Ce qui permettait à la ville de figurer plusieurs fois dans les classements des mieux gérées de France. Dans le même temps, l'opposition au maire socialiste se plaignait de le voir freiner des quatre fers sur des investissements d'envergure pour réveiller Villeurbanne la belle endormie.
Désormais retiré de la vie publique après avoir passé la main à Cédric Van Styvendael depuis un an et demi, Jean-Paul Bret a peu goûté qu'on lui ressorte ces mêmes critiques. Surtout qu'elles venaient de l'actuel adjoint aux Finances de la Ville, Jonathan Bocquet. Dans le Progrès, ce dernier évoquait "les années de sobriété, de mesure et peut-être d'une humilité malheureuse" sous Jean-Paul Bret, dont il a également été l'adjoint.
L'ancien édile socialiste s'emporte donc sur Facebook : "La gestion de la ville de Villeurbanne a été, durant cette période, largement distinguée et reconnue comme exemplaire : classements divers, articles dans la presse nationale et spécialisée etc. Les raisons de ce classement tenaient non seulement au faible niveau de la dette et à l’importance de l’autofinancement mais aussi au niveau élevé de l’investissement. Nous pouvons donc dire que nous avons ainsi conjugué rigueur et ambition et largement conduit la transformation de la ville. Ces investissements se sont également accompagnés de la modernisation et du développement des services au public. Je pense par exemple à la mise en place du périscolaire, essentiel aujourd’hui. Les Villeurbannaises et les Villeurbannais l’ont bien compris, nous accordant et nous renouvelant leur confiance — ce qui a permis d’ailleurs à Jonathan Bocquet d’être élu pour la première fois sur la liste que je conduisais !"
Jean-Paul Bret émet également quelques critiques sur l'actuel travail de son successeur : "Je m’interroge néanmoins sur le nombre élevé de postes prévus en 2022. 122 : il s’agit d’un chiffre considérable, qui ne témoigne pas seulement d’un effort de service public à la population mais qui représentera forcément de lourdes charges pour les budgets à venir. L’équipe municipale actuelle ne pourra pas uniquement compter sur les bons paramètres financiers que nous avons laissés et sur le recours à l’emprunt : à ce rythme, la note pèsera pour la population."
Et de glisser un dernier tacle en direction de son ex-adjoint : "Il est difficile de croire qu’avec Jonathan Bocquet, Villeurbanne passera de l’ombre à la lumière. Je l’invite à faire preuve de davantage de discernement et de mémoire et pourquoi pas… à plus d’humilité !"
p t etre pas aussi autonome? ,on l espere?!!pour s en mettre "plein les fouilles"
Signaler RépondreM. Bocquet est adjoints aux finances et à la transition démocratique, il me semble qu'il est plus autonome que ce que vous imaginez...
Signaler RépondreBoquet n'a pas parlé tout seul.Il est simple adjoint à la jeunesse.C'est bien Styvendel,l'actuel Maire qui lui a dit ce qu'il fallait dire.Tout celà est préparé.
Signaler Répondredepuis les rigolos c est la fete avec notre argent
Signaler RépondreBouquet est issu du Parti Radical de Gauche et il est vrai que notre Maire l'a placé en tant qu'Adjoint en charge de la jeunesse. il est un peu trop facile de critiquer l'ancien Maire qui a réalisé de très bons investissements pour la ville. et s'il ne se sent pas bien dans le kouvel exécutif aux côtés de Mr Styvendael, il est possible pour lui de rejoindre la campagne présidentielle de Taubira.
Signaler Répondrejonathan Bocquet? quel est cet elu qui est de toutes les equipes et sui vomit sur le maire dont il a ete l’adjoint pour complaire au niveau boss???? c’est minableo
Signaler RépondreLes khmers lyonnais se méfient du sphinx qui dort !
Signaler Répondrec'est vrai que Jean-Paul Bret n'était pas l'otage de l'extrème gauche, comme son successeur l'est actuellement.Il gouvernait sans les Mélenchonistes, ni les verts et il était réélu massivement, à chaque fois.
Signaler RépondreCédric Van Styvendael grand soutien d’Anne Hidalgo voudrait peut-être avoir la même politique que sa consœur Parisienne et le même endettement ? Toujours est-il qu’il fait preuve de bassesse et de mesquinerie, s’il avait des choses à dire il fallait qu’il le dise au maire lorsqu’il était en fonction, critiquer une fois les gens partis est juste indigne minable et irrespectueux, il ne doit pas oublier grâce à la gestion de l’ancien maire qu’il a été élu. Ce PS indecrotable la trahison c’est dans leur ADN.
Signaler Répondreje ne connais pas ce M. Boquet (qui le connait d’ailleurs ?), mais il a perdu une bonne occasion de se taire :-)
Signaler RépondreDans le nombre élevés de postes pour 2022 il est fort à parier qu'ils seront essentiellement constitués de cadres qui viendront augmenter la pyramide hiérarchique, tandis que le personnel gestionnaire du quotidien n'augmentera pas. Mais aura plus de chefs, de réunions, de comptes-rendu à rendre, de rapports qui ne serviront à rien etc etc
Signaler RépondreLyon va bientôt briller par son endettement record, et il faudra s'attendre d'ici quelques années à une hausse de la fiscalité, trace durable du glorieux passage des écolo' dépensiers.
Signaler RépondreCurieusement, aucun "inventaire" de la part des écolo' après toutes ces années Collomb...Cela questionne.
Même en n'étant pas du même bord politique que J.P Bret j'ai, quand même, voté pour lui a plusieurs reprises, justement grâce ou à cause de sa gestion de la ville et à son faible endettement. Il faut reconnaître qu'il a raison.
Signaler RépondreN'ayant pas du tout confiance en son successeur, je me suis déplacé au dernières municipales mais certainement pas pour voter Van Styvandael, la preuve 122 postes prévus en 2022, lorsque l'on voit l'attitude de doux réveur de J. Bocquet je ne peux m'empêcher de penser que tout est facile avec l'argent des autres. Quelle lumière dans l'ombre de Lyon?
Je suis un opposant de Mr Bret et j'ai toujours voter contre lui, mais il faut être juste et reconnaître que sur ce coup, l'ancien maire a tout à fait raison
Signaler Répondre