Une conférence de presse s’est tenue pour l’inauguration officielle de la résidence Château-Gaillard, rue Michel-Dupeuble, officieusement ouverte depuis juin. Au total, 139 logements adaptés à des publics précis sont proposés, alors qu’un bâtiment central accueille une salle de restauration et des salles communes d’activités. La réhabilitation du site aura duré 11 ans, pour un coût des travaux estimé à 21 millions d’euros.
Des logements "d’une part pour un public femme avec ou sans enfant, et d’autre part pour accueillir un public sans-abri de personnes isolées ou de petites compositions familiales" selon la Métropole de Lyon. Vingt appartements sont aussi mis à disposition pour des jeunes sortants d’un service d’Aide Sociale à l'Enfance, dix logements sont par ailleurs réservés aux joueuses de l’ASVEL. Enfin, l’association d’aide aux migrants Forum Réfugiés-Cosi pourra aussi accueillir cinquante personnes sur le site.
Alors que des prises de paroles pour présenter le projet collaboratif étaient en cours, avec le maire de Villeurbanne Cédric Van Styvendael ou encore le président de la Métropole Bruno Bernard, des militants ont tenté de perturber la réunion. Ces derniers, du collectif « les expulsés de Feyzin » ont déployé une banderole, hurlé des slogans dans un mégaphone et a collé des affichettes. La réunion a néanmoins pu se poursuivre malgré certaines personnes qui tapaient contre les vitres de la salle. La police n’est pas intervenue, aucune interpellation n’a donc été menée malgré le fait que les manifestants auraient finalement réussi à entrer dans la salle sans commettre de violence. Les élus sont partis sans pouvoir véritablement dialoguer avec les membres du collectif.
Dans un communiqué, les individus ont expliqué qu’ils souhaitaient ainsi "rappeler la réalité de "l'hospitalité" de la métropole : deux expulsions illégales de bâtiments vides depuis de nombreuses années et inutilisés en moins d'un mois alors qu’aucune solution n’a été proposée aux expulsés de Feyzin". Les militants rappellent aussi leurs revendications : "un logement digne, immédiat et pérenne pour tous les expulsés de Feyzin".
Bonjour
Signaler RépondreC'est comme si ils tiraient sur l'ambulance ...
C'est à dire ?
Signaler RépondreLes vrais pauvres, les clochards français peuvent crever.
Signaler RépondreLa priorité est pour... toujours les mêmes.
"... La réhabilitation du site aura duré 11 ans, pour un coût des travaux estimé à 21 millions d’euros..."
Signaler RépondreMoi j'habite juste à côté, j'apprend cet événement qui c'est passé en katimini, et je peux vous confirmer que ce qui c'est passé pendant 11 ans n'est pas vraiment conforme à ce qui est décrit ici !
D'autant plus qu'il y a 11 ans, la Mairie et la Métropole n'étaient pas ce qu'elles sont actuellement.
En fait, ce qui c'est passé, c'est que rue Château gaillard, il y avait une maison de retraite dans un grand parc, gérée par la ville de Villeurbanne.
Cette maison à été reconstruite une rue plus loin, rue Dupeuple, et les résidants sont passés de l'ancien au neuf avant l'été.
L'ancien est resté vide, inanimé et sans travaux quelques mois, des réfugiés afghans y ont été logés sous haute surveillance le temps d'une quarantaine, les dealers ont trouvé le coin "agréable" et assez dessert pour installer leur drive, et un beau jour la Mairie et la Métropole, en grande pompe, ont imaginé une utilité pour ces logements des années 60 déserts depuis plusieurs mois.
Mais prétendre que c'est le résultat de 11 ans de travaux, chapeau !
L'ancienne résidence n'a eut aucune réhabilitation que se soit.
Par contre, on ne peux pas critiquer le fait que ces locaux soient utilisés à des fins utiles et solidaires plutôt que squattés par n'importe qui.
D'autant plus que les dealers sont de plus en plus actifs dans le quartier et en recherche de lieux désaffectés pour leur "commerce".
C'est un vrai cauchemar de voir la réalité de notre système économique à 100 m de la mairie emblème de notre entreprise , et surtout faut laisser la surprise aux gamins sinon ils vont aller vers une autre philosophie de vie
Signaler RépondrePropose qu on preleve 20 % des revenus des militants afin de financer la location d appartement pour y loger les expulsés de Feysin. Et si possible que ces logements se situent dans les immeubles des militants.
Signaler RépondreCar ai remarqué une chose chez bons nombres de ces, militants, et autre samaritains, c est que bon nombre refuserait d avoir ces réfugiés comme voisin proche.
Facile d etre solidaire avec le fric des autres.
Ils devraient récupérer les individu qui squattent sous les voûtes de la gare Jean mace cela fera moins dégueulasse marre de voir tous les matin lorsque je pars au boulot des personnes chier entre les bagnoles ou en train de pisser lorsque les parents amènent leurs gosses à l école ou en creches
Signaler RépondreLes expulsés de feyzin ont une partie qui les accueille à bras ouverts
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