L’exécutif écologiste de Grégory Doucet a soumis au vote la création d’un "comité consultatif de déontologie et de transparence des élus de la Ville de Lyon". Ce nouveau comité extra-municipal, porté par Chloë Vidal (adjoint en charge de la Démocratie Locale) et Laurent Bosetti (adjoint en charge de la promotion des Services Publics), sera avant tout "une instance de sensibilisation qui vise à prévenir les risques juridiques auxquels peuvent s’exposer les élus, parfois bien involontairement".
Si sur le principe cette idée semble convenir à tout le monde -le délibéré n’a d’ailleurs pas fait l’objet de "vote contre"- son fonctionnement a fait grincer quelques dents dans l’opposition. Etienne Blanc, le chef de la droite à Lyon, a proposé un amendement qui allait dans le sens d’une ouverture des saisines à tous les conseillers municipaux. "Pour que ce comité ait du sens, il faut qu’il puisse être saisi par chacun d’entre nous. Or, dans le règlement que vous présentez, il n’y a que vous (le maire de Lyon, ndlr) qui pouvez le saisir", a déclaré l'ancien avocat en pleine séance.
"Cette lecture littérale ne rend pas compte de la réalité car elle fait abstraction des spécificités de son fonctionnement", a répondu Chloë Vidal. "L’ensemble des groupes politiques étant représenté à ce comité, et cela même à votre demande je vous le rappelle, ils peuvent donc saisir le comité par le biais de leurs représentants", a-t-elle poursuivi. Elle a conclu en exprimant son regret qu’Etienne Blanc ait appelé "si tardivement à des modifications".
Après cela, la parole fut donnée à Yann Cucherat, représentant du groupe Pour Lyon. "Les propos partisans de monsieur Bosetti jettent un froid", a déclaré le protégé de Gérard Collomb en référence aux allusions à Nicolas Sarkozy et à François Fillon lors de son plaidoyer. A cela Etienne Blanc a voulu rappeler à la gauche unie qu’ils n’étaient eux non plus pas exemptés de dérives dans leurs rangs en mentionnant les noms d’Éric Piolle et de Jean-Luc Mélenchon.
L’amendement fut, quoi qu’il en soit rejeté et la création du Comité consultatif accepté, avec 55 voix pour et 0 contre, tel qu’il a été imaginé par l’exécutif. Il sera donc composé d’élus de tous bords, de magistrats, d'universitaires, d'un citoyen engagé dans l'action publique et d'un professionnel de l'administration publique. Il définira lui-même son ordre du jour et son règlement, il ne pourra être saisi que par le maire de Lyon.
Sûrement un "truc" pour s'auto-amnistier en cas de délit.
Signaler RépondreEncore un coup de com. Si nos bons écolos peuvent bien placer en plus quelques amis, ils seront contents
Signaler RépondreAprès la révolution française, les élus de l'assemblée du peuple devaient rendre compte aux français de chaque centimes dépensés. Depuis, c'est le flou, et lorsqu'on réclame de la transparence, l'objection des associations loi 1901 (partis politiques), c'est de dire que nous ne sommes pas des anglos-saxons. Si seulement concernant le multiculturalisme ils pouvaient se le rappeler.
Signaler RépondreDéontologie !!!!
Signaler RépondreMouarf ...... ces illuminés qui veulent légaliser le cannabis !
LOL
Mais c'etait pour les Tee shirts
Signaler Répondreà 55-0 : cela semble effectivement disputé
Signaler RépondreUn titre encore plus ronflant que ceux du PS: "comité consultatif de déontologie et de transparence des élus"
Signaler RépondreEn gros les habitants de Lyon avec leurs impôts vont payer un groupe qui va s'occuper de la mise en conformité des détournements d'argent et autres des élus escrologistes !
Signaler RépondreDe pire en pire...