On se souvient de la citation du président de la Métropole de Lyon Bruno Bernard sur le regard des enfants qui ne devait pas selon lui être "capté par de la publicité". Mais aussi de Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président en charge de la Réduction de la Publicité, qui "pleure de joie" sur Twitter à la vue du retrait de la pub Liligo du toit d’un immeuble à la Guillotière. Sans oublier enfin que Benjamin Badouard, président du groupe écologiste à la Métropole, a été le leader du collectif anti-pub Plein la Vue.
Bref, la publicité n’est assurément pas le dada des écolos, qui prévoient un Règlement local de publicité (RLP) assez restrictif.
Pourtant, c’est la bagatelle de 200 000 euros qui a été investi pour la promotion des Voies Lyonnaises par l’agence parisienne Spintank. Et même 268 000 euros selon un rapport présenté par l’opposition. Dévoilé en fanfare la semaine dernière à la presse, le dispositif qui remplace le Réseau Express Vélo a été également teasé en masse auprès du public.
Si vous avez circulé dans Lyon en septembre, vous avez forcément vu ses messages cryptiques sur fond de couleur, avec le symbole des Voies Lyonnaises et la date du 22/09/21, celle de la conférence de presse. Encore aujourd’hui, les posts sur Facebook sont sponsorisées. Ce qui veut dire que la Métropole paye le réseau social pour que leur message soit plus largement diffusé.
Alors ce lundi, l’opposition s’est amusée à faire remarquer "le profond paradoxe" de cette relation de l’exécutif vis-à-vis de la publicité. Pour le groupe de Gérard Collomb, "Inventer la Métropole de demain", c’est Marion Carrier, fraîchement promue et dont c’était le premier conseil métropolitain, qui a pris la parole.
"Une sur-communication ne cache-t-elle pas une crainte de manque d’adhésion au projet ?", a taclé l’adjointe au maire de Bron, qui s’étonne que "depuis un an, nous voyons plus que jamais des campagnes de communication de la Métropole et la ville de Lyon sur les panneaux publicitaires".
Un "puits sans fond"
Suivait Doriane Corsale, élue LR, qui revenait sur d’autres dépenses complémentaires comme 80 000 euros pour communiquer sur les activités estivales, 200 000 euros sur la mise en page d’un magazine et 200 000 euros pour sa distribution, ainsi que 200 000 euros pour les réseaux sociaux. "De la communication, parfois même de la propagande", regrettait-elle, estimant que "ce qui est inquiétant, c’est que les dépenses de communication sont un puits sans fond".
"Profitez-en bien, car avec votre choix de modifier le règlement local de publicité pour supprimer les panneaux publicitaires, comment allez-vous faire pour poursuivre cette communication à outrance ?", concluait Doriane Corsale.
Emeline Baume, la 1ère vice-présidente de la Métropole qui remplaçait Bruno Bernard, parti accompagner le déplacement d’Emmanuel Macron, a souhaité leur répondre : "Il est question de communication institutionnelle et pas de publicité commerciale. Nous avons besoin de positionner dans le paysage des citoyens la Métropole de Lyon, ce qu’elle fait et ce qu’elle ne fait pas".
Fabien Bagnon, vice-président aux Mobilités Actives, qui gère donc le dossier des Voies Lyonnaises, a estimé que le montant de 268 000 euros était faux, et qu’il valait mieux parler de 200 000 euros. L’élu écologiste s’est dit "surpris que vous polémiquiez sur un sujet extrêmement consensuel".
Les voies lyonnaises sont les vaches à lait du budget métropolitain. Des miettes pour les autres besoins !
Signaler RépondreIls devraient remplacer les panneaux publicitaires, leur grand lubie, par d'immenses affiches placardées partout portant la mention "ON A RAISON" , côté méthode Coué, ce serait encore bien plus efficace! :-D
Signaler RépondreCette municipalité et cette métropole qui sont vraisemblablement toutes deux sur un nuage, ne procrée que des conneries une par jour.
Signaler RépondreVouloir tout supprimer sans comprendre et sans concertation cela s'appelle une DICTATURE ... Continuez pendant que vous en avez la possibilité , car à un moment il vous faudra commencer à réfléchir POURQUOI...
"Bande d'incapable de bon à rien "
Sauf que les écolos nous ont fait une morale pas possible concernant la pub, ceci explique cela, faut suivre :-)
Signaler RépondreA vous lire on dirait que c'est la première fois que des élus font de la publicité pour leur idées; ne connaissez-vous pas un certain Wauquiez, Laurent de son prénom ?
Signaler Répondre« Il est question de communication institutionnelle et pas de publicité commerciale » on pourrait décliner à «l’infini » et jouer sur les mots une pub reste une pub il faut être cohérent et s’appliquer à soi-même ce qu’on exige des autres c’est le minimum :-)
Signaler Répondrele logo c’est l’infini qui se la met profond
Signaler RépondreVieux principe de gauche; Faites ce que je dis mais surtout pas ce que je fais
Signaler Répondre"Sans oublier enfin que Benjamin Badouard, président du groupe écologiste à la Métropole, a été le leader du collectif anti-pub Plein la Vue"
Signaler Répondre"Fabien Bagnon, vice-président aux Mobilités Actives" (ex président de la ville à vélo).
Quand on vous disait que les associations qui distribuaient bons et mauvais points aux candidats de la campagne municipales étaient toutes parfaitement indépendantes on ne vous mentait pas !
Vivement une étude scientifique de Greenpeace vantant les bienfaits des Voies Lyonnaises !
Excellente réponse d'Amélie Baume :
Signaler Répondre"Il est question de communication institutionnelle et pas de publicité commerciale"
Et oui chers pollueurs crypto-fascistes, quand dans l'argent est dépensé à fonds perdu pour de la pub ce n'est plus de la pub !
Bravo Emilie ! Avec cet argument aussi intelligent que clairvoyant j'espère que Sandy Rousseau vous réservera un bon ministère !
Séverine Rousseau Présidente !
Excellent.
Signaler RépondreLes couleurs changent mais les mauvaises habitudes non
Signaler RépondreLe green business est au pouvoir et s'en donne à coeur joie !
Au fait combien le bilan carbone de cette plaisanterie ?
Depuis l affare Urba la prudence et la dissimulation sont de mises. A ce titre le socialisme est toujours vivant et les manipulations d argent sont des puis saint fons ...
Signaler Répondre268000. € pour avoir un logo qui nous fait penser a des lunettes Encore Bravo la secte des pasteques Et en plus ils font appel a une boite parisienne il me semble que c est bien cette metropole qui a supprime une subvention pour la fintech lyonnaise stephanoise et financer une equivalente parisienne pour 80000. € dont une des membres est la premiere vice presidente du rentier Bernard Metropolexit
Signaler Répondrevoila la confirmation des depenses sans compter au sein meme de la metropole les langues commencent a parler sur leur facon de depenser sans regarder et que ce Mr Bagnon soit surpris qui pour luimest un sujet consensuel mais il faut qu il sorte de sa bulle du tout velo qu ils demandent aux personnes qui viennent travailler tot le matin aux PMR aux pietons et aux lyonnais tout court que vous essayez d ameliorer les pistes ok mais pas systematiquement en supprimant des voies nous voyons tous les matins les taux de bouchons qui explosent alors qu il y a beaucoup de personnes qui font du teletravail d ailleurs avec leur 30 km qui va arriver l annee prochaine cecic n est pas de l ecologie mais juste pour nous faire chier et qui peut reellement dire que les 30 km sont rrespectes c est impossible sur le soir depenser de l argent pour nous mettre des panneaux pour cyclistes la nous avons reellement une pollution visuelle Metropolexit
Signaler RépondreFacile à interpréter : il représente le processus de décision de la Métropole
Signaler RépondreCa prône la proximité et on consulte à Paris, C'est la deuxième fois ! Il existe à Villeurbanne le pole PIXEL pour pondre un logo . Entre nous le test du couillon suffit pour comprendre que la signification de ce hiéroglyphe moderne est incompréhensible. C'est pour des lunettes !
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