Dans le monde d'avant, celui de Gérard Collomb, la Métropole de Lyon se voulait attractive pour les grandes entreprises et les touristes étrangers. Dans celui d'aujourd'hui, celui des écologistes, ce sont plutôt les agriculteurs qui sont courtisés. D'où l'investissement de 10 à 12 millions d’euros pour faire revenir l’agriculture sur le territoire de la Métropole.
Aujourd'hui, il y a 340 exploitations sur le territoire. "On a 40% d’agriculteurs en moins depuis 20 ans. Et 62% des agriculteurs ont plus de 60 ans, relève Jérémy Camus. C’est un vrai enjeu aujourd’hui d’avoir une nouvelle génération de paysans sur la Métropole pour alimenter les 1,4 million d’habitants".
Le vice-président de la Métropole chargé de l'Agriculture veut "optimiser nos 23 000 hectares de surfaces agricoles (...) pour améliorer l’autonomie alimentaire de notre territoire. 95% de ce qui est produit ici part alimenter d’autres bassins".
Jérémy Camus est aussi au centre de la polémique sur le futur cimetière métropolitain de Charly, qui prendrait la place de terrains agricoles et de surfaces arborés. L'écologiste contre-attaque en prenant pour cible le maire de Charly Olivier Araujo qu’il accuse de se réveiller car ses propres projets pour ces terrains tombent à l’eau avec le cimetière : "En décembre dernier, on a reçu un courrier de M. Araujo qui nous demandait justement de changer nos documents pour urbaniser des terrains agricoles pour faire une zone artisanale et un complexe sportif. Hasard ou coïncidence, ces terres sont celles concernées par le projet de cimetière".
Jérémy Camus pilote également le projet de renouveau de la Cité internationale de la Gastronomie de Lyon au Grand Hôtel-Dieu : "On va essayer d’y amener de l’expérience gustative".
Les Coulisses du Grand Lyon sont à retrouver tous les jours à 12h sur LyonMag.com et sur la chaîne Youtube de LyonMag.
Bonjour
Signaler RépondreNourrir 1 400000 d'habitants?
avec le bio ça sera difficile...
C'est moins important que le stade de Décines et son OLland
Signaler RépondreOUI !
Signaler RépondreMais la mode ambiante est de répéter en boucle son catéchisme et de dire que l'avenir est au local....
Rappelons que lors du premier confinement, le vrai, la seule pénurie qu'il y a eu était celle de la main d'oeuvre rencontrée par les maraichers locaux !!!
ce discours est completement a l’inverse de la realite, c’est à dire supprimer 14 hectares de terres agricoles pour un cimetière métropolitain …
Signaler RépondreQuand on sait que la profession ne trouve déjà plus les travailleurs saisonniers…..
Signaler RépondreC’est à mourir de rire….
Il faut vite avoir les pieds dans la glaise!
C'est sûr qu'il leur faudrait tôt ou tard songer au tracteur électrique...
Signaler RépondreAh, ah, le post du jour, excellent :) :)
Signaler RépondreInterview intéressante même si je ne suis pas emballé par l'intégralité du propos. Merci à LyonMag de proposer un contenu aussi divers et riche sur l'actualité de notre belle ville, je ne vais que sur votre site désormais !
Signaler RépondreQuelle bande de guignols! Et vous avez vu l'intitulé ridicule de la délégation d'adjoint de ce Jérémy Camus: " Chargé de l'Agriculture et de L'ALIMENTATION"!!! On se croirait pendant la Seconde Guerre Mondiale, avec les tickets de rationnement! Pas si étonnant finalement: ces gens-là ne savent prôner que la decroissance et le retour en arrière...
Signaler Répondresi quelqu'un pouvait m'expliquer ce qu'est " la résilience des territoires" ?
Signaler RépondreIls se foutent de nous ces escrologistes !!!!
Signaler RépondreActuellement on fait appel à des personnes de l'est ou Afrique du nord pour aider à la récolte de nos produits.
Ils vivent dans quel monde cette secte ???
Le fameux plan au Maire de Grenoble d'avoir 25000 fermes agricoles à côté des villes.
Qu'ils aillent sur Mars
23000 hectares ne peuvent pas nourrir 1,4 millions d’habitants Tout juste 400 000 habitants…. si culture intensive. peut etre que votre copain Lolo renard argente peut vous donner un coup de main avec son Auvergne desertifiee
Signaler RépondrePour nourrir tous les habitants il faudrait avoir dans la métropole au minimum 25 000 paysans (ratio en France appliqué à Lyon), avec une taille moyenne d’exploitation de 63 Ha. autant dire que c'est complètement irréaliste. Encore un coup de pub des pastèques incompétentes !!!
Signaler RépondreCe n’est plus de l’amour, c’est de l’aveuglement !
Signaler RépondreEt meme peut etre encore plus si c'est une parcelle "BIO3
Signaler RépondreBravo à Jérémy et à ses polyvalentes compétences !
Signaler RépondreAgriculteurs de France et de Navarre venez dans notre bonne métropole éco-responsable pour que Jém. vous apprenne votre métier !
En prime vous pourrez bénéficier d'une lecture gratuite des 35.542 pages en plus de nouvelles réglementations et normes écologiques dont l'agriculture à temps besoin !
A bientôt chers futurs "permacultivateurs" !
Ces pastèques, ils veulent planter des salades de partout.
Signaler RépondreEn même temps ils ne savent faire que çà...
Des paysans nouvelle génération qui cultivent des légumes sur leur smartphone ?
Signaler RépondreLa production potentielle agricole implantée sur le territoire de la Métropole est peanuts par rapport aux besoins... Alors certes c'est bien de le développer mais il faut voir beaucoup plus large pour parler autonomie, c'est-à-dire au moins à l'échelle de la région.
Signaler RépondreEt ne pas oublier que si une partie de la production part ailleurs, ce qui est produit ailleurs et aussi capté par la Métropole.
Le localisme ne doit pas être une politique de château-fort, sinon tout le monde y perdra et surtout les villes.
Un jumelage avec les rats des champs ?
Signaler RépondreC'était le cas.
Signaler RépondreVaulx en Velin ça veut dire "vallée des brebis", une zone d'élevage.
Ca se voit même dans le nom des quartiers, genre Mas du taureau.. mais c'est vrai ailleurs aussi, genre Grange Blanche y'avait une grange. Tout l'est lyonnais formait une plaine fertile et qui ne manquait pas d'eaux, Brotteaux va veut dire "marais".
Enfin tout est relatif, la ville n'allait pas jusque là.
Y'a Ainay sinon, quand l'abbaye était d'importance, tout le sud de la presqu'ile était champêtre, cultivée par les moines.
Voilà, nous avons la position de la Métropole quant au sujet du cimetière et notamment la volonté du maire de Charly sur l'avenir du terrain concerné. Maintenant chacun peut se faire son propre vis sur le sujet.
Signaler Répondrec est pour ça qu on veut exproprier des agriculteurs a Charly pour faire un cimetière ?
Signaler RépondreRéponse du berger au berger:
Signaler RépondreIl faut mettre les villes à la campagne...élever des vaches Place Bellecour ...les moutons c'est pas ça qui manque avec tous ceux qui ont voté écolos...
Sans oublier de laisser entrer le loup dans la ville...par contre pour les rats d'égouts je m'interroge ?
Les pesticides utilisés sont les mêmes partout et leur consommation augmente, quel que soient les discours, alors halte à cette confusion entre "circuits courts" et "qualité".
Signaler RépondreAutant produire le plus loin possible des agglomérations, les pesticides se diffusant 3 km autour des champs, et on compte une bonne douzaine de traitements par an et par parcelle....