L'association No Ghetto, créée pour s'opposer à la construction d'un nouveau collège à Vénissieux, estime que ce projet n'est pas bon pour la mixité. "Les habitants pauvres vivent à proximité du futur collège. Automatiquement, ce sont leurs enfants pauvres avec des difficultés qui vont y être scolarisés", constate Farid Ben Moussa, secrétaire de No Ghetto.
Porté par la Métropole de Lyon et la vice-présidente à l'Education Véronique Moreira, le collège pourra-t-il attirer des adolescents qui ne vivent pas dans les quartiers ? "La Métropole a évoqué des options intéressantes pour les futurs élèves. J'ai vu l'option cirque. Je ne pense pas que ça puisse rapporter du travail plus tard", se moque Farid Ben Moussa.
Celui qui est également élu d'opposition à Vénissieux fait un constat simple sur les banlieues : "500 millions d'euros ont été déversés sur le plateau des Minguettes. Pour quel bilan ? Davantage de séparatisme, de problèmes, de délinquance. On a fait tous les tests qui existent, ils peuvent mettre un collège plaqué or, les problèmes seront toujours identiques.
La seule chose qui marche pour donner des chances aux enfants de quartiers, c'est de créer de la mixité sociale et scolaire. Et ça ce n'est pas possible de le faire dans nos quartiers".
Invitée récemment dans les Coulisses du Grand Lyon, Véronique Moreira s'est engagée à mettre en place un indicateur de mixité et d'origine ethnique, conformément aux attentes de No Ghetto. "Si elle l'utilise aujourd'hui, elle ne fabrique pas son collège à Vénissieux. Mettre que des enfants pauvres à un seul endroit, ça ne va pas marcher, ça n'a jamais marché", conclut Farid Ben Moussa.
Les Coulisses du Grand Lyon sont à retrouver tous les jours à 12h sur LyonMag.com et sur la chaîne Youtube de LyonMag.
Si un jour on estime que les statistiques peuvent mesurer des inégalités pour lutter contre, elles pourraient bien finir par être autorisées et finir d'importer le modèle US.
Signaler RépondreLa mixité à déjà été essayée à plusieurs reprises, dont plus récemment dans écoles élémentaires à la Duchère. De nouveaux bâtiments ont été construits pour attirer de nouveaux habitants de divers horizons.
Signaler RépondreRésultat, la mixité n'a durée que 2ans. Beaucoup d'enfants ont été retirés.
Il est tout à fait normal de vouloir le mieux pour son enfant, donc de l'éduquer afin qu'il respecte les institutions et ses voisins en général. Le mettre dans un lieu ou le respect n'existe pas... Ca n'a pas de sens
Pourquoi les classes populaires sont à l'est...et les classes aisées à l’ouest...?
Signaler RépondreC'est simple c'est le prix de l’immobilier qui fait la discrimination ...et ce dans toutes les agglomérations...
"un indicateur de mixité et d'origine ethnique"
Signaler RépondreLe FN aurait sorti un truc pareil, les partis de gauche se régaleraient.
Pour rappel, les statistiques ethniques sont interdites en France, même si c'est motivé par les vertueuses idées d'une classe politique dans le déni depuis des décennies.
Je sais bien que les politiques ne connaissent pas très bien les lois, si ce n'est lorsqu'il s'agit de les contourner pour leurs bénéfices personnels (coucou les micro-partis...) mais bon, de là à se ridiculiser de manière si évidente...
Autre solution : Construire le collège et s'assurer que les parents jouent leur rôle...
Signaler RépondreLe vrai problème, ce n'est pas l'accumulation de pauvreté. Mais d'autre chose. Mais chut.
Signaler RépondreIl veut une mixité dont nous ne voulons pas.
Signaler RépondreJe ne suis pas parti de Vaulx, nous en avons été chassé par des racailles.
Et après il s'étonne que ça devienne Banlieue 13.
Les juifs et les blancs sont chassés des banlieues et après on parle de mixité ?
Pour schématiser, c'est clair qu'on ne va pas demander à un Jean-Edouard qui habite le 6e à Lyon d'aller au collège aux Minguettes. Et ses parents n'ont pas envie de déménager là-bas...
Signaler RépondreSoit on ne construit pas de collège et ça va ruer dans les brancards, les assoc. et Cie.
Soit on le construit mais les habitants se mettent à éduquer leur enfants comme ils devraient le faire (...) avant de les envoyer à l'école.
Soit on le construit sans que les parents fassent leur job parental comme d'habitude et ça ne fonctionnera pas.
Oui, oui, oui et oui !
Signaler RépondreJ'ajoute que nombre de personnes qui pourraient prétendre à un logement social s'autocensurent et ne déposent même plus de dossier pour "éviter les problèmes"...
une option cirque cohérent car lorsque nos politiques se rendent en banlieue on a le sentiment qu'ils visitent un zoo,mais de qui se moque t'on.
Signaler RépondreC’est trop facile comme argument surtout a ne vouloir toujours pas faire un retour d’expérience qui permettrait une meilleurs appréhension afin de ne pas reproduire le même schéma ! Que c’est-il réellement passé ? Fut une époque ou dans les HLM il y’avait une réelle mixité, les ouvriers de toutes origines, de toutes religions vivaient ensemble en très bonne intelligence et avec une solidarité un respect de «classe » la classe laborieuse qui rêvaient d.un autre avenir pour leurs enfants, petit à petit vers les années 80 -90 des voyous ont investi les HLM avec des revendications communautaristes et l’installation des trafics sans que l’état ne réagisse et parce que «sous traiter » les banlieues arrangeait bien les politiques. Deux choix s’offraient accepter et entrer dans la communauté ou alors refuser et là vous aviez une vie infernale et une assignation soit a entrer dans le moule soit déguerpir ! Commençons par réinvestir ses territoires où l’état la république c’est fait éjecter et ensuite on pourra réellement envisager une mixité qui tire vers le haut et non l’inverse. A force d’être dans le déni et de refuser d’accepter la réalité aucune chance que cela évolue, qui a envie de mettre son gamin dans un établissement ou le niveau est a la hauteur des prosélytes ? Soyons sérieux et honnête une seconde ceux qui vous parlent mixité sont les premiers à mettre leurs enfants dans le privé :-)
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