Et pour cause, c'était pour eux le retour, enfin, d'une séance en présentiel, après de longues et interminables réunions en visioconférence.
Mais ce qui devait être un moment un peu plus convivial et propice au travail a rapidement tourné au vinaigre. Le président EELV Bruno Bernard a effectivement mouché son opposition, en déclarant dès l'ouverture : "Je ne traite pas avec les conseillers métropolitains d'opposition", rajoutant, face à la colère immédiate de ses opposants : "Vous avez l'air de ne pas comprendre".
Résultat, l'ensemble des groupes d'opposition a réclamé et obtenu une suspension de séance, avant de donner une conférence de presse commune. "Il nous prend vraiment pour des demeurés", s'est emporté Philippe Cochet, maire LR de Caluire-et-Cuire.
"On a eu affaire à un comportement hautain et extrêmement méprisant. Il n'a absolument pas compris ce qu'était la collectivité. On a tous été élus au suffrage universel, donc il n'a pas le droit de dire qu'il ne tient pas compte de notre avis. Ce n'est pas démocratique !", a rajouté Louis Pelaez, président du groupe Inventer la Métropole de demain.
David Kimelfeld, ancien président de la collectivité, était aussi présent sur le parvis de l'Hôtel de la Métropole pour dire tout le mal qu'il pensait de Bruno Bernard. "Sa marque de fabrique c'est "je ne tiens pas mes engagements" et "j'humilie les conseillers métropolitains". Quand on est président d'une Métropole, il faut de l'autorité mais pas de l'autoritarisme. Et Bruno Bernard ne fait pas la différence entre les deux. Il pratique sa gouvernance avec un autoritarisme totalement débridé. Au lieu d'avoir un message de bienvenue pour le retour du présentiel, on prend une gifle aller-retour".
Philippe Cochet reprenait en rappelant que la fronde des maires qu'il conduisait, avec la menace du Métropolexit, avait poussé le président écologiste à leur tendre la main au dernier conseil métropolitain, avec un discours d'ouverture : "Il ne peut pas y avoir de distorsion entre le discours et la réalité. A l'arrivée, il a fermé le dialogue. On ne peut pas fonctionner comme ça. Une institution aussi importante que la Métropole de Lyon ne peut pas fonctionner avec une négligence et un mépris total des oppositions. Il arrive que l'opposition dise des choses intéressantes".
Et Marc Grivel, du groupe Synergies, de conclure : "Les maires sont mis à l'écart et ne participent plus dans l'esprit à la construction de cette Métropole".
Bruno Bernard doit s'exprimer à son tour en début d'après-midi.
alors la , je ne comprends pas.
Signaler Répondrepourquoi bernard qui n'est pas un demeuré , aurait balancé comme ca, sans raison, cette phrase :
"Je ne traite pas avec les conseillers métropolitains d'opposition" ?
Existe t'il des images de cette réunion ?
Parce que là , j'ai clairement l'impression que l'article masque une partie des choses , que tout n'est pas écrit.
En tout cas tout le contexte qu'un journaliste honnête devrait rapporter pour expliquer ce qui a amener bernard à prononcer une phrase pareille...
Je trouve la présentation douteuse, serieusement.
Et je ne suis pas du tout pro bernard et encore moins pro doucet
Surprise Bernard est un totalitariste autoritaire!
Signaler RépondreVotez contre les écologistes en 2026! Il faut se débarrasser de ces fous furieux!