L’urgence climatique, vous connaissez ? Moi en tout cas, ça me réveille parfois la nuit, parce que j’ai conscience de l’impact que va avoir sur nos vies quotidiennes, en France, à Lyon, le réchauffement brutal de la température moyenne de la Terre. De nombreux facteurs entrent en jeu dans cette crise, et l’automobile en fait incontestablement partie : pour les trajets du quotidien, c’est de très loin le moyen de transport qui émet le plus de gaz à effet de serre.
Comme si ça ne suffisait pas, la voiture pollue et est en grande partie responsable de la détérioration de la qualité de l’air, qui cause en France des dizaines de milliers de décès prématurés chaque année. Les particules fines qui tuent sont bien sûr produites par la combustion du carburant, surtout dans les moteurs diesels, mais aussi par l’usure des pneus et plaquettes de frein ainsi que par la fabrication des véhicules – ce qui fait d’ailleurs que la voiture électrique est loin d’être une solution magique.
En fait, le constat est sans appel : le trafic automobile doit diminuer, et vite. La bonne nouvelle, c’est que les outils pour le faire existent, et qu’à Lyon la volonté politique semble être au rendez-vous ; la mauvaise, c’est que la culture de la voiture est profondément ancrée dans les esprits, et que ses défenseurs les plus acharnés n’hésitent pas user d’une mauvaise foi à faire pâlir Gérard Collomb pour critiquer la moindre décision allant dans le sens d’une ville moins polluante, moins émettrice de gaz à effet de serre, et globalement plus agréable à vivre (après tout, pourquoi essayer de faire mieux alors qu’on peut continuer comme d’habitude ?).
Un argument qui revient souvent : la voiture serait essentielle aux ménages les plus modestes. Or, c’est tout simplement faux ! Les chiffres de l’INSEE montrent au contraire que la possession de voitures est proportionnelle aux revenus (pas étonnant : posséder une voiture coûte cher).
De la même façon, les plus aisés utilisent nettement plus leur (plus grosse) voiture, et sur de plus grandes distances, à la fois sur le trajet domicile-travail et sur l’ensemble de leurs déplacements. Dit autrement : la voiture, c’est plutôt un truc de riches, et c’est assez ironique de voir une droite dont les politiques sont rarement favorables aux plus pauvres subitement les invoquer pour défendre leurs quatre roues.
Ce qui est vrai, en revanche, c’est qu’un certain nombre de personnes n’ont aujourd’hui pas d’autres choix que la voiture : les professionnels, les personnes âgées ou en situation de handicap, les services d’urgence ont besoin de pouvoir se déplacer efficacement. Et justement, la réduction du trafic automobile ne ferait que leur bénéficier : chaque fois qu’un véhicule est retiré de la route au profit des transports en commun, du vélo, de la marche, ou même du covoiturage, c’est de la place gagnée pour les autres. C’est même la seule façon fiable de fluidifier le trafic : l’expérience montre depuis des dizaines d’années qu’ajouter des routes et des files ne fait qu’augmenter le volume d’un trafic toujours plus congestionné.
Je reformule : le principal problème de la circulation, notamment à Lyon, c’est que des gens refusent par habitude, par convention sociale et par égoïsme de laisser leur place sur la chaussée, quand bien même ils auraient tout à y gagner.
Alors oui : il faut réorganiser l’espace urbain, en y réduisant fortement la place de la voiture ; et ce en prenant garde à n’enclaver aucun territoire ni à créer un « droit à polluer » pour les plus aisés en oubliant les nécessaires mesures d’accompagnement. Sur ce sujet, je dis en espérant ne pas le regretter : allez les Verts !
Charles de Lacombe
Ingénieur, activiste pour la justice sociale et climatique, affilié à aucun parti politique
Je passe tous les jours sur le quai Charles de Gaulle et j'y travaille, il y a 8 voies de vélos,
Signaler Répondre2 entre le parc et les bureaux de la Cité internationale,
2 sur les voies "goudronnées" de l'avenue,
2 de plus sur les voies piétonnes à hauteur des voies de l'avenue Charles de Gaulle et
2 en bas le long du fleuve...
Le seul but de se "déploiement" de piste cyclable est le chiffre, le nombre de kms de pistes crées rien d'autre, pas un vélo sur ces voies, en même temps t'a le choix de rouler le long du parc de la tête d'or, quel intérêt de mettre des cyclistes au milieu des voitures sur le quai a part emmerder les travailleurs je vois pas.
Je ne parle pas du nouveau bouchon bien polluant à l'entrée du parc sur l'avenue de Grande Bretagne "crée" volontairement par cette bande d'incompétents de la mairie. On peut que constater que "les cons du 6" qui ont pas votés pour eux vont en baver...
Il serai sympa que Lyon mag ou Lyon Capital sorte un article sur ces kms de voies de vélos inutiles pour que les gens voient ou passe leurs impôts.
Les deux pistes cyclable qui partent de Auchan Limonest et qui finissent à l'entrée de la Duchère sur la Départemental 306, elles sont pas mal aussi, je n'ai encore jamais vu un vélo dessus... pourtant elles en font des kms
" allez les Verts ! " la petite provocation pleine de beauferie qui détruit in finé tout l'argumentaire.
Signaler Répondre@Pietonlambda Dans ce que je dis, il est évident que les travailleurs nécessitant la voiture pour leur métier pourront circuler, s’ils ne peuvent pas le faire en vélo cargo par exemple. Réduire l’espace consacré à la voiture en ville ne veut pas dire qu’il doit être complètement supprimé; évidemment qu’il y a des cas où la voiture s’avère utile, mais dans la plupart des cas de son usage ça pourrait tout aussi bien être fait par les TEC et le vélo.
Signaler Répondre@EricDeLyon Soit ce commentaire n’était pas réfléchi, soit il oublie ces choses-là: l’énergie nécessaire à son fonctionnement ne vient pas de nulle part, mais surtout, les particules fines (le principal polluant de l’air actuel) qui sont liées au moteur sont certes supprimées, elles sont compensées par un poids supérieur à celui d’un véhicule thermique et donc une usure plus forte des pneus, car véhicule plus lourd. Un véhicule électrique est globalement meilleur qu’un véhicule thermique, mais c’est comme dire qu’une fièvre c’est meilleur qu’un rhume.
Et, quand on souhaite réduire les trajets faits par la voiture, donc les km parcourus, un véhicule électrique devient moins crucial: il « rembourse » ses émissions de CO2 entre 20 et 30 000 km après sa fabrication, mais si l’on en vient à un point où l’on fait 2000 km/an voire moins, c’est pas très judicieux d’acheter un véhicule électrique flambant neuf.
@EricdeLyon : faute de frappe, lire 20 et pas 40
Signaler Répondreenfin un avis éclairé un vrai conseil scientifique a lui tout seul.
Signaler RépondrePauvre ingénieur incapable de différencier voiture et pétrole, une voiture électrique émet 0 polluant en ville alors que le bus qui passe avec 3 passagers pollue comme 40 voitures termiques.
on comprend mieux pourquoi il est activiste, il n’est pas capable d’autre chose
La ville, c'est pas la campagne! Les citadins "verts" qui ne sont pas heureux de vivre en ville doivent prendre le large. Merci d'avance...
Signaler RépondreSur l'utilisation des voitures ... Tout dépend de ton métier, du lieux de ton intervention professionnelle, de ton lieu de résidence (on habite pas tous en banlieu, les centre ville ne nous sont PAS ENCORE interdit), de tes outils personnels qui te sont demandé pour effectuer ton job ( pas tjrs un simple clavier)... L'employeur ne fourni pas toujors le véhicule de la résidence/entreprise...
Signaler RépondreJ'arrête car cette confrotation permanente je la vis et je peux continuer à citer un tas d'exemples de personnes qui ne travaille pas dans les secteur de service (tertiaire)...
"Et les les travailleurs précaires qui sont tricard si il n'ont pas une voiture et/ou un téléphone mobile tu crois qu'ils ont le choix. Il ont pas les moyens de mettre leurs aspirations vers un changement de société plus écologigique."
Signaler RépondreJustement, c'est ce que je dis: la transition écologique, aussi bouleversante soit-elle, ne doit pas se faire au détriment des plus vulnérables comme les travailleurs précaires. C'est en effectuant une transition juste socialement que ces "travailleurs précaires" pourront se déplacer en transports ou en vélo à moindre coût. Les travailleurs précaires, comme tous les précaires en général, n'ont et ne devraient pas avoir à payer le coût de la transition écologique (ou en tout cas certainement pas autant qu'aujourd'hui).
Statistiquement, les personnes les plus pauvres ont le moins recours à l'automobile, mais le problème de leur usage est celui de véhicules plus consommateurs et plus polluants faute de moyens (type Clio 2 DCi, etc). Je rappelle également que la majorité des migrations pendulaires dans les centre-villes ne sont pas effectuées par des habitants du centre-ville mais par des actifs extérieurs. Quelle semble être la meilleure solution: bannir les véhicules non-électriques ou non-propres de la circulation, ou proposer à tout le monde un service public fiable et ponctuel de transports en commun, avec en prime une infrastructure vélo sécurisée ? Socialement, écologiquement et économiquement, la seconde solution me paraît être la meilleure.
La boucle est bouclée !
PS: C'est ce que je dis sur le Parti socialiste; leur mandat n'avait économiquement de socialiste que le nom.
Et les les travailleurs précaires qui sont tricard si il n'ont pas une voiture et/ou un téléphone mobile tu crois qu'ils ont le choix. Il ont pas les moyens de mettre leurs aspirations vers un changement de société plus écologigique.
Signaler RépondreUn petit rappel : Fin du mois/Fin du monde même combat !
Socialistes ? ils n'avaient que le titre (autoproclamé)
Ecologiste ? je me pose la question depuis 1974...
Il n'y a pas de vélo sur les jonctions cités (10 par jour!)
Signaler RépondreBen écoutez, moi je traîne un brin dans l'espace commentaires parce que ça m'intéresse de voir ce qui se dit sous mon texte voire de réagir un peu. Je ne sais pas qui est derrière le pseudo "RC", j'apprécie ses interventions qui apportent d'utiles précisions, mais à ma connaissance nous n'avons aucun lien.
Signaler RépondreVisiblement, l’attaque ad hominem est légion pour ceux qui ne souhaitent pas argumenter.
Signaler RépondreA dire vrai j’apprends l’existence de Charles de Lacombe avec cet article. Ce que j’écris, c’est mon intellect qui le développe. Défectueux ou pas, c’est à vous de le déterminer, de votre côté.
« Donc en commençant par tirer par le bon bout du fil »
Signaler RépondreLe bon bout du fil ? Si vous parlez bien des besoins qui justifient actuellement la voiture, vous avez raison (ex: les migrations pendulaires pour aller travailler ou étudier). Vous avez également raison si vous parlez de l’espace public consacré à la voiture (ex: les centres commerciaux).
« Et d'arrêter de nous la faire à l'envers »
Je crains que vous ne confondiez ceux qui ont de réelles aspirations écologiques (et pas forcément écologiSTES) telles celles qui ont été évoquées par M. de Lacombe avec ceux qui ont utilisé une prétendue écologie comme motif pour introduire des mesures socialement injustes: le Crit’Air du pouvoir socialiste par exemple (voyez-vous vraiment le PS comme un parti authentique de gauche ?), les hausses du prix du carburant et les ZFEm telles que prescrites par le pouvoir LaREM en place, etc. Évidemment qu’il y a des imperfections dans ceux qui portent ces projets et pratiques écologiques, mais c’est à vous de les pointer du doigt, de réfléchir et d’argumenter contre.
« Et en continuant la politique de la carotte et du baton comme vos prédécéseurs et/ou opposants politiques. »
Certes.
RC et Cha_de_L bien vu votre tentative de com' en duo... Vous préparez un master en communication en alternance ?
Signaler RépondreJe comprends vu les bourbes des équipes en place mais bon vous ne relevez pas le niveau sur cette thémathique ... Allez courage, sortez de l'entre soi et peut-être il fera meilleur.
Par habitude le quai Ch De Gaule est emprunté par la piste cyclable du dessous (existante de longue date et même avant d'être défini comme telle) et surement plus buccollique...
Signaler RépondreDonc en commençant par tirer par le bon bout du fil
Signaler RépondreEt d'arrêter de nous la faire à l'envers
Et en continuant la politique de la carotte et du baton comme vos prédécéseurs et/ou opposants politiques.
« Plus modestement, il est essentiel de diminuer la place de la voiture dans l’espace urbain. Explications. » Voilà l’explication, juste en-dessous. Il faut savoir aller au-delà du titre qui a pour utilité d’attirer le visiteur du site vers l’article (ici la tribune) en question.
Signaler Répondre« L'espace voiture a été dans ces cas rogner sans interêt et vecteur d 'embouteillage. » Si justement, les voies cyclables de la montée de Choulans permettent d’y circuler en (le peu qu’il y en ait de) sécurité à vélo. Il est évident que dans les forts dénivelés, comme cette montée, il y a moins de vélo car plus d’efforts…c’est de la logique.
Les infrastructures cyclables et de transports en commun n’imitent pas la ruralité, là où l’usage de la voiture reste pour l’instant légitime tant les services de première nécessité sont éloignés (ce qui insinue, pour réduire l’empreinte des déplacements, de repeupler ces villages et agglomérations en services). Le tout est de faire en sorte que les déplacements de courte distance, soit la majorité des déplacements en ville, soient fait avec des mobilités vertueuses, et ce en sécurité, et garder une poignée seulement de déplacements automobiles, thermiques ou électriques (moins de voitures, moins d’énergie requise et donc le sempiternel dilemme électrique/thermique a de moins en moins d’intérêt…:-))
Pour ce qui est du titre, je vous renvoie au premier commentaire de RC qui a parfaitement résumé l'idée : "un titre provocateur (adouci en sous-titre ;-))"
Signaler RépondreChoulans, j'y vais rarement, mais la Boucle et le quai Charles de Gaulle, pour n'y voir aucun vélo effectivement il faut soit être aveugle soit être doté d'un bon réservoir de mauvaise foi. (la Boucle sans piste, j'ai essayé à l'époque, une fois mais pas deux)
Merci Charles pour cette tribune ! Les voitures n'ont pas leur place en ville, elles doivent devenir l'exception !
Signaler RépondreSoit, vous êtes maintenant en contradiction avec le titre de l'article "Les Verts veulent tuer la voiture en ville – et ils ont raison". Concernant les espaces pour le vélo je fréquente la montée de Choulans , la montée de boucle, le quai charles de Gaulle sur lequel des pistes cyclables ont été tracé . A moins d'être aveugle ces pistes ne sont pas utilisées . L'espace voiture a été dans ces cas rogner sans interêt et vecteur d 'embouteillage. J'ai beaucoup pratiquer le vélo dans lyon bien avant toutes ces grands projets de piste cyclable et pu circuler sans problème. En fait vous voulez vivre en ville comme à la campagne en excluant .
Signaler RépondreA je comprends mieux le fond de l'article et le mot activiste.
Signaler RépondreMais Rendez le trottoir aux usagers de la grande côte... merci
commençons dans l'ordre des choses, à savoir des transports en commun en nombre H24 avec un abonnement dérisoire histoire de dire que cela vaut le coup de galérer dans un bus ou en métro surtout si on bosse en usine, dans le btp.... dans le cas contraire, Robin des Bois ferme-là !!!!
Signaler RépondreC'est un produit très local le thé, c'est bien connu.
Signaler RépondreMerci on en peu plus de cette nouvelle "bourgeoisie verte" qui pensent que la ville est à eux. On été la avant eux et on y sera après.
Signaler RépondreC'est fou le nombre de gens qui parce que les autres ne pensent pas comme eux, pensent que les autres sont stupides, n'ont pas bien lu. Alors qu'ils ne sont peut-être juste pas d'accord.
Signaler RépondreC'est vrai ça, à quand la limitation à 2 enfants par couple ? ça ferait moins de monde sur la planète, donc moins d'insécurité, moins de pollution, plus de travail...
Signaler RépondreTu remplaces "changement climatique" par "pétrole" et soudain, tu comprends tout !
Signaler RépondreFélicitations, c'était difficile mais il a réussi.
Signaler RépondreUn ramassis de mensonges de la première à la dernière ligne.
Il n'est pas question "d'abolir" la voiture des villes. Il n'y a pas de "mobilité idéale" à imposer à tout le monde; chacun doit pouvoir juger de ses besoins et donc se déplacer comme chacun le souhaite. Le problème, c'est qu'à cause de planifications urbaines passées (et d'autres facteurs, comme le vieillissement du rail en Europe), la voiture a été mise sur le devant de la scène comme mobilité à généraliser.
Signaler RépondreCe qui fait que beaucoup de personnes, aujourd'hui dans le monde du travail et des actifs, n'ont d'autre choix que d'avoir recours à la voiture - faute d'autres mobilités plus adaptées à leur besoin, comme le vélo. Si les infrastructures le permettaient, les voitures seraient-elles aussi abondantes dans nos villes ? Absolument pas, puisque la grande majorité des déplacements automobiles sont des migrations pendulaires de courte distance qu'il est possible de faire en vélo ou en transports. Vous qui criez à la liberté individuelle dans l'usage de la voiture, il s'agit là de proposer un choix à chaque individu quand il souhaite se déplacer - voiture comprise. Quoi de plus libéral que cela ?
L'enjeu, que M. de Lacombe soulève, est de mordre sur l'espace majoritaire qu'occupe la voiture dans nos villes aujourd'hui pour permettre sa circulation sans pour autant empiéter sur d'autres mobilités meilleures pour l'environnement, la santé, l'économie et le social, comme les transports en commun ou le vélo. Voyez Amsterdam, par exemple. L'obsession sur la voiture (et le transport routier) n'est pas sortie de nulle part puisqu'elle (ils) occupe(nt) aujourd'hui 31% de nos émissions de Gaz à Effets de Serre, dont l'écrasante majorité est à attribuer à la voiture particulière (voir: https://ree.developpement-durable.gouv.fr/themes/defis-environnementaux/changement-climatique/emissions-de-gaz-a-effet-de-serre/article/les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-du-secteur-des-transports).
Comme je le précise à la fin de mon commentaire, certes long, "Retirer à la voiture la spontanéité de son usage". Il ne s'agit pas de l'interdire, mais de ne plus la rendre spontanée. Cela dit, la faute n'a pas à être totalement endossée par l'individu. Soyons d'accord sur cela.
Un complément bienvenu (et plus long que mon propre texte !)
Signaler RépondreGrand merci pour ces ajouts, notamment le point sur les particules fines qui méritait d'ếtre précisé.
Mouchette, pourquoi voulez-vous polluer les campagnes, effectivement à part invectiver, vous n'avez pas d'arguments. J'habite l'Ardèche où je suis né il y a presque 70 ans et on n'a pas attendu les bobos citadins verts comme vous. Vous n'êtes que des bobos gauchos aigris !!
Signaler RépondreOn accueille toute les voitures même les 69 car sachez que si on attend le bus chez moi, vous pouvez l'attendre une semaine. Et de plus notre campagne est propre, pas comme les rues lyonnaises
Mais d'ou vient cette fixation d'abolir la voiture de la ville ? Sous prétexte d'écologie ces minoritaires veulent créer leur petit univers . Il est temps de grandir et d'avoir une vision large . Sortez de vos jeux vidéo les symcitoyens.
Signaler RépondreQuand le doigt montre la lune, l'imbécile regarde le doigt : Levez donc un peu la tête, c'est plus loin qu'il faut regarder.
Signaler RépondreQue dire ? Alberto1960 vous avez écrit d’écrit ma pensée en 1000 fois mieux
Signaler RépondreCe triste sire est un des décrocheurs de portrait de Macron à Villeurbanne. LyonMag vous tombez bien bas à donner la parole à des activistes de cette trempe.
Signaler Répondretaratata c'est donc ton émission préférée !
Signaler Répondre"Faisons de nos villes des endroits agréables à vivre, et où se déplacer sans voiture est + simple,moins polluant et moins couteux".
Signaler RépondreSolution la campagne, le mulet et sa charrette (pour le déplacement), et comme habitation une grotte sans confort ni chauffage car cela pollue.
- Très bonne analyse d'alberto1960.
Un judicieux article, sensé même avec un titre provocateur (adouci en sous-titre ;-)). Je ne comprends vraiment pas les commentaires du dessus, qui sauf certains sont complètement à côté de la plaque et révélateurs d'une Lyon parfois mal informée des enjeux du dérèglement climatique, dégageant des propos et jugements hâtifs.
Signaler RépondreIl faut comprendre, comme justement évoqué, que l'automobile de masse est quelque chose qui coûte cher - quelque chose qui pollue notre planète et l'air que nous respirons (impact que les vignettes Crit'Air ne retranscrivent pas forcément de manière juste mais là n'est pas le sujet), qui requiert des grandes quantités d'énergie à sa fabrication (thermique, mais aussi électrique !) et qui freine le développement de villes aux mobilités plus douces, plus agréables et moins polluantes. Ces problèmes-là, la voiture électrique ne peut pas toute les résoudre - et peut même les empirer (la quantité de matière première et d'énergie pour fabriquer un véhicule électrifié est plus haut qu'un véhicule thermique, et la plupart de ces véhicules sont des SUV où cela relève plus de l'évasion fiscale que du réel intérêt écologique).
Les transports en commun défaillants, évoqués au-dessus, sont aussi les conséquences d'un urbanisme centré sur la voiture et non pas sur une multimodalité. Je rappelle, en complément, le coût externe de la voiture: les coûts liés à la Sécurité Sociale notamment, avec les accidents (et donc la prise en charge à l'hôpital) ainsi que la pollution de l'air et les problèmes respiratoires qu'elle entraîne. La voiture individuelle généralisée est un cercle vicieux qui ne dit pas son nom. Moins de voitures car moins de voies, c'est donc plus de place pour les autres mobilités, moins de pollution et de meilleurs déplacements. Tout le monde y a à gagner; même les personnes à mobilité réduite et même les personnes âgées.
Pour ma part, la voiture (thermique qui plus est, je n'aime pas vraiment la motorisation électrique) est plus un loisir, une passion, plutôt qu'une mobilité de tous les jours. Je la réserve au circuit, aux balades et voyages. Le vélo et les transports en commun ne me sont pas étrangers puisque constituant la plupart de mes déplacements "commodes" et courte-distance (travail, quelques courses, notamment). La voiture est pour moi un coût économique haut, mais que je suis prêt à assumer compte tenu de l'intérêt de la voiture pour moi. Je rappelle, en complément, le coût externe de la voiture: les coûts liés à la Sécurité Sociale notamment, avec les accidents (et donc la prise en charge à l'hôpital) ainsi que la pollution de l'air et les problèmes respiratoires qu'elle entraîne. Je ne suis pas d'accord sur tout ce que l'article évoque ("Les particules fines qui tuent sont bien sûr produites par la combustion du carburant", c'est surtout la qualité de la combustion (complète ou incomplète) du carburant qui émet ou non des particules fines !)
Ce coût prohibitif que j'ai évoqué, je ne crois pas souhaitable socialement de l'imposer à tout le monde, et encore moins aux petites gens qui aujourd'hui doivent le subir. Je préfère ainsi voir fleurir de nouvelles pistes cyclables, des transports en commun agréables et certaines rues ôtées de la circulation automobile plutôt que de voir fleurir un concours de l'automobiliste supposément le moins pollueur avec le "Crit'Air" et les ZFEm proposées. Il faut inciter tout le monde à avoir de moins en moins recours à l'automobile plutôt qu'à réserver cet accès au plus moderne, au plus récent, au plus cher et pas forcément au moins polluant (comme le fameux Cayenne hybride cité au-dessus !).
Même si la mise en forme de cet idéal urbain laisse parfois à désirer, je pense qu'il faut se mettre d'accord sur le constat de base: oui, l'urbanisme centré sur la voiture (et l'usage qu'il provoque) n'est plus socialement, écologiquement voire économiquement envisageable, et il faut chercher des solutions pour changer cela et permettre la circulation durable de toutes les mobilités individuelles ou collectives, en gardant les modes plus polluants que d'autre tels que la voiture, pour des usages exceptionnels. Retirer à la voiture la spontanéité de son usage, et quand elle est utilisée, qu'elle le soit avec de meilleures énergies (carburants de synthèse/électricité) ou des véhicules plus raisonnables (des véhicules légers et aérodynamiques). Si vous voulez sortir la Ferrari ou la Mégane RS, faites-le aux Trois Corniches et pas à la Part-Dieu :-)
Merci pour cet article, M. de Lacombe.
A part l'invective, savez-vous ce que signifie argumenter ?
Signaler RépondreAh enfin une personne qui fait la différence entre idéologie et écologie.
Signaler RépondreLe problème va tellement plus loin que l'utilisation de la voiture, que commencer par là me semble être la pire façon de traiter le problème. Le travail, l'entreprise, l'industrie, le logement, la mondialisation, la diplomatie internationale, sont les vrais sujets et les causes des problèmes. L'utilisation de la voiture est en bas de cette liste.
Un seul mot BRAVISSIMO
Signaler RépondreT'étais pas au courant que la France est le centre du monde et qu"on va sauver la planète?
Signaler Répondrej’ai lu l’article et tous les commentaires et franchement je pense que les écologistes promeuvent des politiques qui nuisent non seulement à l’homme mais aussi à la planète !! ce sont des ideologiques ! l’enjeu du climat est un problème oui mais les écolos ne sont que des défaitistes qui souhaitent la décroissance ! qu’ils s’occupent de desengorger les accès des autoroutes qui arrivent dans Lyon déjà au lieu d’emmerder les lyonnais !!
Signaler RépondreC'était un exemple sur l'escrologie à la Française dont vous faites certainement parti.
Signaler RépondreCet exemple concerne l'aberration de la classification des Critères 1,2,3,4 et 5 des véhicules, ne cherchez pas, votre cerveau d'extrême gaucho déguisé vert ne peut pas comprendre, comme vous le dites "un vrai écolo" ne roule pas en Porsche cayenne...
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir les moyens de s'offrir le "pass anti écolo". Ce nouveau "vaccin" Critère 1 et 2.
Puis vous n'êtes pas concerné, on parle de choses sérieuses, pas de planter des pommiers, d'élargir des trottoirs ou de faire c "besoin" au fond du jardin, on parle d'un besoin vital (la voiture) dont beaucoup de personnes sont dépendantes, vous ne pouvez pas nous comprendre.
Pour vous les écolos d'extrême gauche, une Porsche même 100% électrique n'est pas "écolo" elle est juste le produit d'un "idiot de riche de droite", mais ce même "idiot de riche de droite" lui à trouver le moyen de se payer le "vaccin anti écolo" pour pouvoir avec sa grosse voiture hybride badgé Critère 1 se promener ou venir travailler dans le cœur de Lyon.
On le sait tous, les "verts" sont pour la plupart une jolie petite bande de petits cadres venues d'associations financées par des subventions, la plus part bien aigris et jaloux de la richesse de certain que vous catégorisez facilement de nos jours de "pollueurs" ou "vroomers" au autre mot à la noix qui vous permets d'éviter de dire "sale riche".
L'écologie à la "Française" déguise une politique d'extrémiste dont le seul but et de pouvoir vous débarrasser des gens qui vous gênent ou juste nuire à leurs libertés qui ne correspond pas à votre monde idéal, cela s'appelait le communisme avant.
N'oubliez pas que vous êtes à peine 8% sur le territoire national, et que les "autres" vous tolèrent pour l'instant malgré vos discours d'ahuris, encore combien de temps ?
Puis vos représentants sont malheureusement à votre image, une belle bande de "frustrés près ménopausé" qui font de l'écologie abusive un "genre" de mode de vie qui vous permet d' exister.
Un tiers de la population mondiale essaye d'échapper à la famine ou à des guerres, pendant que des cocoécolos préfèrent comme des petits bourgeois nantis (la ville est à eux) mener un "pseudo combat" contre les voitures de gens qui vont au travail et qui n'ont pas les moyens de se payer soit un "pass anti écolo" soit un appartement dans Lyon.
Votre politique d'écolo caviar, qui ne supporte pas qu'un pauvre employé banlieusard vienne travailler en ville avec sa vieille voiture, le pauvre qui n'a pas accès au transport en commun et qui doit rester dans son monde, loin de la ville, loin de la richesse, en gros dans sa campagne comme un rats des champs qui vient polluer la ville.
Vous êtes pitoyable de médiocrité et de mépris et surtout sur un combat que vous avez perdu d'avance, le monde à d'autres soucis bien plus sérieux que vos problèmes de petit bourges d'extrême gauche à l'idéologie d'arriéré, d'ailleurs la COP26 vous à "coller" une bonne grosse claque en pleine figure.
Vous êtes juste une immense blague de mauvais gout les "coco verts"
Ben oui, en France on est bien plus futé que la Chine, l'Inde et les autres... et à chaque vent d'est on respire les particules de charbon allemand !!! Cherchez l'erreur...
Signaler RépondreTout le monde doit être impliqué.
Signaler RépondreIl faut bien que tout le monde commence à réduire ses émissions polluantes, et on ne parle pas seulement des automobilistes, mais de tous les acteurs polluants (les cargos, les pays étrangers, les industries...) on est d'accord…
Il ne faut pas attendre qu'un autre commence à faire des efforts pour que l'on fasse à notre tour... On n'est pas sorti de l'auberge...
selon l'oms, le giec, l'europe, les 38M d'automobiliste français vont à eux seul sauver la planète ??
Signaler Répondrej'ai bon là ??
Totalement d'accord !
Signaler RépondreOui voilà, excellente idée ! Passez donc au 126 montée de la Grande côte, adhésion à prix libre, y a de la bière, du vin, du cidre, des jus et des sirops. Et même du thé si vous voulez.
Signaler RépondreOhé, Charles,
Signaler RépondreEt cette réponse ? Il te faut une réunion à Alternatiba(r)? Association où tu milite.