Une rencontre qui marque le début d'un mini-marathon avec un match tous les trois jours en quinze jours.
Mais pas question de voir son équipe baisser en intensité pour Peter Bosz : "Il y a toujours l’urgence de gagner. On ne l’a pas fait en début de championnat donc il faut gagner à la maison. Je ne peux pas accepter une baisse de régime face à des équipes moins bien classées que Paris. Tout de suite après le PSG dans le vestiaire, je parlais déjà du match contre Troyes", a confié l'entraineur de l'OL en conférence de presse d'avant-match.
Le technicien lyonnais compte bien s'appuyer sur le match du Parc des Princes pour motiver ses troupes : "Je pense qu'on ne méritait pas de perdre. Mais ça va donner de la confiance aux joueurs, ça leur montre qu'on peut bien jouer contre une équipe forte". Le message semble être passé dans le vestiaire, comme l'a expliqué l'italien Emerson : "Il faut rester positif malgré la défaite. On a fait un grand match et nous avons perdu sur des détails. On a été déçu, mais l'équipe est sur le bon chemin".
Si l'OL a souvent tendance à oublier son jeu face aux équipes mal classées, qu'en sera-t-il face aux Troyens, actuellement 13e du classement de Ligue 1 ? "Quand tu joues contre une équipe bien organisée ou un bloc bas, ce n'est jamais facile. Les espaces sont petits. Souvent, c'est une action individuelle qui peut faire la différence. Il faut savoir jouer vite, moins toucher le ballon et être bien positionné", a analysé Peter Bosz qui sera toujours privé de Tino Kadewere.
La gestion du groupe sera sans doute la clé de ces deux prochaines semaines, selon le coach néerlandais : "Les joueurs sont en forme, on n'a pas de problèmes. Mais disputer autant de matchs en deux semaines, ça reste difficile. J'ai peur pour les blessures".
Car après Troyes, l'OL devra enchainer avec les réceptions de Lorient et de Brondby, avant le premier derby de la saison, le 3 octobre prochain, à Geoffroy-Guichard.
F.L.