Début décembre, le tribunal de commerce de Lyon a autorisé la reprise de la marque spécialisée dans le prêt-à-porter masculin de luxe. Placé en redressement judiciaire en septembre dernier après des problèmes financiers, un plan de sauvegarde de l'emploi et une procédure de sauvegarde ces dernières années, Zilli tombe dans l'escarcelle de Negma Group, un fonds d'investissement dubaïote.
Pour l'emporter face aux quatre autres offres, ce dernier s'est associé à Futuro all'Impresa (FAI), un expert italien du retournement d'entreprises, pour maintenir 70 salariés de la société lyonnaise, dont 54 basés dans les ateliers de Dardilly.
"L’acquisition de Zilli, un acteur phare dans le luxe, est un ajout stratégique à notre portefeuille existant, en l’occurrence des marques de luxe dans la cosmétique et l’acoustique haut de gamme", a commenté dans un communiqué de presse la direction de Negma Group.
Comment faire pour endiguer la chute vertigineuse du chiffre d'affaires de Zilli, passé de référence dans les années 1990 à marque qui stagne en 2010 ? Avec près de 100 millions d'euros enregistrés en 2013, la maison de luxe fondée en 1965 par Alain Schimel ne dépassait plus les 30 millions en 2020. Le fonds de Dubaï entend donc viser de nouveaux marchés, à commencer bien sûr par le Moyen-Orient, mais aussi l'Asie et d'autres pays européens.
L'ancien dirigeant de Giorgio Armani et Burberry, Giuseppe Di Nuccio, a été choisi pour diriger Zilli. Plusieurs millions d'euros seront investis ces prochaines années pour rebooster l'activité.
Êtes vous certain que les établissements ZILLI ont été fondés en 1965 par Alain Schimel alors qu'il poursuivait des études ?
Signaler RépondrePourquoi le nom de ZILLI a-t-il été conservé, alors que ce n'était apparemment qu'un tailleur ?
1 fond d'investissements,qui comme beaucoup, fera faillite et laissera le personnel sur le carreau !
Signaler Répondrela france est à vendre
Signaler Répondremerci macron