Comme son nom l'indique, " Sur la piste des Sioux" est consacrée à ceux que l'on appelle, à tort, les "Indiens d'Amérique". En effet, si vous pensiez en apprendre plus sur le mode de vie des "Indiens", il faudra rebrousser chemin.
Ici, on s'attardera sur leur représentation à travers l'oeil occidental et européen. Et pour faire les choses bien, le musée des Confluences s'est associé au CREDOC pour réaliser une enquête auprès des Français : "quelle est leur vision de 'l'Indien' ?". Pour une majorité de Français, les Sioux fument le calumet de la paix, chassent le bison, sont nomades, dansent autour du feu : tout cela est dû à l'entretien d'un cliché par les Wild West Show, les romans et le cinéma.
"On a cherché à le pister ce cliché. On voulait l'interroger puisqu'il est encore bien présent (...) l'idée c'est d'aller à la quête de cette construction iconographique", explique Yoann Cormier, chef de projet de l'exposition
C'est le sens de la première scène exposée, un spectacle grandiose et immersif accompagné d'une phrase introductive, "une certaine image de l'Indien d'Amérique".
Place ensuite à une exposition de 158 pièces utilisées dans les spectacles du Wild West Show, popularisés en Europe par le célèbre Buffalo Bill. Coiffes, bijoux, tomahawks, peintures et photos : "c'est une collection unique au monde", selon le propriétaire François Chladiuk. Pour Yoann Cormier, "dans la scénographie de Buffalo Bill, même les défaites américaines face aux Indiens avaient des airs de victoire".
Attention, là encore, ce ne sont pas des costumes de l'époque pré-colonisation qui sont exposés mais bien des parures utilisées dans les tournées théâtrales de la fin du XIXe et début XXe siècle.
Ensuite, place aux fameux "Romans de l'Ouest". Une fois de plus, l'exposition veut montrer aux visiteurs la manière dont a été construit l'imaginaire collectif par la propagande américaine.
Hollywood prend également sa part : les films de Kevin Costner et de John Ford sont projetés en fin de parcours pour permettre aux spectateurs de les regarder avec un oeil nouveau.
La visite se fait en 30/40 minutes, les tarifs vont de la gratuité pour les étudiants à neuf euros pour les adultes.
Léo Mourgeon
Ça serait bien si Larousse revoit sa définition péjorative du mot Apache
Signaler RépondreHugh
Signaler RépondreDans le dictionnaire la définition de "Apache" a longtemps été un point de vu péjoratif occidental, il serait temps de rectifier ça!
Je préfère les Commanches !
Signaler RépondreHugh !
Signaler RépondreSeul les européens ont massacres les indiens d’Amérique !!
Signaler RépondreÇa s’appelle se cultiver. Personne t’oblige.
Signaler Répondre"Ici, on s'attardera sur leur représentation à travers l'oeil occidental et européen"
Signaler Répondre=> En même temps ils voudraient qu'on ait quelle vision?
Seuls les européens se sont intéressés à tous les peuples du monde (il n'y a d'anthropologue qu'occidentaux), et au bout du compte des sociologues subventionnés à deux francs viennent nous expliquer que du coup on a une vision biaisée parce qu'on est extérieurs aux civilisations en question.
En quoi c'est un problème que la vie des Indiens ait été un peu romancée et vendue à travers un imaginaire pas forcément fidèle à la réalité?
En quoi c'est un problème que 99% des gens n'aient pas que ça à faire d'apprendre la vie réelle des Sioux et préfèrent lire Tintin en Amérique?
Lâchez nous un peu!
une expo déja servie -alors le réchauffé a 9Euros ; non merci
Signaler Répondreparfait pour les visites par les ecoles .