La nouvelle équipe dirigeante en a présenté les contours ce jeudi lors d'une conférence de presse organisée en grande pompe. Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, devient ainsi le garant de l'institution. Il était entouré du chef étoilé Régis Marcon, un des fondateurs de cette cité, de Thierry de La Tour d'Artaise, pdg du groupe SEB (mécène) et du vice-président de la Métropole chargé de l'agriculture et de l'alimentation, Jérémy Camus.
"Ce fut un fiasco"
Et c'est tout naturellement le président de la collectivité qui a commencé à prendre la parole. "Ce fut un fiasco car le précédent projet avait une vision trop économique. Il y avait un manque d'association des acteurs de la gastronomie lyonnaise", a déclaré l'élu avant d'avouer que, pour lui, l'ancienne Cité "manquait de sens".
Beaucoup de nouveautés...
Toute la copie a donc été revue pour cette nouvelle édition. Premier changement de taille : le prix. Les 18 euros demandés initialement étaient un frein important pour les visiteurs. Les expositions seront désormais en grande majorité gratuites. Car oui, il est maintenant question de plusieurs expositions et événements. Le nouveau comité Rabelais, composé d'experts agricoles, restaurateurs et nutritionnistes, aura pour mission de définir la programmation du "musée" jusqu'en 2023.
Un horizon de deux ans pour permettre aux acteurs d'expérimenter différentes approches animatrices des lieux. Tout tournera autour de quatre thèmes : "gastronomie, nutrition, production et santé", a précisé le chef Marcon qui souhaite "tirer les enseignements de l'échec passé pour rebondir". Pour le cuisinier, "le point fort sera la présence d'ateliers". Les visites devraient donc être interactives et accompagnées de dégustations.
Pour l'heure, une seule exposition est prévue. "Good, agir ensemble pour une alimentation durable" débarquera le 10 septembre prochain avec en invité spécial le chef Christian Têtedoie. Celle-ci comme les autres à venir permettront à la Métropole de Lyon de "faire revivre la Cité" et de déterminer le modèle qui sera le mieux pour après 2023. Côté financement, la collectivité a aligné 3 millions d'euros sur la table. La Ville de Lyon a investi 2 millions d'euros tandis que l'Etat a allongé de 1 million supplémentaire. On compte au total 10,4 millions d'euros de mécénat pour animer les 4000 m² du site.
À noter que les plus curieux pourront accéder au cloître de l'Hotel-Dieu tous les premiers dimanches de chaque mois. Des publics scolaires seront également accueillis ponctuellement.
L.M.
Bonjour
Signaler RépondreDommage qu'il n'y a plus l'hôpital fort utile en ville...
Calmez vous, vous n'avez rien sué du tout : la méritocratie est un processus d'auto-justification. Vous avez simplement bénéficié favorablement de l'inégalité des chances et du capital de votre milieu social. Vous êtes en pleine méthode Coué ; "je mérite ce que j'ai, je mérite ce que j'ai, je mérite ce que j'ai". Le succès ça se mérite, mais surtout ça s'hérite. C'est sûrement facile de se mentir à soi-même que d'accepter les réalités sociologiques. En tout cas c'est plus confortable.
Signaler RépondreEgalité, solidarité... tous ces mots que l'on utilise à tort et à travers pour justifier de prendre d'autorité à ceux qui ont plus (Ils sont considérés comme "riche" même si ils sont suer sang et eau pour l'avoir) pour donner à ceux qui ont moins ou pas (même si ils n’ont fait aucun effort).
Signaler RépondreDepuis on a construit d’autres hôpitaux plus modernes, plus pratique d'accès. Fait savoir évoluer.
Signaler RépondreBon résumé. Ça a surtout l’air d’être fait pour les touristes. Et encore, une certaine catégorie de touristes. Les lyonnais observent ça comme une performance publicitaire en se souvenant qu’il y a pas si longtemps, il y avait là un hôpital. Tout un symbole !
Signaler RépondreNon mais c'est égalitaire. ;)
Signaler RépondreLe "gratuit" financé par le contribuable, ce n'est pas gratuit.
Signaler RépondreLe monsieur parlait des 2 millions de la ville , du million de l etat et des 10.4 Millions de mecenat pour le fric de dingue .
Signaler RépondreCe n est pas un concept .
Gratuit, ça veut dire accessible pour tout le monde, Sherlock. Vous comprenez le concept ? 18€ l'entrée : pas tout le monde. Gratuit : tout le monde.
Signaler RépondreAlors rassurons nous : quelques uns ( les habituels heureux "élus") vont en profiter .
Signaler RépondreEt les autres :non . Parfait résumé de société
Expositions gratuites donc payées par le contribuable (sous toutes ses formes)
Signaler RépondreAprès la fin du projet lyonnais, qu'en est-il des autres : Beaune, Dijon, Rungis ?
Typique du fonctionnement de nos collectivités quant au patrimoine commun :
Signaler Répondre1) on rachète ou on rénove cher 2) on réfléchit à ce qu'on va en faire 3) On fait n'importe quoi vu qu'on est pas bons et que de toute façon c'est pas cher c'est l'Etat qui paye 4) on dépense encore notre argent pour corriger le tir
Une pensée pour le Musée Guimet fermé depuis 14 ans pour rien!