Le maire écologiste pouvait ainsi se rendre compte des résultats de la première phase de restauration de l'église, qui a "permis de rendre sa splendeur à quelques-unes des pièces architecturales et ornementales les plus magnifiques de l’édifice".
Grégory Doucet n'était pas venu les mains vides puisqu'il a souhaité poursuivre le travail engagé. L'édile a donc signé la convention pour lancer une seconde phase de travaux "afin de disposer d'un patrimoine à l'éclat retrouvé".
Propriété de la Ville de Lyon et classée au titre des Monuments historiques en 1911, Saint-Bruno-les-Chartreux connaît plusieurs étapes de restauration depuis les années 1990.
Engagée en 2018, la première phase aura coûté 1,7 million d'euros, pris en charge par la Ville, l'Etat et le mécenat.
Les travaux à venir débuteront au 1er trimestre 2022 et doivent se conclure mi-2023. Ils concerneront les couvertures, les façades du choeur et du chevet et les cinq chapelles latérales encore jamais restaurées. Cette fois, ce sont 2,3 millions d'euros qui seront débloqués.
A noter enfin que la convention patrimoine 2019/2024 concernera également les restaurations de la façade principale de l'église Saint-Bonaventure (2e arrondissement), de l'église Saint-Irénée (5e arrondissement) et de l'intérieur de l'église Saint-Nizier (2e).
Pour l’heure, les conditions atmosphériques peu engageantes ont empêché que la cérémonie d’inauguration de la rénovation de la façade de l’église (réalisée en 1870 par l’architecte Louis Saint Marie Perrin) se déroule dans la cour, mais la satisfaction de tous les participants était palpable. Et quand Grégory Doucet a pris la parole, il l’a fait pour rappeler au nom des Lyonnais et à titre personnel combien l’avancement des travaux l’avait réjoui.
Il est vrai que par le fameux procédé du avant/après, l’architecte en charge de la rénovation de la façade, Renzo Wieder, a bien montré au public rassemblé dans l’église, ce que les passants et curieux des beautés architecturales lyonnaises avaient pu gagner à la restauration. Les lasers à infrarouge et autres techniques employées ont complètement transformé une façade qui avait été peu à peu envahie par des croûtes noires que l’équipe a fait disparaître, restaurant notamment la statue de Saint Bruno.
Reste à faire venir des visiteurs en nombre : "100 000 visiteurs en 15 ans c’est bien, mais ça ne nous suffit pas", a martelé Marie-Claude Dumont, présidente de l’association Eglise Saint Bruno. Elle a donc l’intention d’agir auprès d’Only Lyon de manière à ce que l’église fasse partie d’un circuit de visite baroque qui se terminerait par la chapelle de la Trinité après être partie de la Croix Rousse. Un miracle supplémentaire est sans doute possible puisque le maire de Lyon, l’écologiste Grégory Doucet et le Préfet républicain Pascal Mailhos se sont déjà retrouvés au premier rang, côte à côte, dans une église très catholique.
Un jour peut-être, la "nouvelle génération" se rendra compte que l'inculture et l'ignorance sont des drames de société. Passer toute la journée les yeux rivés sur l'écran de son portable, lecture qui ne laisse rien et empêche de réfléchir, regarder en boucle des séries de télé réalité sans aucun intérêt sont des attitudes passives. Ne jamais ouvrir un livre de sa vie est aussi un marqueur certain de décadence. C'est un non-choix qui amènera rapidement à un retournement de situation salutaire. Il suffit d'attendre une "nouvelle nouvelle génération".
Signaler Répondre100,000 visiteurs en 15 ans, ça en fait 20 par jour. Si on retire les grenouilles de bénitier, le bedeau, le sacristain, l'employé de la mairie qui passe le balai. la sœur tourière qui ouvre et ferme il ne reste plus grand monde.
Signaler RépondreDes comme ça, il y en a des centaines, aucun charme, aucun cachet.
Et en plus. intégrée dans un complexe scolaire.
Ecoutez. c'est la nouvelle génération qui n'a rien à cirer ni de l'histoire ni de l'art baroque.
Signaler RépondreTout ce qu'on voit, c'est une grosse perte d'argent mieux dépensé pour d'autres besoins d'une plus grande utilité sociale.
On a bien payé la toiture du quai Tilsitt...
Signaler RépondreCet édifice, classé monument historique depuis 1911, est l'un des plus beaux exemples de l'art baroque à Lyon. Cette tranche de travaux et celle à venir ont été financées en grande partie par des fonds privés issus du mécénat. Le patrimoine de cette qualité comme tant d'autres à Lyon fait que le tourisme est très développé dans notre ville; qui dit tourisme dit création d'emplois, recettes fiscales et retombées économiques. On peut très bien visiter ces lieux sans être croyant; il suffit d'être un peu cultivé et s'intéresser à l'histoire.
Signaler Répondreho,putaing!!...le boulet..............
Signaler RépondreCa me rappelle Jean Tiberi qui faisait restaurer les églises de Paris... Je me souviens.
Signaler RépondreC'est juste que ce bâtiment est très moche, sans aucune originalité. Et ça coûte une blinde
Signaler RépondreUn sage qui crie dans le désert des fous... et ne lui revient que le son du silence.
Signaler RépondreBah si on exécute la loi de 1905,ca serait bien de l’appliquer aussi pour les autres religions !!!!ne vous servez pas des lois,seulement quand elles vous arrangent !!!
Signaler RépondreIl faut que Mr Doucet garde les sous, pour ensuite les donner aux prêtres, qui vont en avoir grandement besoins vu ce qu'il se profile pour eux...
Signaler Répondremieux vaut le raser et utiliser le terrain pour construire quelques HLM. trop de mal logés à Lyon.
Signaler RépondreCertes propriété de la ville de Lyon mais utilisée par la communauté catholique, il faudrait verser un loyer décent à la ville de Lyon le Vatican est blindé de fric, il n' a qu à voir les propriétés de l église sur la métropole lyonnaise
Signaler RépondrePour les ignares dans la loi de 1905 qui definit la laïcité l'entretien des églises est à la charge du maire. Il a fallut faire quelques concessions !
Signaler RépondreSi ils retrouvent mon ballon 🎈 Goldorak sur la toiture envoyé par mégarde sur le toit en 1979 merci de le laisser à l'hôtel de Ville
Signaler RépondreJe vois que les commentateurs ne savent pas lire.
Signaler RépondreLe texte dit:
"Propriété de la Ville de Lyon et classée au titre des Monuments historiques en 1911, Saint-Bruno-les-Chartreux".
Donc ce n'est pas le Vatican qui est propriétaire, mais la ville de LYON.
Ensuite, arrêtez les amalgames Le rapport entre un bâtiment historique et des prêtres désaxés .Toutes les religions ont quelques chose à se reprocher comme l'humanité et les êtres humains.
Le " wokisme"et la cancel culture, sont pour les gens rétrécis du cerveau qui ont oublié de s' instruirent ( ou une mode comme les hippies) .
conclusion : les enfants vont continuer à souffrir, tout va bien aux yeux des 'autorités' à Lyon. on verra Doucet en tête de la procession du 8 décembre, un événement que j'espère sera interdit par le préfet.
Signaler RépondreEn lisant ces chiffres :
Signaler Répondre"Engagée en 2018, la première phase aura coûté 1,7 million d'euros, pris en charge par la Ville, l'Etat et le mécenat....
Les travaux à venir débuteront au 1er trimestre 2022 et doivent se conclure mi-2023.... Cette fois, ce sont 2,3 millions d'euros qui seront débloqués."
on ne peut pas cacher son sentiment de scandale face à la duplicité du khmer vert qui soutien ces dépenses absurdes pour un monument religieux mieux destiné à être rasé que conservé sur le fond de la pédocriminalité endémique dans l'église catholique en France. mais Doucet a besoin de ses 'soutiens', peu importe leur idéologie et leur vacuité éthique.
Laïcité à 2 vitesses…
Signaler Répondre