Un chiffre en augmentation de près de 20% par rapport à l’édition de 2019. Quoique certains veuillent dire, l’automobile n’a pas fini de passionner les Français…
Cet événement a en effet rassemblé plusieurs dizaines de milliers de passionnés, jeunes et moins jeunes autour de véhicules d’époque, témoins d’un passé industriel et économique glorieux.
A Lyon d’ailleurs, inutile de rappeler les réussites industrielles de la famille Berliet ou bien encore les collections Malartre qui ont donné vie au magnifique musée éponyme à Rochetaillée-sur-Saône.
Si la voiture du quotidien ne répond pas aux mêmes usages que le véhicule de collection, il n’en demeure pas moins qu’au gré des époques, elle a toujours été le principal levier de déplacement et donc d’émancipation.
En effet, l’automobile en France est intrinsèquement liée depuis son invention à notre politique d’aménagement du territoire… Elle a permis de développer considérablement notre économie, notre tourisme et a largement contribué au repeuplement de certaines zones rurales très éloignées des grandes métropoles.
Aujourd’hui, certains veulent nier cette réalité en écartant la voiture de nos centres-villes et vont exclure et éloigner les ménages les plus modestes sans aucun dispositif d’aide ni solution alternative pour venir travailler.
On annihile purement et simplement les classes populaires de nos Métropoles: la gentrification est en marche.
C’est peu ou prou le projet des nouvelles majorités EELV à la Ville et à la Métropole de Lyon avec la Zone à Faibles Émissions où l’on exclut sans caractère progressif la voiture du territoire métropolitain. La plupart des véhicules sont concernés (sauf Crit air 0 et 1) et la volonté est d’étendre le périmètre aux 59 communes du territoire métropolitain.
Les nouveaux élus assument d’ailleurs pour des raisons fallacieuses de supprimer les parkings relais en périphérie (alors qu’il en faut davantage pour permettre le transfert modal de la voiture au transport collectif), d’emboliser les voiries en ajoutant des lignes de bus voire de nouvelles pistes cyclables là où il en existe déjà pour saturer et décourager les automobilistes. Le vice-président de la Métropole aux déplacements affiche en étendard cet argument de façon éhontée.
Alors certes, la voiture représente un coût pour la société.
Indéniablement, elle provoque des dégâts sur la santé et sur nos espaces naturels. Mais elle est aussi utile pour pallier l’absence de transport public en milieu périurbain ou rural. Et demain, comme les transports publics qui sont en transition, elle sera plus propre, plus respectueuse de l’environnement.
Chacune et chacun partage d’ailleurs les objectifs centraux et impérieux de respect, de préservation de notre environnement.
Mais lorsqu’EELV souhaite les imposer aux habitants, je crois au contraire qu’il faut les conjuguer avec les libertés individuelles et avec les capacités du service public. Il faut parler du coût des transports publics par habitant et l’observer globalement dans l’aménagement du territoire.
Dépassionner le débat avec un politique qui agit pour accompagner une transition, de façon concertée, partagée, sans imposer en laissant libre tout un chacun et simplement assumer ce que tout le monde peut entendre.
Soit le service public peut mieux mailler et desservir le territoire et la réflexion sur la voiture s’enclenche ; soit il n’en a pas la capacité, et dans ce cas-là, on ne peut faire peser à nouveau des contraintes déraisonnables qui viennent toujours pénaliser les plus modestes.
Aujourd’hui, dans notre agglomération, le plan de mandat du SYTRAL penche plutôt et c’est regrettable, pour la deuxième hypothèse…
Alors, plutôt que d’ostraciser l’automobiliste qui fait ce qu’il peut pour aller travailler et résister aux fins de mois difficiles, permettons la tenue d’un débat d’ensemble et de fond, apaisé où l’on intègre nos objectifs d’aménagement du territoire, les transports collectifs, la préservation de la qualité de l’air et de notre environnement, les sujets du mix énergétique pour répondre aux enjeux de France 2050…
Tout le monde s’emparera alors des problématiques.
Bastien Joint
Conseiller municipal (LR) de Caluire-Et-Cuire, Délégué au Projet de Ferme Urbaine
Les parisiens qui ralaient temps en début de mandat de Mme Hidalgo ont apprécié le résultat qui se profilait et ont voté pour un tour supplémentaires. Ils parlent même du périphérique à 50km/h, pensez y!
Signaler RépondreLes bouchons aussi seront encore là! => Problème non résolu avec la fameuse voiture "propre". Pourtant, c'est facile à comprendre, même avec un moteur a rêve, il faudra réduire la voiture.
Signaler RépondreOui, il faudra trouver des solutions mais ce ne sera pas la voiture, ou alors en covoiturage bien remplie. On ne peut pas faire des autoroutes en milieu urbain pour que ces personnes utilisent leur voiture vide au 4/5eme voir plus.
Signaler RépondreSinon je connais personnellement du monde avec une seule voiture habitant à 10km voir plus du centre de la métropole, ils utilisent un VAE par exemple voir cargo quand ils ont 2 voir 3 enfants et ne mettent pas plus de temps qu'en voiture (voir moins)
Ça laisse de la place pour ceux qui ne peuvent faire autrement que de prendre une voiture.
Je déteste ma bagnole qui me coûte 500 euros par mois. Je trouve que les fans de tunning et de "belles bagnoles" sont des plouques. Ma bagnole est juste un moyen de locomotion dont je me passerai avec plaisir
Signaler RépondreMais si ma bagnole enm*** les écolos, c'est 500 euros bien dépensé
L'écologie doit être progressiste et réfléchi ! Au lieu de cela, on impose aux travailleurs de classe moyenne des pseudos solutions vertes qui sont complètement désuètes et absurdes. Nous serons contraint de défaire toutes ces réductions et " aménagements " économiquement catastrophique dans un avenir proche. Encore de l' argent gaspillée par les écolomunistes.
Signaler RépondreL' Automobiles n'est pas une monnaie d'échange, elle à fait la société, l'économie , la culture locale
Berlier, à lyon et Vénissieux, saint Priest, Marcadier et ses voitures de sport et compétition à Mions( encore présent cet année via son club au salon Époque Auto ) etc.. ont façonné notre métropole.
Il existe encore sur la métropole 83000 intelligents, oufff !!!
Et 35 % des habitants du grand Lyon ont 2 véhicules voire plus : véhicule de fonction, véhicule de travail, taxi, ambulance, sécurité, etc ….!!! Il faudra bien trouver des solutions pour tout le monde en dépit de votre belle mère …. et tout le reste!
Signaler RépondreCela fait bien longtemps qu'il aurait fallut un investissement "durable" dans les transports. Et bien longtemps également que la gentrification a commencé. Elle est même plus près de la fin que du début.
Signaler Répondre30% des lyonnais/villeurbannais n'ont pas de voiture et ce chiffre augmente. Alors le discours pro-voiture en ville commence à être désuet... Vous voulez des tanks transportant en moyenne 1,1 personne à bord pour circulez et stationner dans des ruelles? Il y a de moins en moins de place, il va falloir trouver autre chose. Peut être déjà troquer ces engins par des modèles plus petits type Twizy.
Signaler RépondreJe sais, beaucoup ont 5 enfants, la belle-mère et une armoire normande a transporter sur le dos, tous les jours sur 100km. Ais-je tord?
les écolos qui hélas nous gouvernent ont-ils eu l’honnêteté de mesurer et publier le surcroit de Pollution générée par leur resserement d’un nombre important d’axe de circulation ??? J’ATTENDS…….dans le vide…
Signaler Répondrequ’en disent vos lecteurs. roulant en autos modernes ou/et anciennes ???
"Et demain, comme les transports publics qui sont en transition, elle sera plus propre, plus respectueuse de l’environnement."
Signaler RépondreC'est justement ce que propose la ZFE. C'est le seul moyen en effet pour que la voiture continue d'avoir droit de cité.
Le temps qu'on va perdre au prochain mandat pour défaire toutes les bêtises qui sont entrain d'être faite. On va perdre 10 ans pour revenir exactement comme on était avant l'arrivée des écolols
Signaler RépondreQuel bonheur, un salon avec 83 000 visiteurs sans un seul écolo...
Signaler Répondre"Il faut se déshabituer de la voiture", prône Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la métropole de Lyon !
Signaler RépondreLa voiture, modernisée et décarbonée, sera encore là après le départ des kmers en vélo ou à pied !