Mila : "Je ne peux pas quitter ce monde sans avoir accompli 1000 grandes choses"

Mila : "Je ne peux pas quitter ce monde sans avoir accompli 1000 grandes choses"
Mila - LyonMag

Mila ne veut plus donner d’interview pour parler encore et toujours de l’affaire qui porte son nom. La jeune femme a décidé de reprendre le contrôle total sur la vie que certains ont tenté de gâcher. Pour LyonMag, elle réagit aux votes des lecteurs, et en profite pour révéler son vrai visage, celui qui lui vaut d’être arrêtée dans la rue par un public acquis à ses talents multiples.

La rédaction avait rencontré le mois dernier Mila, désignée Lyonnaise de l’année 2021 par nos lecteurs (entretien paru dans le numéro de décembre de LyonMag).

LyonMag : Vous avez été désignée Lyonnaise de l’année par nos lecteurs. Quelle réaction cela vous procure ?
Mila : Je suis toute fière. Je ne suis pas une Lyonnaise pure souche, mais j’aime vraiment cette ville. Je suis tout de suite allée l’annoncer à mon copain, c’est quelque chose qui m’a fait énormément plaisir. C’est un honneur pour moi, je ne l’aurais pas imaginé. On peut le voir comme une manière de boucler l’adoption à Lyon, d’avoir un lien parfait avec ma ville. Ça me permet aussi de découvrir un peu mieux LyonMag, j’ai lu les articles qui me concernent et je me suis sentie soutenue, il y a de belles idées ici. C’est aussi pour cela que j’accepte cette interview.

Il paraît que vous arpentez les rues de Lyon dans tous les sens…
Je me déplace uniquement à pied dans Lyon. Même pour aller d’un bout à l’autre. Même s’il fait froid dehors. Etant extrêmement hyperactive, je me lève carrément la nuit pour marcher pendant des heures. Ça en devient maladif. C’est presque une thérapie. Je deviens inarrêtable. Je le fais seule ou avec des amis.

2021 n’est pas encore tout à fait terminée mais elle a déjà été bien remplie. Quand vous regardez dans le rétroviseur, est-ce que vous estimez que ce fut une bonne année ?
Il s’est passé beaucoup de choses. Je ne saurai jamais déterminer si une année a été bonne ou pas. Je vis des moments très difficiles et foireux, tout le monde est au courant. Mais je suis née aussi avec la joie de vivre et je vis pour tous ces instants d’euphorie. Je retiens donc plein de bons souvenirs de 2021, j’ai l’impression que l’année peut terminer en beauté. J’ai des projets qui s’annoncent, plein d’ambitions pour 2022. Finir avec cette détermination, ça laisse une trace symbolique à mes yeux.

On a l’impression que dans votre vie, les moments heureux et moins heureux sont toujours très intenses…
Oui, tout est toujours très intense. J’ai à chaque fois mille et une anecdotes sur mes journées à raconter. Quand j’analyse cela en prenant un œil extérieur, ça fait un choc. J’ai donc ma manière de me protéger. Je ne ferme pas les yeux sur mes valeurs, mais je le fais sur ce qui peut me causer du stress et de la souffrance et je me débrouille pas mal. Je veux continuer comme ça. Même dans les pires moments, j’essaye de faire plaisir, à ceux que j’aime et à moi-même. C’est assez naturel et j’en suis fière.

Beaucoup saluent votre maturité. Est-ce que les personnes avec qui vous parlez ont tendance à oublier que finalement, vous n’avez que 18 ans ?
Ça dépend. On parle régulièrement de ma maturité, et avoir tendance à oublier que j’ai 18 ans parce que j’ai le faciès d’une nana de 25 ans. Mais on peut aussi beaucoup m’infantiliser. Pour certains, je reste la petite gamine de 16 ans qui ne sait pas trop où elle va et qui fait n’importe quoi de sa vie. Alors que je n’ai jamais eu ce regard sur moi-même. Je déteste ça, ça m’exaspère quand on parle de moi comme d’une gamine, d’une adolescente. Quand les médias parlent de "Mila l’adolescente", ça me pique, j’ai l’impression d’être décrédibilisée. Parce que j’ai ce besoin de grandir, de m’élever. Je ne m’attarde pas sur ce qu’on dit sur moi, sinon je ne serai plus là depuis un bon moment, je me serais laissée bouffer.

Vous avez fait de l’incendie de la rue de Trévise à Paris un combat presque quotidien sur les réseaux sociaux. Pourquoi ?
Une amie proche m’en a parlé et expliqué ces faits. J’avais du mal à réaliser, ils sont trash et extrêmement graves quand même. Je ne comprenais pas comment je n’en avais jamais entendu parler, alors que c’était il y a seulement trois ans. Je suis Inès sur les réseaux sociaux, une victime qui se bat pour se faire indemniser par la mairie de Paris. Elle veut se faire entendre mais a énormément de difficultés, et pourtant elle n’a jamais lâché. J’ai partagé des choses pour la soutenir, elle et les autres victimes. Je ne peux pas rester sans rien faire. Quand je ressens un choc et que je suis sensibilisée, je m’imprègne des problèmes des autres. On me dit que je suis un symbole de courage et je sais que c’est sincère. Mais quand je vois celui d’Inès, je sais que je n’aurais pas survécu à un quart de ce qu’elle a traversé. Elle a été abandonnée par tout un pays puis harcelée ! On a échangé longtemps au téléphone, elle m’avait remercié d’essayer de l’aider. Alors que je me fais carrément insulter sur les réseaux, certains estiment que je n’aurais pas le droit de soutenir Inès car elle est musulmane… Je n’en ai rien à foutre ! Je n’hésiterai jamais à foncer dans n’importe quel danger pour me battre, pour moi ou pour d’autres. Je ne suis pas grand-chose dans cette histoire mais un rien compte.

Vous êtes cyber-harcelée. A quelques mois de la présidentielle 2022, vous estimez que ce sujet devrait être une cause nationale ?
Évidemment ! Il n’y a rien qui bouge. Il y a moins de tabous qu’avant, on en parle davantage, mais pas de la bonne manière. Le harcèlement doit être un combat moins pris à la légère. C’est bien beau de parler tous les quatre mois dans les médias d’une fille qui se suicide, de la mettre en tendance sur Twitter puis de ne plus jamais l’évoquer… et ça recommence, certains parents ne font pas de prévention auprès de leurs enfants, des lycées ne font rien même s’ils sont au courant des risques et deviennent complices… Quand vous êtes au courant et que vous ne faîtes rien, vous êtes complices. Ça doit donc être bien plus qu’une cause nationale.

Emmanuel Macron qui annonçait en novembre qu’une application 3018 serait lancée en février pour permettre de plus facilement alerter les autorités en envoyant des captures d’écran de cyber-harcèlement, c’est une bonne nouvelle ?
Il y a déjà Pharos qui existe, mais c’est trop compliqué. Alors cette application 3018, c’est bien, mais ce qui doit bouger, ce sont les plateformes. Le problème, c’est de trouver les agresseurs. Quand je vois, durant mes procès, comment Twitter a très difficilement coopéré pour révéler les identités des comptes anonymes… Il y a des modérateurs français pour tous ces réseaux sociaux. C’est donc possible mais il y a un manque d’efforts qui me fait demander si le harcèlement, avec les algorithmes, n’est pas un fonds de commerce pour eux. Donc la justice doit prendre le cyber-harcèlement au sérieux, mais le plus urgent, ce sont les plateformes qui doivent changer et mieux prendre en compte les signalements. Car le paradoxe, c’est que certains comptes vont sauter pour rien. Moi j’ai peur en ce moment de perdre mon compte Instagram parce qu’il est signalé massivement… Il y a donc quelque chose qui est mal fait. Et je ne sais pas comment me faire entendre pour empêcher la situation d’empirer encore plus.

Si on devait analyser le vote des Lyonnais en votre faveur, je dirais qu’il y a deux types de personnes. Celles qui vous soutiennent par rapport à l’affaire Mila pour diverses raisons, et puis celles qui sont passées à autre chose et qui ont appris à apprécier la Mila des réseaux sociaux, qui propose du contenu artistique voire humoristique. Vous prenez le soutien de tout le monde ou vous préfèreriez qu’on parle uniquement de la Mila d’aujourd’hui ?
J’ai toujours voulu être reconnue pour le contenu que je propose. Je le faisais bien avant l’affaire. Ce personnage artistique que je construis sur les réseaux sociaux, il avait déjà un petit peu de notoriété.
Ceux qui me parlent de l’affaire, ils vont bien souvent me rabâcher les mêmes faits, me poser les mêmes questions indiscrètes qui me mettent mal à l’aise. Mais un soutien reste un soutien. Et je suis toujours réceptive et agréable avec les personnes bienveillantes qui viennent me voir.
Si un jour, j’arrive à me faire un nom dans les domaines qui me plaisent, je ne perdrais pas mes valeurs. Et je ne ferai pas comme tous ces personnages publics qui se taisent sur la politique et le harcèlement. Peu importe ce que je risque. Ça devrait me faire renoncer à beaucoup de choses, mais je ne renoncerai jamais à mes valeurs, à qui je suis, même si ça complique une carrière à l’avenir. J’ouvrirai toujours ma gueule ! C’est certain, je ne peux pas me retenir !

Sur les réseaux sociaux, vous et votre personnage artistique sont très présents. Entre Twitter, Instagram et TikTok, vous avez une préférence ?
J’ai beau avoir plus d’abonnés sur Twitter, je préfère Instagram. C’est la plateforme où je me fais le moins emmerder. J’y suis à l’aise, elle correspond au contenu que j’aime publier avec les photos et les vidéos. Les personnes qui me suivent sont très actives et j’apprécie communiquer avec elles. Ça me fait du bien d’être encouragée dans mes projets. Je fais des lives pour me distraire, je vais raconter tout et n’importe quoi. Les gens sont choqués parce que je leur réponds, mais ils font partie de mon bien-être.

Dans la foultitude d’arts que vous pratiquez, celui que l’on repère immédiatement, c’est votre maquillage.
Je suis modèle photo, je fais la plupart de mes maquillages et j’ai appris seule. Je me suis longtemps très mal maquillée. Comme quoi, on peut progresser dans tout. J’ai envisagé de faire une formation mais j’ai renoncé, j’ai peur de casser mon côté artistique, instinctif.

Vous êtes aussi accro aux tatouages.
J’ai commencé à me faire tatouer, je ne peux plus m’arrêter. Dans deux ans, préparez-vous à ce que mon corps soit entièrement recouvert. Tout en faisant en sorte que ce soit délicat et harmonieux. J’étais au salon de tatouage avant l’interview. Ça a beau faire très mal, ça me fait beaucoup de bien. Heureusement que mes parents ne m’ont pas aidée et que je n’y ai réfléchi qu’à la majorité, parce que si je m’étais faite tatouée ado, je voudrais aujourd’hui m’arracher la peau. J’aurais regretté mes idées impulsives.

Vous ne tatouez pas les autres mais vous dessinez…
Je ne dirais pas que j’ai un talent fou. Je dessine par périodes sur papier ou en numérique, je vais progresser parce que je fais de nombreux dessins. Et puis plus rien, je perds la main. Mais ma passion ancestrale, la plus belle, c’est la musique.

Vous avez effectivement dit que c’était votre thérapie. Ça remonte à loin ?
J’ai toujours chanté. Mes parents m’ont souvent filmé lors de karaokés, devant l’ordinateur… J’ai fait des petits festivals de campagne, devant un public sur scène. Si je pleure, je chante pour me consoler. Ma voix me fait du bien. Il ne faut pas me prendre pour une princesse Disney non plus (rires). Même si j’essayais de réussir mes études, ça ne m’intéressait pas. Je ne serai jamais heureuse si je ne me lance pas dans la chanson, la réalisation, le maquillage, la photo, l’écriture. Je veux toucher à tout cela, je ne peux pas quitter ce monde sans avoir accompli 1000 grandes choses.
Ce qui m’est arrivé, l’affaire, c’est un karma étrange. Car je ne peux plus étudier, la plupart des jobs étudiants et métiers me sont donc fermés. Or, ce qu’il me reste, malgré le risque de lynchage, c’est ce que j’ai toujours voulu faire.

Vous avez sorti votre livre cette année, vous écrivez des chroniques hebdomadaires pour le site Fild. L’exercice vous plaît ?
Je ne pensais pas que mon premier livre serait un témoignage. Alors j’écris actuellement un roman fantastique, celui que je voulais faire depuis longtemps. Je m’intéresse aussi au journalisme, à la radio. Je ne me serai jamais imaginé là-dedans avant, comme quoi on n’a jamais fini de découvrir des choses. Pour Fild, mes chroniques s’appellent "Mila en liberté", j’écris sur ce que bon me semble : des confidences personnelles ou des sujets qui me tiennent à cœur comme la rue de Trévise. Je note tout, car j’ai un cerveau qui tourne à 100 à l’heure. Je le vis comme un handicap et comme une force, ça me permet d’avoir toujours de l’inspiration. J’ai l’impression de n’avoir jamais fini de découvrir des centres d’intérêt, c’est à la fois un stress et une euphorie immense.

Qu’est-ce qui va se concrétiser pour vous bientôt ?
Je travaille avec un label depuis quelques mois, j’ai une équipe autour de moi. J’écris mes chansons et je veux produire la musique que j’ai toujours rêvé de faire. Peu importe les contraintes.
J’ai aussi envie de passer à la réalisation de film, j’écris un scénario. Je n’ai pas suffisamment de contacts dans ce monde. Je pense aussi avoir des compétences dans l’acting, je n’irai pas jusqu’à l’affirmer, ce serait trop prétentieux. J’ai énormément d’ambitions, trop de choses à vivre et découvrir. Je ne pense qu’à ça ! Je bosse, j’avance, je réfléchis, je suis à fond là-dedans. Je me projette tellement que j’en oublie parfois de vivre dans le présent. Je me suis fait tatouée le mot « Résilience » sur le ventre. C’est ce que je suis et je veux le rester le plus longtemps possible. Suivre mon exemple, et ceux d’autres personnes.

Justement, qui sont vos sources d’inspiration au quotidien ? Qui inspire Mila ?
Je suis depuis très longtemps l’influenceuse belge Gaëlle Garcia Diaz, c’est la femme que j’admire le plus au monde. Elle a fait des projets musicaux qui auraient dû faire du bruit, elle est dans le maquillage, c’est une bosseuse, elle excelle et a la vie qu’elle mérite. Tout ce qu’elle fait, c’est formidable. Elle m’inspire depuis des années. Il y a aussi la chanteuse Billie Eilish, elle est divine et dégage quelque chose… Sans elle, la jeune génération d’aujourd’hui irait moins bien. Elle apporte une puissance, c’est ça que je veux faire ! Gaëlle et Billie sont des femmes totalement opposées, mais ça fait du bien de les voir. Je leur souhaite d’aller 1000 fois plus loin.

Est-ce qu’à 18 ans, on est déjà suffisamment âgée pour avoir des regrets ?
C’est une très bonne question, très difficile (silence). A 18 ans, on se doit se préparer aux regrets. J’ai eu une discussion avec quelqu’un qui m’expliquait avoir souvent conversé avec des personnes âgées. Et leurs regrets les plus exprimés, c’était de ne pas avoir vécu la vie qu’elles souhaitaient vivre. Alors quand on me dit que je suis jeune et que je dois prendre le temps, je ne peux pas ! Si je ne fais pas une chose que je peux faire maintenant, ça sera mon regret. A 18 ans, c’est donc le moment où l’on doit se poser les questions sur les regrets que l’on pourrait avoir plus tard. Mon objectif, c’est qu’à 40 ans, je sois avec la personne qui m’aime, une grande maison et des chiens. D’avoir réussi tous mes projets, de regarder en arrière et de me dire que si j’avais hésité ou manqué de confiance en moi, j’aurai pu être malheureuse. A 18 ans, il ne faut pas se dire non.

Propos recueillis par A.A.

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Veilleurdevie le 26/12/2021 à 13:37
Logique a écrit le 26/12/2021 à 11h18

Donnez la parole à une islamophobe sa devient normal

Si vous aimez les kebab c'est votre droit, à titre personnel je suis choucroute ou cassoulet c'est ça la pluralité

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Tousaufecologiste le 26/12/2021 à 13:33
Logique a écrit le 26/12/2021 à 11h18

Donnez la parole à une islamophobe sa devient normal

Laisser sciences po sous le joug des islam gauchiste ça vous choque pa?

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semper prorsum le 26/12/2021 à 13:27
Logique a écrit le 26/12/2021 à 11h18

Donnez la parole à une islamophobe sa devient normal

Ne vous en déplaise on donne la parole à tous, hélas on devrait la confisquer aux cretins qui use et abuse de l’escroquerie intellectuelle du mot islamophobe ! Allez sur le site du ministère pour voir les chiffres RÉELS des agressions par religions, l’éternel victimisation commence à sérieusement gaver ! Les musulmans sont devenus les accessoires de luxes pour les petits privilégiés qui se cherchent une cause à défendre ! Les vrais musulmans n’ont pas besoin de vos conneries victimaires, cherchez vous une autre cause et foutez nous la paix les bobos et autres islamistes ! BRAVO MILA 💪🏻

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Liber le 26/12/2021 à 12:49

Lyonmag et la liberté d’expression….ils affichent tous les commentaires islamophobes….par contre on touche pas aux juifs…vous êtes à vomir !!

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lol le 26/12/2021 à 12:44

je me disais aussi que ca faisait un moment qu’on avait pas de nouvelles de notre heroine aux cheveux colores ( ironie biensur )

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Équité... le 26/12/2021 à 12:32
Logique a écrit le 26/12/2021 à 11h18

Donnez la parole à une islamophobe sa devient normal

Les idiots comme toi ont aussi leur moment de gloire sur ce forum...

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Lucdevilleurbanne le 26/12/2021 à 12:24

Aucun mot pour nos seniors qui souffrent de la crise sanitaire. C'est un scandale à quel points ces jeunes sont égoïstes

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Fructis le 26/12/2021 à 11:55

Pauvre France, on se croirait sous vichy.

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Logique le 26/12/2021 à 11:18

Donnez la parole à une islamophobe sa devient normal

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Thérèse B. le 26/12/2021 à 11:17
Bonne année Mila. a écrit le 26/12/2021 à 10h25

Bon Noël Mila et bonne année 2022. Tu es un exemple de détermination et de réflexion, qualités qui font défaut à beaucoup. Je pense que tu iras loin et que tu continueras d'être un exemple.

Très bien dit.

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Ahcool le 26/12/2021 à 11:04

Du coup, plus que 1000 à faire, ça avance !!

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Ssitou le 26/12/2021 à 11:01
Bravo Mila ! a écrit le 26/12/2021 à 09h59

Et Merde aux cons de l'an 600 et à leurs 14 siècles de retard ! Ils sont tout juste bons à tourner autour de leur vénérée météorite et à jeter des cailloux dans une fontaine.....

C’est toi qui est très en retard…pauvre de toi!!

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Tousaufecologiste le 26/12/2021 à 11:00

Bravo Milla, même si le mouvement lgbt ne vous soutien pas une grande parti des hétérosexuels est derrière vous, merci de votre résistance face aux obscurantistes, honte à la classe politique qui se derobe

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Wallah., le 26/12/2021 à 10:47

Bravo à elle, elle ne doit pas compter sur les assoc féministes islamo collabo.

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Flo le 26/12/2021 à 10:39

Bjr Mila. Par votre franchise, vs devenez une bêtes de scène ! En effet, ne vs laissez pas faire , par les médias. Ils s en moquent complètement de votre sort, ils veulent juste, se faire du fric, sur votre dos ! Courage à vous. Amicalement.

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Lami le 26/12/2021 à 10:33

Pauvre fille…pauvre Lyonmag…pauvre France !!!vous avez dépassés tout ce que je pensais!!!

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Bonne année Mila. le 26/12/2021 à 10:25

Bon Noël Mila et bonne année 2022. Tu es un exemple de détermination et de réflexion, qualités qui font défaut à beaucoup. Je pense que tu iras loin et que tu continueras d'être un exemple.

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Bravo Mila ! le 26/12/2021 à 09:59

Et Merde aux cons de l'an 600 et à leurs 14 siècles de retard ! Ils sont tout juste bons à tourner autour de leur vénérée météorite et à jeter des cailloux dans une fontaine.....

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élue le 26/12/2021 à 09:36

Elue, lyonnaise de l'année sur LM. Bravo !

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Olivier Variant le 26/12/2021 à 09:27

Mila devrait appeler à voter Zemmour. Dommage qu'elle ne le fasse pas.

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