Des nouvelles têtes, des figures bien connues du milieu politique de Lyon, des membres de la société civile : voici ceux qui composent la nouvelle branche lyonnaise du parti d'Eric Zemmour, candidat à l'élection présidentielle 2022.
C'est Gérard Dezempte qui prend la tête de cette escouade rhônalpine. Gaulliste de tradition et ancien membre du RPR et de l'UMP, le maire de Charvieu-Chavagneux (Isère) a vu en Eric Zemmour "la personne qu'il attendait".
"C'est un vrai gaulliste, il fait partie des gens en qui on peut avoir confiance", a-t-il poursuivi devant des journalistes rassemblés dans un bar du 3e arrondissement de Lyon. Il a ensuite insisté sur le fait que "Reconquête!" n'était pas un parti d'extrême droite tout en assurant que le fascisme se trouvait du côté de l'extrême gauche. "Eric Zemmour est tout simplement de droite (...) ses propositions ne diffèrent que très peu de celles de la droite des années 90", a-t-il conclu.
Thibaut Monnier a été nommé coordonnateur régional adjoint de "Reconquête!". Le co-fondateur de l'ISSEP (avec Marion Maréchal) et ex-membre du Rassemblement National s'est montré très heureux d'avoir réussi à "réunir l'ensemble des sensibilités de droite".
Car dans ses rangs se trouvent Catherine Bolze, élue VIA (ex PCD) à la Région et membre de la majorité de Laurent Wauquiez, Augustin Neyrand, directeur adjoint de campagne d'Etienne Blanc (LR) aux précédentes municipales de Lyon ou encore Éric Pelet, secrétaire départemental du RPR de 1998 à 2000.
Lyon : "un laboratoire de l'union des droites", selon Agnès Marion
Comme attendu depuis son passage sur la scène de Villepinte lors du premier meeting d'Eric Zemmour, Agnès Marion occupera le rôle de porte-parole dans cette campagne. "Nous avons fait à Lyon une Zemmour avant Zemmour", a déclaré l'ancienne candidate RN aux municipales. A la manière de Gérard Collomb avec Emmanuel Macron, la mère de famille et entrepreneuse voit en la capitale des Gaules "un laboratoire de l'union des droites".
Elle fait aussi partie des deux seules femmes membres du bureau local de Reconquête!". Un manque de parité qui s'inscrit, selon elle, parfaitement dans la pensée d'Eric Zemmour : "Je préfère que les femmes et les hommes soient choisis pour leurs compétences (...) je trouve cette recherche de parité insultante".
Enfin, plusieurs membres de la société civile lyonnaise ont décidé de rejoindre Zemmour. On peut notamment citer Gabriel Versini, avocat et ténor du Barreau réputé pour sa défense des policiers au tribunal.
Lieutenant-colonel Xavier Eginard des sapeurs-pompiers : "une urgence qui m'a fait sortir de ma zone de confort"
Le lieutenant-colonel Xavier Eginard, chef de la caserne de pompiers de Lyon-Duchère, a quant à lui été délégué aux questions sécuritaires. "Je pense qu'il y a urgence, une urgence qui m'a fait sortir de ma zone de confort", a déclaré celui qui n'avait jamais mis un pied en politique.
L'homme a pourtant assuré qu'il était historiquement de gauche. "Je suis un admirateur de Michel Onfray (...) 'Reconquête!' n'est pas un parti d'extrême droite mais un parti d'extrême-France", a poursuivi le novice. C'est la hausse de l'insécurité qui a fini de convaincre le soldat du feu : "regardez ce qui va se passer le 31 décembre, ça devrait tous nous révolter", a pris pour exemple celui qui rêve de "démocratie et de paix".
Pour l'heure, "Reconquête!" revendique 4000 adhérents dans la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le chiffre critique du nombre de parrainages récoltés n'a pas été communiqué. Quant au grand patron Eric Zemmour, il devrait tenir un meeting à Lyon en début d'année prochaine.
Léo Mourgeon
Je cite l' article: "Gaulliste de tradition et ancien membre du RPR et de l'UMP, le maire de Charvieu-Chavagneux (Isère) a vu en Eric Zemmour "la personne qu'il attendait".
Signaler RépondrePTDR
Je ne savais pas que avoir tenté de réhabiliter Pétain, avoir accusé la résistance d' avoir provoqué la guerre civile en executant des miliciens et des officiers Allemands, avoir voulu réviser l' affaire Dreyfus pour re-condamner le Capitaine, se réclamer de la pensée de Maurras (condamné a mort pour collaboration en 45 puis peine commuée) et de celle de Bainville (royaliste antisémite et antirépublicain). et promouvoir une conception raciale de la nation Française avait quelque chose a voir avec De Gaulle..
Le projet Gaulliste n' a rien a voir avec les reves d' épuration ethnique et de guerre civile des Zemmouriens..
Il n' y aucun doute que ceux qui soutiennent Zemmour en 2021 auraient été collabos s' ils avaient vécu en 41, surement pas Gaullistes.
Ce n est que le début, reconquête ciao
Signaler RépondreIls vont bien nous sortir un scandale sur Zemmour à quelques mois des élections que les francai.es vont gober. Même sans scandale il n'ira jamais au second tour
Signaler Répondrebien vu ; + 1
Signaler RépondreNotre pays à genoux??? C'est étrange ces manipulations pour rabaisser sans cesse notre pays par les gens qui "soit disant" prétendre le défendre.....
Signaler RépondreAlors que même si on l'oublie on est, et heureusement d'ailleurs, bien content de vivre en France .
l'extrème se renforce avec l'extrème droite.........qui s'appuie sur ses copains capitalistes
Signaler RépondreTiens donc ! Quand on joue au pyromane.. Il vaut mieux avoir un pompier dans son équipe.
Signaler RépondreGérard Dezempte c'est ce maire qui fait sciemment raser une mosquée au bulldozer et qui dit ensuite que c'est une " méprise " de l'entreprise chargée des travaux?
Signaler RépondreTout comme l’union des gauches extrémistes racialistes et qui à mis le pays à genoux ! Mais le camp du bien a l’indignation sélective, faire alliance avec les pires qui détestent la France, la laïcité les femmes libres ça passe mieux ça passe crème !
Signaler RépondreBelle fourchette de facho vivement que ce soit terminer que l on en parle plus !
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