Pour comprendre l'origine de cette affaire assez insolite, il faut remonter à 2010. Le monde connaissait alors une pandémie de grippe A provoquée par le virus H1N1. Après l'alerte de l'OMS, les états et les collectivités avaient investi en masse pour se constituer des stocks gigantesques de masque chirurgicaux et FFP2.
Ce fut le cas pour la Ville de Lyon qui avait acheté des millions de masques FFP2. Mais une fois l'épisode pandémique passé, ce stock gigantesque ne servait plus à rien et a été entreposé. En 2017, pour faire de la place, la Ville a alors mis en vente près de 900 000 unités qui, selon Le Progrès, étaient périmées depuis 2014.
Un homme âgé d'une trentaine d'années en avait fait l'acquisition aux enchères pour la modique somme de 6000 euros. Comme le hasard fait bien les choses, l'individu pensait pouvoir faire des bénéfices monstrueux début 2020 lorsque le coronavirus a commencé à se répandre partout sur la planète.
Souvenez-vous : à cette époque, les masques étaient extrêmement rares et le monde entier voulait se constituer un stock pour sa population. Ça n'a pas manqué, notre homme a tenté d'en profiter. Toujours selon Le Progrès, il aurait dans un premier temps vendu 700 000 masques à la Chine, à travers une société parisienne, empochant ainsi 200 000 euros.
Il a ensuite écoulé ses masques, en modifiant leur date de péremption, dans le Rhône et dans l'Ain. Un hôpital de Lyon est lui aussi tombé dans le piège avant d'être prévenu par l'Agence Régionale de Santé.
C'est alors que la gendarmerie de Bourg-en-Bresse (Ain) a commencé son enquête. Le quotidien régional indique que les militaires avaient été prévenus par le fabricant français de ces masques. Ce dernier les avait reconnus sur une annonce passée sur le site Leboncoin.
Les brigadiers ont donc décidé de tendre un piège au fraudeur : ils se sont grimés en acheteurs et ont pris rendez-vous avec le vendeur fin février. Sur place, l'individu qui pensait faire un nouveau bénéfice de 90 000 euros a été interpellé. Les gendarmes ont saisi plus de 90 000 masques FFP2.
Poursuivi pour pratique commerciale trompeuse et faux et usage de faux, le prévenu a été jugé au tribunal de Bourg-en-Bresse mardi dernier. Il a été condamné à un an de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende.
Masque FFP2 périmés, soyons sérieux, la date de péremption portait uniquement sur l'élastique et aucunement sur la qualité de la filtration (masques sous films plastiques) !
Signaler RépondreQuand on pense que des fonctionnaires incompétents en ont fait détruire des milliers et qu'au début de la pandémie ont étaient dans l'angoisse de ne plus en avoir.
la ville de lyon vend des masques périmés
Signaler Répondrepas de garde a vu pas d'interpellation
c'est voyou contre voyou
A ceux qui clament que l'amende aurait dû être plus élevée au vu des 200000 euros de masques vendus à la Chine, l'article ne précise pas si le vendeur a averti à ce moment que les masques étaient périmés. L'article dit qu'après cet vente, notre commerçant a continué d'écouler son stock en France en changeant la date de péremption.
Signaler RépondreLa condamnation est pour pratique commerciale trompeuse, faux et usage de faux. Il est donc possible que cela ne couvre que les masques vendus illégalement en France et que la vente des masques à la Chine était légale (comme la vente de masques périmés par la ville de Lyon)
En regardant la télé j'entend une avocate dire que les magistrats sont mal-vus en ce moment.
Signaler RépondreDésolé mais avec ce genre de décision scandaleuse, ca aide pas les francais a avoir une bonne image de la justice.
Le fond de ma pensée : en ce moment en France les gens honnêtes, les travailleurs, financent ce pays mais n'arrivent pas a finir le mois. Les classes moyennes et les travailleurs sont pressées comme des citrons
Ce voyou se fait plus de 100.000 euros de bénéfice, pas après impôt, mais après jugement !!!!!!!!!!!
Les évadés fiscaux sont pas inquiétés
De nombreux trafiquants de Venissieux s'achètent des appartement dans le 6ème, sans que personne ne demande d'où vient l'argent
On voit des gosses de 18 ans, des gens qui ne "bossent pas" roulent dans des voitures à 100k
Et ces gens là arrivent à avoir les meilleurs avocats pour se défendre
Je déteste mon pays de plus en plus. Un pays de voyous impunis et de pourris
5 ans de macron et de benalla bis en plus, je pense que la France va pas s'en relever et tant-mieux yen a marre de ce pays
Il s'est fait démasqué (...), désolé ;-)
Signaler RépondreEffectivement c'est hallucinant.
Signaler RépondreIl vend pour 200.000 euros en Chine + des milliers d'euros en France, mais 100.000 euros d'amende
C'est complètement débile et choquant
En effet, trois questions ressortent :
Signaler Répondre- Qu'est-ce qui fit qu'un masque se périme ?
- Comment une collectivité peut-elle vendre des dispositifs périmés ?
- Comment un escroc peut-il un fois démasqué, s'en tirer avec un énorme bénéfice malgré l'amende ?
-> Et certains continuent de s'interroger sur la montée inexorable de ceux qui veulent mettre un coup d'arrêt à cette dérive de la France...
Pour une collectivité locale, mettre en vente des marques périmés est très singulier et pas très éthique...rappelons nous que le maire de l époque est G. Collomb ex ministre de l'intérieur de la macronie.
Signaler RépondreEt 100 000 euros d amende au regard de ce que cela lui a rapporté, ça laisse une belle marge à cet escroc ce qui est incroyable
La VILLE DE LYON MET EN VENTE
Signaler Répondre900000 MASQUES PÉRIMÉS ???? CHERCHER ...L'ERREUR
Je n'ai pas l'impression que VOUS réfléchissiez plus.
Signaler RépondreIl y a quand même fraude et surtout faux et usage de faux tout ça puni par du sursis. Quant à l'amende, avec ce qu'il a vendu, il semble qu'il lui reste encore de l'argent.
Quelle mascarade ???
Signaler RépondreDonc si je comprends tout, il empoche 200000 € et est condamné à 100000 € d’amende pour un "investissement" de 6000
Signaler RépondreC'est rentable
il faudra m'expliquer un jour comment un masque peut se périmer ? à part l'elastique
Signaler RépondreTu l’ouvres beaucoup,mais tu réfléchis peu!!
Signaler RépondreC'est aussi une question que je me suis posée... Ou alors la ville a-t-elle fait signer à l'acheteur une attestation déclarant qu'il en ferait des confettis ? Ou tout au moins un usage strictement non médical : bals masqués, hold-ups...
Signaler Répondreet pour la ville de Lyon qui a vendu les masques en 2017 ( ils etaient perimés en 2014 ) quelle condanation ???
Signaler RépondreDonc ,si j'ai bien compris ,on a le droit d'escroquer en France ,et bénéficier du sursis ! Belle justice .Je vais vite m'y mettre
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