La saison 2021 a débuté cet automne sur les chapeaux de roue, et pour cause, le Radiant a ouvert avec plusieurs gros reports dus à l’épidémie. Pour faire une programmation entre les reports et les nouveautés, "la gymnastique a été rock n’ roll, reconnaît Victor Bosch. Mais ça a donné un plus. La chance que l’on a eu, c’est qu’on s’est retrouvé avec des blockbusters en début de saison. C’était des reports comme Fabrice Luchini, Thérapie Taxi, Michael Gregorio qui étaient tous pleins ! En général, on démarre les saisons tranquillement, le temps que ça se mette en place. Mais en 2021, c’était finger in the nose".
D’ailleurs, la crise sanitaire a fait mal mais pas tant que ça si l’on en croit le directeur : "On a ressenti le Covid-19. Mais avec la force du lieu, on l’a ressenti beaucoup moins que les autres quand on a pu rouvrir. Probablement grâce à l’éclectisme de la programmation. Toucher à toutes les disciplines fait que les choses se passent plus facilement. (…) On a retrouvé un dynamisme fort, mais pas comme avant. Il y a une petite convalescence".
Ce mercredi, le Radiant reçoit à guichets fermés Clara Luciani avant d’enchaîner avec Kyle Eastwood, fils du célèbre acteur américain qui s’est fait un nom dans le monde de la musique. "L’international, c’est compliqué parce que les artistes ne viennent pas que pour le Radiant, ils prévoient des tournées en France voire en Europe. On devait avoir Marcus Miller, et il a finalement annulé sa tournée", regrette Victor Bosch.
Pourtant, le Radiant n’est pas la salle la mieux desservie de l’agglomération. "Je regarde avec attention le projet de prolongement du métro B jusqu’à Caluire et Rillieux, même si ce ne serait pas pour demain. Vous savez, quand j’ai créé le Transbordeur en 1989, c’était le désert là-bas ! Et pourtant le lieu a existé, et il est bien implanté. Au-delà des commodités de transports, quand un lieu est positionné à sa juste place, ça fonctionne. Je pense que si le Radiant était en plein centre-ville, ce ne serait pas possible", estime l’ancien producteur d’artistes et de spectacles comme Notre Dame de Paris.
Pour Victor Bosch, "le moteur, c’est l’artiste. S’il est fort, vous pouvez le programmer dans le gymnase du coin, il y aura du monde. Mais au-delà de ça, on a voulu créer un lieu de convivialité avec sa cafétéria et sa terrasse. C’est une vraie sortie, on ne met personne dehors à la fin des spectacles".
Quel regard porter sur la guerre que se livrent Jean-Michel Aulas et Olivier Ginon pour accueillir des superstars à Décines ou Gerland ? "Il y a une demande pour ça. C’est la partie restauration industrielle. Moi je suis dans la partie petit restaurant artisanal", conclut, honnête, Victor Bosch.
Parce qu'ils ne vous ont pas trop parlé de ces Caluiracailles....
Signaler RépondreJe rêve d etre Caluirard quand on voit la dynamique notamment culturelle de cette ville. Rien a voir avec certaines autres communes.
Signaler RépondreA l'abri de la crise, certains le sont depuis un bail ou deux...
Signaler RépondreQuel bonheur de vivre dans cette commune.
Signaler RépondreMerci au Maire et au directeur du Radiant pour cette salle exceptionnelle.
On a de la chance de vivre à Caluire!
Signaler RépondreMerci à la mairie et au Radiant.
Un bon article bien positif
Signaler RépondreÇa nous fait un bien immense
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