A la suite d'une réunion d'urgence qui s'est tenue ce jeudi, les membres du groupe "Droite, centre et indépendants" ont tenu à "condamner à l'unanimité" les propos tenus par Etienne Blanc sur le traitement des juifs par la France de Vichy.
Le président du groupe, qui était présent lors de la réunion, n'a visiblement pas montré suffisamment de volonté pour réparer ses torts face à ses pairs.
"Face à l’absence de volonté d’y répondre, force est de constater qu’un différend irréconciliable oppose le Président du groupe et la grande majorité de ses membres. Celle-ci s’ajoute à de nombreuses initiatives personnelles qui ne sauraient engager tout le groupe", ont déclaré Pascal Blache et Pierre Oliver, les maires respectifs du 6e et du 2e arrondissement de Lyon.
C'est ainsi que les élus lui ont demandé de se retirer immédiatement de la présidence de leur formation politique d'opposition à Lyon.
Mardi dernier, dans une interview accordée à nos confrères du JDD, le sénateur LR du Rhône Etienne Blanc a été interrogé sur l'ambiguïté de la position d'Eric Zemmour sur le maréchal Pétain et la France de Vichy. "Est-ce qu’en signant l’armistice, on n’a pas donné aux juifs les moyens de protection qui, pendant deux ans, permettaient de fuir le régime nazi ? Moi, je ne peux pas répondre", avais notamment déclaré l'homme politique lyonnais, ancien bras droit de Laurent Wauquiez à la Région. De quoi déclencher l'indignation de tous les groupes d'opposition et de la majorité au conseil municipal de Lyon.
Une fracture progressive
Depuis l’entre deux-tours des élections municipales, Etienne Blanc n’en finissait pas décevoir au sein de son propre camp, voire de se faire quelques ennemis. Après l’accord entre sa liste et celle de Yann Cucherat, il avait accepté que ses colistiers du 9e arrondissement s’effacent en intégralité pour laisser le champ libre à Gérard Collomb. Et ce, sans un mot, sans un courriel à ses troupes. Ce n’est pas en ayant fait de la tête de liste Karine Gaudinet son attachée parlementaire qu’il s’est fait pardonner aux yeux de ceux qui ont collé ou fait les marchés durant des mois.
Dans les mois qui suivaient, Etienne Blanc avait pris la décision de se présenter aux élections sénatoriales. En froid avec François-Noël Buffet, l’autre pièce de cet accord avec Collomb, il avait candidaté comme dissident des Républicains. Et avait remporté un siège au Palais du Luxembourg, le sien, au détriment d’un candidat sur la liste LR officielle, en l’occurence Paul Vidal, maire de Toussieu, qui avait évoqué "la division" et "le bal des faux-culs" après sa défaite.
Enfin, le rapprochement progressif d’Etienne Blanc avec Eric Zemmour avait terminé de mettre mal à l’aise ses proches.
Si je comprends bien, cette ineffable droite veut laver plus Blanc encore que Michel Noir! Vous vous souvenez? Ce maire de Lyon qui disait : "Mieux vaut perdre les élections que perdre son âme!" Tout cela parce que certains, à droite, voulaient faire alliance avec le FN, qui était pour l'essentiel une assemblée de patriotes mais que, bien sûr, on traitait déjà de fascistes, d'extrémistes et presque de nazis, uniquement pour les faire taire! Et ce piège, hélas, a fonctionné pendant près de 40 ans, avec, en apothéose, la mise en place de ce scandaleux front républicain, c'est à dire de l'alliance contre nature entre la gauche et la droite, dans le seul but, non pas de construire quelque chose, mais de faire échec au Front national. Et cette stupide droite a marché dans la combine: ce fut le début de sa descente aux enfers. Elle devint petit- a- petit centre-droite, puis centre- gauche, paralysée par la terreur de déplaire aux gauchistes, qui se disaient seuls tenants de la vertu et de la doxa dominante. Triste droite qui ne mérite que ce qu'elle a aujourd'hui. Je conseille à Étienne Blanc de la quitter vite et d'aller chez Zemmour
Signaler RépondreMais Etienne Blanc, n'est-ce pas avec ce monsieur que Gérard Collomb s'était accordé en vue des dernières élections municipales. Cette affaire Blanc / Zemour souligne une fois de plus le grand écart opéré par Collomb, par rapport à ces convictions premières à l'occasion de ces élections, qui le menait droit dans le mlur. Il n'y a pas que le "business as usual", dans la vie !
Signaler RépondreLa droite la plus bête du monde : Pascal blache et pierre Oliver
Signaler RépondreToujours aussi c... décidément, cette pauvre "droite'! Qu'elle ne s'étonne pas d'être en miettes maintenant! Elle n'est plus qu'un parti de centre- gauche avec un peu de centre- droit, dans une espèce de mélange hétéroclite de gens qui ne pensent qu'à se battre entre eux. Vivement qu'elle soit enfin balayée par Zemmour!
Signaler RépondreMais on s'en fout de votre Pétain et de Laval! C'était il y a 75 ans! Laissez ça aux historiens, au lieu de faire de la basse politique avec une Histoire à laquelle vous ne comprenez rien et que vous arrangez visiblement à votre sauce. Je vous rappelle que Mitterrand a été décoré de la francisque et que les communistes n'ont été grands résistants qu'à partir du moment où l'Allemagne à envahi la Russie, avec l'opération Barbarossa
Signaler RépondreNe dites pas n'importe quoi. Le rôle de Laval n'a jamais été minimisé. C'est celui du "bon vieux Pétain" qui était discuté. Le rôle de Pétain, s'il doit être réévalué, c'est pour, au contraire, faire pièce à la théorie de ceux qui justifient la Collaboration ("De Gaulle aurait été le glaive et Pétain le bouclier). En 2010 était publié (notamment dans le Figaro, le propre journal de Zorglub) l'original du statut des juifs annoté de la main même de Pétain dans le sens d'un renforcement des mesures anti-juives. Pétain était profondément antisémite, tout comme Zorglub est un raciste avéré (condamné deux fois par la justice pour incitation à la haine raciale).
Signaler RépondreC'est avec Bousquet qu'il était pote si on veut être précis.
Signaler RépondreBof, quand on sait que Mitterrand était grand pote avec Papon, plus rien ne m'étonne avec ces politiques...
Signaler RépondreTout le monde condamne Laval, à part l'extrème droite, évidemment. En revanche, ton besoin de dire qu'il était socialiste est représentatif de ton idéologie. Les députés de gauche sont à peu près les seuls à avoir voté contre les pleins pouvoirs à Pétain.
Signaler RépondreAccessoirement Laval n'était plus du tout socialiste lorsqu'il a basculé dans l'horreur. Mussolini n'était pas non plus socialiste lors de sa prise de pouvoir. Donc, quel est l'intérêt de raconter n'importe quoi ? Et à part les communistes, il n'y avait pas tellement de résistants en France en 1942. A écouter les Français, ils étaient tous résistants pendant la guerre. Bizarrement, les archives n'en gardent aucune trace. Il semblerait qu'il y avait beaucoup plus de collabos d'ailleurs. Dont plein de droite. Pourquoi ne pas le préciser ? C'est deux poids deux mesures ?
Et les livres d'histoire alors, c'est que des bêtises ?
Signaler RépondreLes politiques aiment bien aller se quereller sur l'histoire de France, la main sur le cœur, en revanche, ils sont d'une grande habilité pour occulter leur propre histoire récente. Il suffit de voir comme des politiques si prolixes d'ordinaire ferment leur gueule quand ils sont mis en examen pour toutes leurs magouilles afin de ne laisser aucune image d'eux parlant de leurs propres délits.
Signaler RépondreENCORE UN FACHO QUI PRETENDAIT CARREMENT A LA MAIRIE DE LYON (COMME CHARLES MILLION).......
Signaler RépondreSURTOUT UN OPPORTUNISTE A EVINCER.
Pétain sera réhabilité comme l'ont été Louis XVI, Napoléon et tant d'autres. Étienne Blanc est juste en avance sur son temps. La reconnaissance de Vichy comme gouvernement français responsable de la déportation est déjà un pas en ce sens, même si au départ, telle n'était pas l'intention.
Signaler Répondreet ben il en aura fallu du temps!
Signaler Répondreje suis ravis que la machine a perdre des LR soit évincée!!!!!!!!!!!!!!!!! et je serais encore plus heureux si il pouvait disparaitre du paysage local du Rhone! il peut retourné dans son departement, l'Ain, si les electeurs lui pardonne d avoir abandonné son mandat de maire pour un siege plus confortable a Lyon. (le carierisme en politique... quelle honte)
maintenant, il reste les Synergie a virer, et toute la cour du baron Collomb qui portait tantot les couleurs des LR, tantot celles de Larem (donc a peu pres tous les anciens elus LR de la region), ... avec contre partie, bien evidemment!
Question : était il encore en mission pour Wauquiez ?! N'oublions pas que l'accord Buffet / Collomb s'est joué dans le bureau de Wauquiez.
Signaler RépondreMême De Gaule a été traité de facho c’est dire ! comme on peut le vérifier la cohabitation entre Pétain et Laval (socialiste) qui installe l’antisémitisme d’État. La gauche fait tout pour le dissimuler, de même que l’alliance entre nazisme et stalinisme jusqu’en juin 1941 ou le parcours socialiste de Mussolini.En clair tout le monde condamne Petain (légitimement) et personne pour condamner Pierre Laval le principal maître d'œuvre de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. Bizarre cette amnésie collective :-)
Signaler Répondrequand on se réclame de DE GAULLE c'est la moindre des choses d'écarter un pétainiste.Bon les Republicains ont tout bazardé du gaullisme depuis longtemps
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