter des détecteurs aux entrées des magasins.
C'est çà, va demander à la police de palper tous les gars susceptibles d'avoir une arme, on va avoir des plaintes, les assoc. etc... Et il va falloir embaucher parce qu'il y a du boulot si l'on fait çà, et les chiffres ce sera le rendement avec le nombres de palpations à l'heure... En gros il faut modifier les lois pour pouvoir le faire.
Signaler RépondreMais au moins lui propose quelque chose...
Les anglais subissent la même chose
Signaler RépondreC'est tellement vrai que les victimes en sont réduites à poursuivre elles mêmes leurs agresseurs, sans arme.
Signaler RépondreParfois, elles, bénéficient de l'aide de témoins courageux... également non armés.
Les politiques, non nationaux, sont également beaucoup trop discrets sur le sujet, mis à part quelques uns qui ont largement démontré qu'ils étaient très concernés.
« la morgue affichées récemment par le sous-préfet du Rhône qui, poliment interpellé par un riverain sur l’accroissement de l’insécurité dans le centre-ville, a traité ce citoyen d’extrême droite et lui a infligé un contrôle d’identité par les policiers présents ! » il suffit de parler de sécurité, de clandestins, de toxicomanes, de dealers pour être catalogué facho…. Dans n’importe quel pays ce sont des sujets normaux et qu’il faut aborder en France c’est tabous, les citoyens subissent les élus et autres politiques vivent en sécurité, il y’a clairement un déni très inquiétant :-(
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