Il faut avant tout prendre de la hauteur pour découvrir ce secret bien gardé. Le toit du centre commercial de la Part-Dieu accueille en effet une safranière urbaine ; une première pour un lieu de shopping en France.
Ce sont en tout plus de 45 000 bulbes bio qui ont été plantés depuis le mois de septembre sur deux terrasses de 980 m2 situées au-dessus du nouveau cinéma UGC et de la salle d’escalade et d’accrobranche HAPIK. "C’est un endroit qui se prête particulièrement bien à la culture du safran", explique Amélie de François, la responsable des lieux. La preuve en est que la floraison est en cours offrant une couleur pourpre aux toits du centre commercial de la Part-Dieu. "C’est une plante qui n’est pas très capricieuse. Elle peut pousser dans des conditions climatiques différentes. Les crocus ont avant tout besoin de soleil mais pas d’eau", précise-t-elle écartant par la même occasion la question de la pollution. "Les hydrocarbures et les métaux lourds restent dans l’air mais au niveau d’un premier étage. On ne retrouve pas ces polluants aux 5ème et 6ème étages où nous sommes. Nous faisons par ailleurs vérifier notre safran tous les ans".
La récolte des fleurs a également débuté précédant l’étape de l’émondage qui permettra de récupérer les pistils rouges qui donneront après une période de séchage et de maturation le safran tant attendu. "Il faut 150 fleurs pour faire un gramme de safran", précise Amélie de François qui espère une première récolte de 300 grammes de safran vendue par la suite à des restaurateurs lyonnais mais également aux clients du centre commercial de la Part-Dieu en vue de la période de Noël.
La Maison d’agriculture urbaine "Bien Élevées" est à l’origine de ce projet insolite déjà présent depuis 2018 sur huit terrasses parisiennes, notamment au sommet de l’Opéra Bastille. "C’est un projet qui a un impact écologique, qui permet de végétaliser la ville et d’ apporter un peu de biodiversité", résume Amela du Bessey, co-fondatrice avec ses trois sœurs de "Bien Élevées". "C’est une plante que l’on ne produit pas assez en France. C’est aussi une culture spectaculaire qui est propice aux ateliers", ajoute-t-elle.
Le public ne peut pas se rendre directement sur place mais a par contre la possibilité de participer à des ateliers de récolte et d’émondage du safran le temps de la floraison des crocus. Cette dernière devrait se poursuivre au moins jusqu’à début novembre. Il faudra ensuite attendre l’automne prochain pour renouveler cette expérience insolite puisque la récolte ne se fait qu’une seule fois par an.
A.D.
voitures végétalisées ...couvertes de vert.....et deux jours de pluie par semaine pour les arroser
Signaler Répondrecette culture est un embleme chez les ecolos : Se caresser le pistil avec un pinceau .
Signaler RépondreTout un programme
C'est peine perdue. Les autorités quelle qu'elles soient sont impuissantes.
Signaler RépondreLa solution est de quitter ce quartier.
Des cultures sur les toits des immeubles de banlieue ??? Tu délires mon pote.
Signaler RépondreCe qu'il faut pas lire.
Beaucoup raconte n'importe quoi anonymement.
Bof, je suis certain que vous allez dans certaines villes de banlieue et vous avez plein de culture que ce soit dans les caves, sur le toits, dans les appartement.
Signaler RépondreEt au moins ça rapporte, ils roulent tous dans des supercars !
C’est des fous furieux !!
Signaler RépondreBravo et Merci !
Signaler RépondrePrincipe de l'albédo.
Signaler RépondreMais tu te trompes : il ne faut pas limiter la réflexion de lumière, au contraire, pour faire baisser la température. Le sol doit donc être blanc et réfléchir un maximum d'énergie solaire.
Un sol blanc (neige) renverra 80% minimum de lumière tandis que que l'herbe 25% seulement.
https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/climatologie-albedo-1023/
Sinon je trouve l'initiative pas déconnant.
Un truc de bobo.
Signaler RépondreLa place de la culture du safran est à la campagne, tandis que ce qu'il faut en ville se sont des toitures végétatisées, c'est-à-dire couvertes de vert pour réguler l'humidité, limiter la réflexion de lumière pour faire baisser la température.