La semaine dernière, les agents ont fait grève pour dénoncer l'application de la loi de transformation de la fonction publique, qui encadre davantage leur droit de grève et qui va allonger leur temps de travail.
C'est à Laurent Bosetti, adjoint au maire délégué à la Promotion des Services publics, que revient la lourde charge de piloter ce dossier. Et l'élu de la France Insoumise a beau clamer son opposition au texte du gouvernement, l'intersyndicale lui en veut de le voir l'appliquer sans broncher.
Il n'y a pas que les syndicats de la Ville de Lyon qui ont Laurent Bosetti dans le viseur. Ce lundi matin, plusieurs groupes de la France Insoumise à Lyon ainsi que le Parti de Gauche du Rhône ont publié un communiqué commun. Dans lequel ils aimeraient, à l'avenir, "ne pas être associés" au combat quotidien de Laurent Bosetti, qu'ils qualifient d'"initiative personnelle (...) à laquelle nous n'avons été ni consulté, ni n'avons participé".
"La majorité Lyonnaise se positionne en fossoyeur de conquêtes sociales historiques. Défendant la position de l’exécutif municipal d’appliquer ces dispositions, et comparant la grève "perlée" dans les services publics à une "prise d’otage", l’élu (Laurent Bosetti ndlr) a tenu des propos contraires à la philosophie du mouvement insoumis et à son programme national, l’Avenir en Commun. Les militants locaux, heurtés par ces propos issus du champ lexical de la droite, réaffirment leur soutien à tous les mouvements sociaux et aux salariés en grève", écrivent-ils.
Voici donc, dépassée, l extrême limite de l'association EELV/LFI.
Signaler RépondreLe pire des pouvoirs est celui que vous contestent vos propres amis (merci eelv pour le cadeau).
Ouais enfin, faire des otages c'est retenir des gens prisonniers sous menace de mort pour se protéger soi-même, un bouclier humain... voilà ce que ça veut dire, imaginez ce que ça donnerait dans une cantine scolaire et ca ira pour la comparaison. Y'a pas plus grossier comme rhétorique, l'hyperbole intergalactique. Remarquez en crise sanitaire on est "en guerre" alors bon... en guerre quand il faut soigner les gens.
Signaler RépondreDu coup il est vrai que dans la bouche d'un LFI ça pose un sérieux problème. C'est pas cohérent, il n'est pas sensé le penser, ni céder aux éléments de langage.. ou alors il ne faut pas y voir l'extrême-gauche, voire la gauche tout court.. à moins de sortir le mot "gauche" du même dictionnaire que "otage" et "guerre".. ^^
Tout simplement appliquer la loi!!!!
Signaler RépondreTrès compliqué pour certains.... et comme par hasard, toujours les mêmes !
Il provient d'un parti qui adore extrapoler et donner ce genre de comparaison, ce n'était qu'un réflexe pour lui de parler de "prise d'otage", veuillez le pardonner ahahah sinon:
Signaler Répondre1) Pour vous, quel crime est acceptable?
2) Oui à chaque gréve de ces gens beaucoup de gens se sentent pris en otage: Ils savent qu'il nous tiennent nous les parents d’élèves contre notre gré pour négocier avec les responsables. La méthode est ressemblante quand même.
Les syndicats en question pourraient ils dirent a tous combien d'heures de travail/semaine, combien Rtt, ? C'est le pb de fonctionnaires territoriaux et nationaux ( SNCF) .... Tjrs des plaintes....pensez aux travailleurs du bâtiment !!
Signaler Répondrece sont les propos, odieux, assimilant la grève (un droit acquis de haute lutte) à une prise d'otages (un crime inacceptable) qui sont condamnés
Signaler RépondreC'est vrai que la sémantique de ce communiqué est dans la plus pure tradition du communisme d'antan.
Signaler RépondreEncore un accroché à son fauteuil. La place est bonne et bien rémunérée . On vendrait maman pour la garder!
Signaler Répondreeh ben alors on n'est plus copain? Ce n'est plus la même quand on est au pouvoir hein?
Signaler RépondreLes islamo gauchistes de LFI considèrent que l'application de la loi par leurs adjoint est une traitrise.
Signaler RépondreCa en dit long sur leurs vision de la démocratie. Ce pauvre homme va inaugurer le goulag en cas d'élection de LFI en 2022.
Il faut vite dissoudre LFI.