Et le président Bruno Bernard a, d'emblée, évoqué le sujet brûlant du Métropolexit imaginé par les élus d'opposition. Depuis quelques semaines, la quasi-majorité des maires de droite et de centre-droit du territoire fustigent le comportement de la majorité écologiste et menacent donc de quitter le territoire au profit du Département du Rhône.
"Notre collectivité n'a que six ans, a déclaré Bruno Bernard en préambule. C'est une jeune collectivité qui a eu une construction rapide par la volonté de Gérard Collomb et Michel Mercier, avec un débat démocratique probablement insuffisant. Nous avons des compétences fortes d'agglomération, de département (...) il y a une vraie plus-value à avoir la totalité de ces compétences. Il y a une chose dont je suis certain, c'est que le suffrage universel direct est une vraie réussite".
Le président de la Métropole a ensuite reconnu que c'est un "fait politique important et majeur quand 40 maires (46 en réalité ndlr) s'expriment ainsi". Mais a regretté des "propos excessifs parfois de quelques-uns, je pense notamment au président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, outranciers qui étaient ridicules et inacceptables".
Bruno Bernard a enfin tendu la main à ses opposants : "J'espère que les mois prochains, je pourrais être davantage présent dans les communes pour échanger avec les maires. (...) Il faut que nous avancions dans un respect mutuel des uns et des autres, et de nos compétences respectives".
Dans les faits, cela se concrétise par une mission confiée à la maire PS de Vaulx-en-Velin, Hélène Geoffroy, de réunir tous les maires de l'agglomération "pour voir quelles sont les modifications que nous pouvons apporter concernant les liens entre la Métropole et les élus". Ce qui pourrait aboutir à une modification du règlement intérieur de la collectivité "pour donner plus de liens" entre maires et exécutif.
Bruno Bernard veut également "apporter des subventions d'investissements aux communes pour certains bâtiments municipaux pour accompagner les hausses d'habitants.
Je souhaite qu'une enveloppe de plusieurs millions d'euros y soit attribuée dès 2022".
L'opposition ne lâchera pas ses revendications
Un geste salué par les frondeurs. Dans un communiqué de presse, Philippe Cochet, le maire LR de Caluire, et Marc Grivel, président du groupe Synergies, ont remercié l'élu écologiste pour ses annonces, "des premiers pas qui vont enfin dans le bons sens", mais tout en rappelant que "les maires restent vigilants quant à la mise en œuvre de ces engagements".
"Aussi, ils vont saisir officiellement Bruno Bernard pour réunir une conférence métropolitaine des maires pour renégocier la programmation pluriannuelle d’investissement afin qu’elle prenne bien mieux en compte les projets priorisés par les communes sur leurs territoires. Par ailleurs, le collectif des maires va poursuivre sa mobilisation pour obtenir, entre autres, une modification de la loi MAPTAM en faveur de la représentation de toutes les communes au sein du Conseil de la Métropole, afin de construire une véritable Métropole des communes et des citoyens", concluent les deux élus présidents de groupes d'opposition.
Ces maires revendiquent pour leurs propres interêts.
Signaler RépondreSortez sortez,
Signaler Répondreque des escrologistes Metropolexit doucexit
Signaler RépondreAu regard de leurs actes.
Signaler RépondreCette pseudo opposition, n'est composée que de pleutres !!!!!!!!
Hey les gars !!!
Plus que quelques mois et la présidentielle de 2022, signera l'acte de décès de votre parti !!!!!!!!!!!!!
Vous devriez avoir honte de votre énième trahison !!!!!!!
ATTENTION : il n'a tendu qu'une main, l'autre va leur mettre une nouvelle claque dans la gueule des qu'il pourra ! sont fourbes ces pasteques !
Signaler Répondreil faudrait rappeler au rentier comment se sont passes les elections de la metropole comme les villes en 2020 a cause de la pandemie ? 17% sur 32? votant donc ils ne representent pas les lyonnais Metropolexit
Signaler RépondreVoilà pourquoi notre pays régresse et n’évolue pas, au lieu de bosser ensemble POUR les citoyens ils se tirent dans les pattes, les effets pervers de la professionnalisation politique, cela doit cesser et on doit repenser cette métropole qui n’est pas efficiente, comme si nous n’avions pas un mille-feuille administratif on en rajoute, on peut être une équipe avec des avis contraires mais ils pourraient avoir le même objectif réussir ensemble ! C’est pas gagné :-)
Signaler RépondreLes droitos sont quand même vite geignards quand ils perdent au jeu démocratique. Ça parle sans arrêt de "décentralisation" de "renforcement des compétences des territoires", de "mises en concurrence des régions" mais dès que ça tourne en leur défaveur, cad quand le président de la collectivité n'est pas de leur bord, là subitement ce n'est plus une bonne idée.
Signaler RépondreAh ben, si c'est confié à la Geoffroy, c'est mort d'avance.
Signaler RépondreElle n'arrive même pas à s'occuper de sa commune (à part les stages de moto-cross pour les délinquants), comment voulez-vous lui confier cette mission...
Du grand n'importe quoi, en fait Bernard botte en touche.
Il n'y a eu, il n'y a et il n'y aura qu'une BB : cette personne qui avec ses qualités et ses défauts, a su sublimer sa vie en la mettant au service de la cause animale.
Signaler RépondreBravo pour la combativité des Maires face a l arrogance des Verts
Signaler RépondreAussitôt tout le monde met instinctivement la main dans sa poche , sur son portefeuille
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