Ce mercredi matin, l’heure était à un nouveau coup de semonce de la part des élus du "rassemblement de la Droite, du Centre et de la Société civile". Dans la ligne de mire des maires frondeurs, signataires d’une tribune publiée ce week-end dans le Journal du Dimanche, l'organisation de la Métropole de Lyon.
Les édiles étaient jusque-là 44, ils sont désormais 45 avec le renfort de Loïc Commun, maire de Marcy-l’Étoile. "Il s'agit de la première fois que les trois quarts des maires de la Métropole disent 'ça suffit'", rappelle Alexandre Vincendet, réélu à Rillieux-la-Pape l'année dernière.
Concrètement, pour Phillipe Cochet, président du groupe et maire de Caluire-et-Cuire, "il est reproché la manière de gouverner, à la limite de la dictature. Nous ne sommes pas des vassaux, donc soit le président de la Métropole Bruno Bernard entend le message, soit nous envisageons sérieusement la séparation".
Un divorce des communes de la collectivité, qui semble bien compliqué puisqu'il reposerait sur un accord entre les différentes parties (communes, Métropole et Département du Rhône) puis une validation du Conseil d'Etat, ou bien sur une modification de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, dite MAPTAM. Et c'est dans cette seconde voie que semblent s'engager les frondeurs.
Une guerre en plusieurs étapes, promet Philippe Cochet "avec d'abord des réunions pour une position officielle puis, rapidement, la mise en ligne d'une pétition afin d'accompagner cette démarche". Parallèlement, "une saisine officielle des instances" sera opérée, avec une lettre à destination du Sénat, de l'Assemblée nationale, des candidats à la présidentielle ou encore à l'association des maires de France.
Pour les élus, une mission parlementaire sera ainsi mandatée, potentiellement par les sénateurs, "vu le nombre de maires engagés dans la démarche". Cette dernière pourrait alors "modifier la loi et permettre une sortie des communes" de la collectivité imaginée par Gérard Collomb et Michel Mercier.
Des projets des Verts bientôt bloqués par les frondeurs ?
Aujourd'hui la ligne est claire résume Philippe Cochet : "On ne fait pas contre la volonté d’un maire du territoire". "Nous avons fait des propositions, elles ont été systématiquement rejetées, ce n’est pas ça la démocratie", poursuit Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, notamment concernée par le projet du téléphérique.
Alexandre Vincendet prend lui en exemple un collège qu'il veut voir s'installer à Sathonay-Camp, et que la Métropole impose à Rillieux-la-Pape. "Le permis de construire, c'est moi qui le signe à la fin. Donc s'il n'y a pas de discussion, il n'y aura pas de signature", prévient l'élu qui compte sur cette menace pour "faire comprendre à la Métropole qu’ils doivent bouger".
Phillipe Cochet s'est, aussi, dit prêt à refuser des permis, tout comme la maire de Craponne Sandrine Chadier : "Bruno Bernard a bien été élu, mais moi aussi j'ai un programme".
Du côté de Mions, l'édile LR Claude Cohen prendra quelques exemples de l'incongruité de la situation, puisque des demandes de construction de trottoirs et d'une voie verte et d'élargissements de routes, "des choses qui vont dans le sens des écologistes", ont toutes été refusées par la Métropole.
Coup de pression ou sécession en cours, les prochaines semaines devraient être déterminantes.
J.D.
Enfin, je suis heureux de voir se mettre en place une réelle opposition face à cette dictature écologique et d’extrême gauche! C’est maintenant qu’il faut se mettre en ordre de bataille pour contrer ce système anti démocratique mis en place par Mr Bernard, Mr Doucet et leurs acolytes! Soyez également rassemblés dans 5 ans pour les élections! Nous n’en pouvons plus de ces élus autoritaires, dogmatiques qui ne connaissent rien des réelles préoccupations des habitants de la Métropole ! Et qui mènent notre territoire au CHAOS!
Signaler RépondreHoula,vous allez fâcher FORZA EELV ,le pilier de Lyon mag et gros défenseur de doucet et ses apôtres !!!
Signaler RépondreVous avez voté vert ,maintenant assumez vos responsabilités ,vous ,habitants de Lyon et métropole !
Signaler RépondreOn veut un référendum d'auto-détermination. STOP à la colonisation des pastèques.
Signaler RépondreEt ben, les maires de droite ne sont pas très sports quand c'est l'opposition qui gagne. En tout cas la métropole ne demande pas de sortir de la région, elle. ;)
Signaler RépondreEELV = mini ditacture des temps modernes
Signaler Répondrebravo. vive une vraie democratie et non pas une dictature qui ne porte pas son nom.
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