Et si Bruno Bernard avait entendu la colère de cette petite commune du sud-ouest de la Métropole de Lyon ?
Ce mercredi après-midi, la collectivité a annoncé qu'une récente séance de travail entre le président écologiste et le maire de Charly Olivier Araujo avait permis de "remettre à plat le dossier relatif à la création d'un nouveau cimetière dans la Métropole de Lyon".
Le dossier Charly n'est pas abandonné, mais la Métropole s'engage à "lancer de nouvelles études des sites susceptibles d'accueillir un cimetière". D'autres communes vont donc être prospectées et il reviendra à Bruno Bernard de trancher.
La Métropole imposera un projet quoi qu'il arrive
Les deux élus se sont aussi mis d'accord sur l'avenir du site charlyrot de 14 hectares. Si le cimetière venait à s'y implanter progressivement, une partie serait réservée à un projet agricole pour redynamiser la production du territoire. Et si le cimetière se faisait ailleurs, ce serait alors l'intégralité des 14 hectares qui serait développé sur ce volet agricole.
Un compromis malin de la part des écologistes, qui ferment ainsi la porte aux projets parallèles du maire Olivier Araujo, qui souhaitait faire construire un complexe sportif et une zone artisanale.
Pour rappel, à cause de la saturation à venir des différents cimetières de l'agglomération, la Métropole avait choisi Charly pour accueillir le prochain site. Ce qui aurait entraîné la destruction d'un bois et de terres agricoles. En contrepartie, la collectivité promettait de développer davantage les transports en commun pour mieux desservir Charly. Début septembre, une manifestation avait réuni une centaine de personnes opposées. Une pétition en ligne a également recueilli près de 30 000 signatures. Le cimetière était rapidement devenu l'un des symboles de la grogne des maires des petites communes face aux écologistes, conduisant à la menace d'un Métropolexit. LyonMag avait consacré la Une de son mensuel d'octobre à la révolte de l'Ouest lyonnais.
"Un rapport étroit avec les territoires"
"Je me réjouis de la décision prise par le Président de la Métropole de remettre à plat ce projet et de relancer les études des sites susceptibles d’accueillir un cimetière Métropolitain, a réagi Olivier Araujo dans un communiqué de presse. Nous avons fait le choix de porter conjointement un programme agricole fort. La Commune de Charly et les Charlyrots sont toujours force de proposition lorsqu’ils sont associés aux décisions qui les concernent".
De son côté, Bruno Bernard estime qu'il "est indispensable que nous puissions lancer rapidement la construction d’un nouveau site, que nous souhaitons fortement paysagé. Mais ce projet doit s’élaborer dans un rapport étroit avec les territoires. C’est que nous faisons pour ce projet à vocation métropolitain, comme pour les autres sur l’ensemble de la Métropole de Lyon".
Cela risque d' être comme pour tous le reste : quand à l'Ouest c'est non, les élus refilent le paquet à l'Est. Il faudrait que l'inhumation soit l'exception et la crémation la règle. J'ai ouïe dire que pour certains élus EELV Le compostage pouvaient revêtir certains avantages pour l'agriculture.
Signaler RépondreIl existe une solution au lieu d'enterrer à l'horizontal il faut enterrer à la verticale !
Signaler RépondreÉcologiste il faut accepter le compostage HUMAIN...
Signaler RépondreAu lieu de " construire " un nouveau cimetière il serait sans doute plus judicieux d entretenir ceux que nous avons notamment en faisant des constats d abandon sur les concessions délaissées ce qui permettrait de reprendre les emplacements....
Signaler RépondreBravo aux ruraux .
Signaler RépondreUne métropole dite "verte" qui veut favoriser à la fois la production locale (notamment pour les cantines scolaires), sanctuariser tjrs plus d'espaces verts ou agricoles et qui en même temps veut sacrifier 14ha de terre agricole pour un cimetière... c etait un non sens absolu !!!
Signaler RépondreCette reconsideration du lieu du futur cimetière metropolitain va donc dans la bonne direction. Ce futur cimetière paysager e pourrait- il pas être l occasion de renaturaliser (et dépolluer probablement par la même occasion) une friche industrielle ? Ce choix, pour une métropole dite verte, serait d une logique absolue et renconterait très probablement l approbation de la commune concernée et des riverains.
Il n'y a pas assez de friches et de terrains appartenant à la ville de Lyon ou à la métropole ? Ah, oup's pardon, j'avais oublié... Ca ferait trop de manque à gagner pour les gros projets immobiliers !
Signaler RépondreEnfin ils vont essayer de réfléchir avant ! mais rien nous assure d'une logique dans le futur. c'est dingue le nombre d’élus qu'on paie bien avec l’argent public et qui sont pas à la hauteur ou servent à rien de plus en plus, vivement le ménage de fait.
Signaler RépondreD accord avec vous tant pis pour les religions, adieu la résurrection
Signaler RépondreMr Bernard va devoir trouver à Lyon - Villeurbanne - Vaulx en Velin - Vénissieux. En dehors de leurs potes ça va être difficile.
Signaler RépondreEn même temps il risque de perdre des électeurs dans la commune choisie...
La crémation bien polluante il n'y a que çà pour désengorger les cimetières.