De syndicat mixte en charge des transports en commun lyonnais, il deviendra un Etablissement public local baptisé AOMTL, pour Autorité organisatrice des mobilités des territoires lyonnais.
Concrètement, cela permettra aux élus qui y siègeront d'avoir une vision plus globale sur les transports du territoire lyonnais, métropolitain, rhodanien voire au-delà. Cela permettra au Sytral nouvelle génération de récupérer notamment les cars du Rhône. Avec un objectif clairement affiché de pouvoir proposer aux usagers un ticket unique pour tous les transports du Nouveau Rhône et de la Métropole.
Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la collectivité chargé des Transports, y voit le moyen d'augmenter les ressources financières et de construire un plan de transports d'envergure avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et les communautés de communes également présentes au conseil.
Sauf que comme prévu, le vote du futur conseil d'administration s'est très mal passé ce mardi matin à la Métropole de Lyon. Et pour cause, l'opposition aux écologistes estimait ne pas pouvoir y être suffisamment représentée.
"Shame on you !"
Dans les négociations préalables entre Bruno Bernard et les différents présidents de groupe, le dirigeant EELV avait proposé 3 sièges, puis 4. Alors que l'opposition en compte 7 dans l'actuel Sytral.
D'où la colère unanime qui a fait trembler les bancs de l'hémicycle. Les écologistes avaient clairement fait comprendre qu'en offrant autant de sièges, ils se mettraient dans une situation inconfortable avec un éventuel blocage des décisions en cas de perte de la majorité.
Comme lundi en ouverture de séance, on retrouvait les mêmes acteurs. Louis Pelaez rappelait que le Sytral avait "toujours été géré avec la participation de tout le monde" et qu'il s'agissait d'un "Etat dans l'Etat". "L'opposition métropolitaine doit pouvoir y jouer son rôle de vigie à sa juste mesure", réclamait l'élu qui était prêt à signer "un gentlemen's agreement" pour rassurer Bruno Bernard et lui promettre de ne jamais bloquer le Sytral en cas de perte de sa majorité.
David Kimelfeld embrayait, rappelant qu'il ne faisait "pas l'aumône" mais souhaitait "une juste représentation". L'abstention de son groupe marquait selon lui une "forte et inédite défiance" vis-à-vis de la gouvernance de Bruno Bernard.
Philippe Cochet reprenait des thèmes de la veille : "Votre attitude dictatoriale se confirme. (...) Shame on you !". En l'absence d'opposition au Sytral, le maire LR de Caluire se posait des questions sur les futurs "délires téléphériques" et une absence à craindre de projets de nouveaux métros.
Des négociations de "marchand de tapis"
Après ces différentes prises de parole, Bruno Bernard reconnaissait ne pas être "rassuré" par le comportement de son opposition depuis 15 mois, citant l'exemple du SDMIS, où les écologistes auraient pu être mis en minorité avec l'appui du Département. "Il n'y a pas une confiance sereine entre nous", poursuivait le président écologiste, renouvellant son offre : "Un élu par groupe, c'est la proposition, soit vous l'acceptez, soit vous la refusez".
Après une suspension de séance de 15 minutes que l'on aurait pu penser salvatrice, Bruno Bernard récoltait un nouveau refus. Il promettait toutefois de refaire un vote l'an prochain si les mentalités évoluaient. Se faisant traiter de "marchand de tapis" par un élu, le président de la collectivité haussait le ton. Seul Pierre Chambon et Izzet Doganel, élus sur les listes de Gérard Collomb mais qui siègent à part, clamaient leur volonté de rejoindre les rangs du Sytral. Demande acceptée pour le second.
Le vote était finalement réalisé, après un petit souci technique et surtout le départ avec fracas de l'ensemble de l'opposition. Nathalie Perrin-Gilbert, membre de la majorité, reconnaissait que son groupe n'y avait pas pris part "car les conditions n'étaient pas réunies". L'adjointe au maire de Lyon chargée de la Culture évoquait "une mascarade", ce que reconnaissait volontiers Bruno Bernard.
Les 24 élus métropolitains du futur Sytral sous la présidence de Bruno Bernard :
Jean-Charles Kohlhaas
Hélène Geoffroy
Fabien Bagnon
Cédric Van Styvendael
Valentin Lungenstrass
Marie-Christine Burricand
Mathieu Vieira
Béatrice Vessiller
Vincent Monot
Laurence Boffet
Laurence Frety
Blandine Collin
Hélène Dromain
Joëlle Percet
Nadine Georgel
Michèle Edery
Benjamin Badouard
Sophia Popoff
Véronique Giromagny
Vinciane Brunel-Vieira
Jean-Michel Longueval
Hugo Dalby
Léna Arthaud
Izzet Doganel
Bizarre rien sur l’allotissement. On va faire payer encore une fois les vrais travailleurs pour offrir des bus tout neuf aux merdiers des cités. Et dire que l’on pensait avoir touché le fond avec Rivalta.
Signaler RépondreKeolis ceux qui bossent, elle est bien bonne celle la. Jamais un bus un l’heure, des conducteurs avec un permis de transports de bestiaux des infrastructures vieillissantes de l’insécurité. Et surtout la culture du non dit, une bande d’incapable, des managers nuls. Oui c’est sûr travailler ne leur ferait pas de mal
Signaler RépondreVous voulez dire que les membre de l'oppositions réduise la représentation de leur opposition dans leur fief?
Signaler RépondreA ma connaissance, c'est faux, donc vous avez des preuves ou il s'agit juste de votre délire pro EELV qui parle?
EELV s’est transformé en EEDR : Europe Ecologie Dictature Rouge
Signaler RépondrePas simple les élus caliméros d'être dans l'opposition n'est ce pas?
Signaler RépondreMais rappelez-nous comment traitez vous vos oppositions municipales dans vos communes? Ne serait-ce le revers de la médaille. Vous n'avez aucune honte de faire la morale alors que vous ne vous appliquez jamais cette même règle. Vous ne valez pas mieux.
Sytral:
Signaler RépondreLe Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l'agglomération lyonnaise (SYTRAL), est l'autorité organisatrice de transports de la métropole de Lyon et du département du Rhône. Les membres du SYTRAL sont la métropole de Lyon, la région Auvergne-Rhône-Alpes dont trois de ses intercommunalités : la communauté d'agglomération Villefranche-Beaujolais-Saône, la communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien et la communauté de communes de l'Est lyonnais ; et les communes membres à titre individuel de ce même département : Brindas, Chaponost, Grézieu-la-Varenne, Messimy, Sainte-Consorce et Thurins. Le syndicat couvre un territoire de près de 290 communes comptant 1,7 million d'habitants.
Pour répondre à votre question.
Keolis:
Signaler RépondreActionnaires : SNCF (70 %), Caisse de dépôt et placement du Québec (30 %).
C'est facile de savoir, cette blague est tellement revenue ces 30 dernières années, que c'est un running gag, dans l'armée y'a la déclinaison du bureau qui change les noms des services tous les 3 ans, le contribuable paye pour un nom qui sert à rien et non mémorisable, toujours pour une somme absurde.
Signaler RépondreA partir du moment où le nom ne fonctionne pas, vous pouvez être sûr que le gars qui a géré l'opération, l'a surfacturée sans bosser et qu'il n'y a eu aucun contrôle par personne...
Avez-vous des preuves de ces "5 à 6 chiffres" ? Ou bien n'est-ce là qu'une supposition infondée comme il en existe beaucoup trop sur ce forum ?
Signaler RépondreAh, la démocratie selon EELV. On accepte l'opposition, mais seulement si elle ne peut rien faire.
Signaler RépondreCette histoire d'interdiction du foie gras par les verts à lyon, qu'est ce que ça fait du bruit !!!!
Signaler RépondreOn en parle sur toutes les chaines de tv
100 % d'accord
Signaler RépondreLes écologistes qui ont 58 élus sur 150 à METROPOLE de Lyon, soit 38,67% des élus, devraient avoir le même pourcentage de représentation au SYTRAL.
Signaler RépondreLes écologistes EELV devraient avoir 38,67% des membres du SYTRAL, soit 9 représentants sur 24, et non 16, comme ils se le sont attribué, se procurant, par ce déni de démocratie, la majorité absolue au SYTRAL.
Nous avons à faire à des tricheurs.
Bernard, démission
Signaler RépondreKeolis, ce sont ceux qui bossent, et le Sytral ce sont ceux qui se sucrent, se versent de juteuses indemnités, vont bouffer au restau et faire les beaux sur les photos !
Signaler RépondreKeolis cela quoi avec cette nouvelle organisation ?
Signaler RépondreC'est exactement ça.
Signaler RépondreFaites ce que je dis, pas ce que je fais !
est ce que un ticket ou abonnement tcl marchera pour tour les transports du rhone (cars du rhone , villefranche et autres bus )
Signaler RépondreUne honte! Et dire que si c’était LR qui aurait fait cela, les escroclogiques auraient manifesté dans la rue avec leurs associations anarchistes satellites pour réclamer plus de démocratie !!!! Il est temps que cette situation guignolesque s’arrête! La dictature gauchiste est en marche! Il est temps que LA FRANCE et LYON se réveillent pour faire taire cette politique autoritaire dogmatique!
Signaler RépondreMr Doucet et Mr Bernard, vous êtes les inconnus les plus puissants de France et vous faites n’importe quoi! La politique, ce n’est pas le passage en force de décisions absurdes, idéologiques ! La politique , c’est le vivre ensemble avec des élus dont on ne partage pas nécessairement les idées! Et VIVE LE FOIE GRAS, LE TOUR DE FRANCE, LA PATROUILLE DE FRANCE!
Et pourquoi la Métropole ne fait elle pas comme pour l'eau. Arrêter de confier la gestion des transports en commun à un groupe privé (Kéolis) qui se fait du fric sur le dos des contribuables lyonnais.
Signaler Répondreje suis bien d'accord, on n'arrivera à rien si les élus à la majorité insistent pour avoir la majorité des postes !
Signaler Répondreest-ce que le gouvernement de Macron ou l'assemblée nationale ont une majorité LREM ?!
Entre une somme à 5 et 6 chiffres, tout ça pour un nom qui n'est pas prononçable et du coup peu mémorisable...
Signaler Répondreça fait peur. Un tel organisme dirigé par Bernard et sa majorité dictatoiriale et gauchiste, va désorganiser les transports en commun, comme ils ont accentué le marasme pour la circulation automobile. Assez; Démission des dictateur!
Signaler RépondreEncore heureux qu’on lance pas le nouveau Sytral, qui doit débloquer des sujets très attendus, en offrant une minorité de blocage quasi garantie aux personnes qui ont présidé aux blocages du passé.
Signaler RépondreLe Sytral otage des communes les moins dépendantes et les moins intéressées par les transports en commun, non merci.
dans la continuité de la dictature verte de la secte pastèques.
Signaler RépondreEt combien ça coûte aux contribuables lyonnais et banlieusards ce changement d'appellation ?
Signaler RépondreLe totalitarisme dans toute sa splendeur, Lyonnais vous n 'avez pas voté et aujourd'hui nous buvons le calices jusqu à la lié.En 2026, Lyon sera une zone sinistrée, plus de touristes, les investisseurs vont fuir, quel désastre tant de pouvoir dans les mains d'une secte, alors l'opposition bouger réellement, allo le Préfet vous ne pouvez pas laisser cette ville aux mains de ces malfaisants.
Signaler RépondreAutorité Organisatrice des Mobilités des territoires Lyonnais (AOMTL) .
Signaler RépondreIl existe aussi Chicago Transit Authority CTA la 3° ville des USA. Plus court, plus simple moins prétentieux !
Il n y a, pas que le cumul de mandat qu il faudrait interdire mais le cumul de poste.
Signaler RépondreP....n ! Encore 4 ans et demi, ça va être long !...
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