Pour le plus grand malheur des autres membres de l’opposition puisque les moyens accordés après l’élection régionale devaient être redistribués équitablement.
C’est le groupe du Rassemblement national qui se voyait être orphelin de quatre élus. Isabelle Surply, Christophe Boudot, Vincent Lecaillon et leur nouveau président Stéphane Blanchon fondaient leur propre formation : le groupe Libertés, Identité, Souveraineté (LIS).
"Ce groupe est né d’un constat et d’une volonté", indiquait Stéphane Blanchon lors d’une conférence de presse avant le début du conseil régional.
"Le constat, c’est que la confiance est rompue au sein du groupe Rassemblement national par des manoeuvres indignes et pénalement répréhensibles de la part de certains élus. L’ambiance délétère qui règne dans le groupe RN depuis les dernières régionales a été aggravé notamment par l’usage de comptes Twitter faussement anonymes", poursuivait l’élu, en référence à des messages publiés sur les réseaux sociaux pour diffamer notamment Isabelle Surply. Conséquence en partie de la défiance de plus en plus forte au sein du Rassemblement national entre les lepénistes et ceux qui se tournent vers Eric Zemmour et Marion Maréchal.
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont été prévenus de ces agissements par Andréa Kotarac, président du groupe en Auvergne-Rhône-Alpes. Un audit interne à Lyon a été piloté par le bureau exécutif du RN. "Mais les coupables n’ont pas été sanctionnés. Pire, certains fautifs ont été promus à des fonctions nationales", regrettait Stéphane Blanchon.
Avec ce groupe LIS, les quatre conseillers souhaitent "rassembler les élus régionaux qui entendent exercer leur mandat en toute indépendance". Ils se voient "ni comme un groupe d’opposition, ni comme un groupe de majorité". Et dès ce jeudi, plusieurs amendements, voeux et questions orales ont été formulés.
Le volet politique est désormais enclenché. Quid du judiciaire ? "Je ne préfère pas aller dans cette voie-là. Si les menaces persistent, je serai contrainte de le faire (porter plainte)", commentait Isabelle Surply.
Jamais aucun nom n’était prononcé par les élus. Vincent Lecaillon évoquait simplement le cas d’un élu régional présent à la Commission nationale d’investiture du Rassemblement National avec lequel le quatuor ne souhaitait plus avoir aucun contact. Il s’agit d’Alexis Jolly, l'Isérois qui se rêvait tête de liste avant qu’Andrea Kotarac ne le coiffe au poteau, et qui est aujourd'hui porte-parole régional de la campagne de Marine Le Pen pour la présidentielle 2022.
ça evoque un peu les facies des juges complices lors des proces en sorcellerie inspires par le camarade staline.......
Signaler Répondre''Le monde politique vit plus de l'assistanat que certains. ''
Signaler RépondreNon pas le monde politique, mais ceux-là vivent de nos impôts depuis des lustres. Les ripoux nationaux n'ont JAMAIS rien produit ...Allant même jusqu'à détourner de l'argent public, affaire des attachés parlementaires .
Une belle photo de famille ou le sourire inonde ses visages rayonnants.
Signaler RépondreJe ne connais pas les autres, mais Christophe Boudot illustre pour moi tout ce que je déteste chez les politiciens : Allant d'élection en élection, peu importe le mandat, peu importe la ville, du moment qu'il à l'opportunité d'être élu et de continuer à percevoir une rente payée par nos impôts.
Signaler RépondreQue l'on me dise un peu ce que son activité politique a pu apporter à la société en regard de tout l'argent qui lui a été versé.
Le monde politique vit plus de l'assistanat que certains.
A Lyon ça va être la guerre: les Kotaraquistes se battent avec les Zemmouro-Bollorroïdes pour se partager les 4% de votants d' extrême droite..
Signaler RépondreIls ne sont que 4%, mais pourtant ils sont majoritaires sur ce forum LyonMag ^^