C'est en plein nettoyage et rangement de son matériel que la jeune chef de 24 ans est revenue pour LyonMag sur son succès lors du Bocuse d'Or France mardi soir. "J'espérais gagner mais je savais que la concurrence était rude. Je voulais donner le meilleur de moi-même sans regarder mes concurrents", nous a confié la diplômée de l'Institut Paul Bocuse.
Celle qui a œuvré dans l'ombre de Davy Tissot lors du sacre de la Team France au Bocuse d'Or en septembre dernier veut s'appuyer sur ses connaissances des rouages de l'épreuve "pour faire rayonner la gastronomie française sur le concours" : "Il y a cette volonté de la Team France de se construire de rotation en rotation, avec un passage de flambeau entre chaque candidat. Cette victoire nous permet de confirmer cette volonté-là. J'ai l'avantage de connaitre un peu l'univers de la Team France, donc je peux partir de là pour aller encore plus haut".
Si la jeune femme originaire de Briançon veut s'accorder une semaine pour souffler, elle devra rapidement partir en campagne car elle représentera la France au Bocuse d'Or Europe les 22 et 23 mars prochains : "Ça arrive vite, c'est dans trois mois et il n'y a pas de temps à perdre. Il va y avoir une phase de grosses répétitions, c'est comme ça qu'on sécurise les choses. Mais il faut faire attention car on n'est pas des machines. C'est ce que m'a appris le chef Tissot. La cuisine a toujours une part d'incertitudes qui lui amène toute sa beauté et son goût. Plus on contrôle les facteurs qui sont entre nos mains, plus on pourra laisser s'exprimer notre cuisine. Avant cela, il y aura quand même une phase de recherche et de mise au point des recettes d'apprentissage qui devra être faite quand on aura eu les sujets avec la création de l'identité du concours".
Quoiqu'il arrive, Naïs Pirollet aura déjà battu des records de précocité en étant la plus jeune candidate sélectionnée. "Je suis la première femme, mais ça n'importe pas beaucoup car je n'ai jamais été freiné par le fait d'être une femme. La plus jeune en revanche, ça a de l'importance. Ça peut être le début d'un changement, d'un échange entre les générations de chefs et les jeunes. Un chef, c'est juste un ancien jeune qui a validé beaucoup d'expérience et qui a accompli des choses dans son travail. On peut tous échanger et on peut monter encore plus haut si on travaille ensemble".
F.L.
elle a gagné parce qu'il fallait absolument faire gagner une femme ne soyez pas dupes
Signaler RépondreSaluons la jeunesse et le talent ô combien prometteur de Naïs Pirollet.
Signaler RépondreQuant aux cuisiniers qui concourent aux Bocuse d’Or, ils n’en ont rien à faire des sponsors, comme tant d’autres. Ils permettent à des événements de se dérouler. S’il fallait écarter toutes les entreprises tentent de qui s’acheter une vertu en sponsorisant, il ne se passerait hélas ! plus grand chose.
dommage que ça federe ici le club des grincheux :moi,je vois juste une jeune femme talentueuse ,volontaire et competente..
Signaler RépondreNe dites pas "peux renseigné" car c'est faux. C'est leur métier. La marge est bonne le reste on s'en fou
Signaler RépondreSponsorisé par metro, entreprise qui profite des gérants peu renseignés pour leur vendre du matos 5 fois plus cher que ses concurrents avec une garantie de 1 ans seulement.
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