Ce jeudi matin, la presse avait été conviée pour un point d'étape des travaux en cours dans le Musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon. Lancé en novembre 2020, le chantier est encore en pleine activité.
Pour le moment un monstre de fer, avec un échafaudage de 25 mètres de haut enveloppe la partie dédiée aux arts décoratifs. Des Lyonnais habitaient ce chic bâtiment de la rue de la Charité, dans le 2e arrondissement, qui va bientôt accueillir les 36 000 pièces du musée sauvé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour Esclarmonde Monteil, la directrice des lieux, le site "entame aujourd'hui sa renaissance puisque le bâtiment avait beaucoup vieilli. Il a fallu respecter les règles les plus strictes de respect du patrimoine, et d'importantes recherches, pour reproduire au mieux ce qui avait été créé à la base par Jacques-Germain Soufflot".
La façade du bâtiment est presque terminée en cette fin octobre, il reste néanmoins quelques fenêtres à changer avant d'attaquer l'intérieur de la bâtisse. Mais déjà, le résultat est épatant, des garde-corps dorés à la feuille d'or à la toiture où des cheminées ont été élevées, le Musée des Tissus et Arts décoratifs semble commencer à retrouver de sa superbe. D'autant que les accès du complexe ont été sécurisés, pour éviter toute mauvaise surprise.
A l'intérieur, ce n'est pas la même limonade. Les responsables du musée doivent encore abattre un important travail pour déterminer à quoi ressemblera le cheminement des futurs visiteurs. Tapisseries tissées ou en bois, imposantes cheminées ou encore parquets détériorés, il faudra faire des choix sur ce qui sera conservé ou non.
Une superficie totale de 14 000 m2 sera finalement proposée au public, y compris évidemment les personnes à mobilité réduite. Ce qui représente le double comparé à la surface d'avant les travaux.
Prochainement, c'est le Musée des Tissus qui connaitra d'importants changements avec notamment la création d'une facade très moderne, "faite de lames de verre" d'après l'architecte Magalie Perrin. Un renouveau imaginé par le célèbre Rudy Ricciotti. L'autre partie du chantier est ainsi programmée dès 2023, pour une livraison pour le moment prévue en 2026. A l'intérieur des deux musées regroupés, ont retrouvera évidemment des expositions temporaires et permanentes, mais aussi des espaces de recherche et travail.
Un coût total compris entre 50 et 60 millions d'euros, financé par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, est avancé.
J.D.
Plongée dans la mousseline ?
Signaler RépondreTotalement d’accord M. Totor !
Signaler RépondreJe crois que c'est la 1ère fois où la Région a servi à quelque chose d'utile, qui perdurera, et dont les lyonnais pourront être fière. Bravo la Région pour le coup, que les autres qui cramaient l'argent public comme s'il était le leur ne soit pas oubliés.
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