De nombreux habitants sont copieusement agacés par cet exécutif.
En effet, l’Histoire de notre Métropole repose justement sur nos communes qui se sont rassemblées pour être plus fortes ensemble et partager la vision qu’elles ont de leurs territoires.
Avec la loi MAPTAM de 2015, Gérard Collomb et Michel Mercier avec le blanc-seing du Président Hollande ont inventé un objet politique jusqu’alors inconnu qui programmait la dilution des communes. Le système mis en place a acté que les Maires ne siégeraient plus systématiquement au "Grand Lyon". Contrairement à ce qui existait auparavant, l’élection du maire et celle de conseiller métropolitain sont désormais indépendantes.
A la suite de la démarche des maires emmenés par Philippe Cochet et Marc Grivel, Etienne Blanc a déposé au Sénat un amendement pour interroger les sénateurs sur la nécessité de mener rapidement un débat de fond quant au fonctionnement de la Métropole de Lyon.
Répond-elle efficacement aux objectifs fixés lors de sa création ? Son modèle doit-il être transposé à d’autres territoires ? Doit-elle encore être repensée, améliorée ?
Le Président du Sénat, Gérard Larcher a annoncé à l’occasion de sa venue au Congrès des maires du Rhône lancer une mission d’information sur le fonctionnement de la Métropole de Lyon. Elle sera conduite par la Commission des lois du Sénat et son président, François Noël Buffet.
A l’Assemblée Nationale la semaine dernière, les députés LREM du Rhône se sont lancés dans une initiative dont personne ne doute du caractère électoraliste…et c’est bien navrant.
J’en veux pour preuve : le député de la 12e circonscription du Rhône propose de changer le nom de la Conférence Métropolitaine des Maires. C’est vrai que dans ce débat de fond, le nom des instances est essentiel… Un député de Lyon propose quant à lui que la même conférence puisse saisir le conseil de la Métropole sur des sujets relevant des communes. C’est déjà le cas !
Les parlementaires de la majorité présidentielle sont à l’image d’Emmanuel Macron : déconnectés de la réalité.
Si savoir qui a tiré le premier n’intéresse pas les Grands Lyonnais, chacun le sait, il s’agit dans ces périodes troublées par la crise sanitaire de savoir comment est-ce que l’on avance ensemble plutôt que de préparer les élections qui viennent. Personne n’est dupe.
Nos maires sont les fantassins de la République, ils sont les premiers de cordée de cette chaîne institutionnelle qui fait notre République. Le Président l’a d’ailleurs compris tardivement et lors de cette crise sanitaire, face aux incohérences nombreuses de l’Etat, les volte-face, les allers retours sur les mesures prises, fort heureusement, les collectivités locales et leurs élus étaient là. Tous ces services publics de proximité ont fait preuve d’une adaptabilité, d’une réactivité et d’une agilité sans faille.
Je rejoins l’initiative des 48 maires que je trouve juste et m’inscris pleinement dans cette logique. Il y a nécessité de conduire un débat de fonds et je crois que nous pouvons nourrir nos espoirs dans les travaux menés par le Sénat. Les actuels députés de la majorité présidentielle, tentés de rejoindre la bataille en cours de route ont bombé le torse sans succès pour proposer des "demi mesurettes" qui ne répondront en rien aux problèmes de fond qui existent.
L’avenir de la Métropole de Lyon passe par le retour du soutien financier aux projets structurants des communes. Et nous sommes obligés de le rappeler aujourd’hui, même si cela apparaît évident pour la plupart d’entre nous, rien ne peut se faire sur les territoires contre l’avis des maires que les habitants ont choisi.
A titre personnel, si je crois à notre Métropole, je n’admets ni la dilution programmée de nos communes, ni l’absence d’association de tous les maires dans la mesure où c’est bien des communes, en plus du département que la Métropole tient ses prérogatives. Qu’un transfert soit opéré ne me dérange pas pour les raisons inhérentes à notre temps, d’économies et de technicité des sujets, lesquels nécessitent d’être suivis par plus de compétences et à une échelle plus globale de surcroît.
Notre réflexion doit partir de l’article 72 de notre Constitution qui prévoit le principe de subsidiarité entre les collectivités locales.
Cela impose d’interroger systématiquement l’intérêt métropolitain pour chaque compétence transférée. Car si la répartition est acceptée de tous, alors le fonctionnement métropolitain devrait pouvoir s’apaiser.
Bastien Joint
Conseiller municipal délégué (LR) à Caluire-et-Cuire
Je n'ai en soi aucun problème à ce qu'on publie des avis contraire au mien; au contraire, c'est ce qui est intéressant. Et je ne qualifierai pas les points de vue de M. Bernard et de M. Doucet de délires: je ne suis pas d'accord avec eux, mais ils ont leur logique et leur discours est cohérent dans cette logique.
Signaler RépondreCe que je reproche à ce texte, c'est de n'avoir aucune logique.
En quoi leur comportement était scandaleux?
Signaler RépondreEn l'occurence, vu l'autocratisme montré par l'équipe dirigeante actuelle, ils avaient plutôt raison.
Que ne comprenez vous pas?
Signaler RépondreCeux qui ont fait l’effort d aller voter l ont fait pour dégager ceux qui ont malmené lyon et ses habitants pendant plusieurs mandats!
Nous avons voter « contre » et non « pour »
Admettez que le comportement de l’opposition actuelle a été scandaleux entre les deux tours des municipales!!!
Nous avons notamment pu constater qu ils étaient bonnet blanc et blanc bonnet… attaché à leurs privilèges plus qu à leurs convictions (si ils en ont)
Brillante analyse que je partage intégralement.
Signaler RépondreJe compte sur l'opposition et sur les électeurs pour mettre dehors ces députés qui font semblant de s'intéresser aux habitants de leurs circonscriptions juste avant les élections....
On a pu croire au changement mais maintenant c'est fini les LREM sont nuls.
""Pourquoi publier le délire de ce monsieur?""
Signaler RépondreOn publie bien les 25 délires par semaine de Greg et de Bruno, donc on est plus à un petit délire prêt.
Il serait intéressant de rajouter sous l'article en quoi consiste cette "subsidiarité" et quel est son enjeu.
Signaler RépondreQuelle idiotie ? Un forum c' est de partager des avis et non pas de s'exprimer pour soi même, cela ne sert à rien, en revanche et ce qui est bien différent de s'exprimer par soi- même en son âme et conscience.
Signaler Répondre"Il faut" ici, "on" (qui est un c..) ailleurs, points d'exclamation en-veux-tu-en-voilà... Monsieur ferait un parfait petit totalitaire.
Signaler RépondrePour l'avenir revenez à la raison : en forum chacun s'exprime pour lui-même.
Prenez le temps de vous renseigner sur ce qui radicalement changer entre les élections de 2014 et celles de 2020.
Signaler RépondreCela devrait suffire à vous faire comprendre la raison de la grogne des maires non représentés désormais au sein de la métropole alors que les 2 communes centrales sont surreprésentées.
Rappel : Nombre de votants historiquement très bas et nombreux bureaux de votes fermés dues à la pandémie.
Signaler RépondreCes pastèques ont été élues avec leur alliance gauchiste sinon pas de verts à la METROPOLE et à la ville de LYON
Cf résultats.
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_municipales_de_2020_%C3%A0_Lyon
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_m%C3%A9tropolitaines_de_2020_dans_la_m%C3%A9tropole_de_Lyon
je constate surtout que le mode de gestion de la Metropole ne posait pas de probleme tant que nous etions sous le regime de la baronnie... avec un arrosage consequent des copains, et un tres fort "sentiment" de corruption
Signaler Répondreje trouve tres etrange cette levée de bouclier une fois la couleur du president changée.
cela confirme ma defiance envers ces politiciens qui pleurent apres la perte de leurs avantages et privileges
pour autant, je ne cautionne absolument pas le comportement et les actions des ecolos, qui a mon avis n ont aucun sens.
l opposition doit comprendre qu elle est a cette place suite a un rejet massif ! nous ne nous sommes pas deplacés pour les ecolos, mais contre l equipe sortante....
Il faut supprimer ces métropoles qui coûtent un bras ne sont pas efficientes et créent plus de problèmes qu’autre chose, ce fonctionnement est anti-démocratique au possible, de tt façon il faut qu’on arrête avec ces empilements administratifs et d’administrations ça devient insupportable !
Signaler RépondreC'est qui ce type ? Encore un élu qu'on voit jamais mais qui donne des leçons au monde
Signaler Répondrepourquoi parler des députés fantome ? On pourrait croire qu'il ambitionne de devenir député , c'est un clown!
Pourquoi publier le délire de ce monsieur?
Signaler RépondreLe côté électoraliste de ce texte m'apparaît bine plus clairement que celui de la manoeuvre des députés (dont il ne nous dit pas grand chose au final).
Et pourquoi utiliser le terme députés fantômes dans le titre qui ne se rapporte à rien dans le texte? Un étudiant en première année serait capable de mieux structurer son article.
Il est bien gentil ce Monsieur mais il devrait regarder les débats sur le sujet à l'assemblée comme au Sénat ! La proposition d'Etienne Blanc était loufoque et irréaliste.
Signaler RépondrePar contre c'est bien une sénatrice LR qui a introduit au sénat (la sénatrice Catherine Di Folco) la possibilité pour la conférence métropolitaine de saisir le conseil de la métropole sur les sujets qui relèvent des communes !!