Une nouvelle plainte pour tortures et actes de barbarie a été déposée ce mardi à Paris contre le général émirati Ahmed Nasser Al-Raisi, nouveau président d'Interpol.
Elle a été déposée par l'ONG Gulf Centre For Human rights qui dénonce la détention d'un opposant au régime émirati dans des "conditions moyenâgeuses constitutives d'actes de tortures", selon l'AFP qui a eu accès à la plainte.
Si plusieurs plaintes avaient été classées car le général ne se trouvait pas sur le sol français, cette fois, la présence avérée à Lyon d'Al-Raisi pourrait rendre la justice française compétente.
Selon l'ONG, Ahmed Nasser Al-Raisi, qui exerce toujours des fonctions policières à Abou Dhabi, est l'un des responsables de ces actes de tortures. Or la torture est un motif d'exception à l'immunité diplomatique dont il bénéficie au titre de l'accord de 2008 régissant les relations entre la France et Interpol.
"Faire procéder à son interpellation immédiatement est une obligation impérative de la France aux termes des conventions internationales qu'elle a signées", a déclaré l'avocat de l'ONG Gulf Centre For Human Rights à l'AFP.
Pour rappel, l'élection controversée du général Al-Raisi avait eu lieu le 25 novembre dernier. "Comment un homme suspecté de tortures peut-il prendre la tête de l’organisation mondiale des polices ? Je condamne fermement cette grave atteinte au respect des droits humains et à l'image de l'institution", avait notamment réagi Grégory Doucet, le maire de Lyon.
si cela concerne des non vaccinés alors sur qu'il sera relaxé
Signaler RépondreHahaha revoilà l’agent de décontamination de la pensée contradictoire qui utilise le mot magique sans substance fachooooooôôô 😁
Signaler RépondreY’a pas de raison de les craindres eux.c’est les facho frustré qui font peur.
Signaler RépondreMarie Gabriel j’aurais aimé avoir votre point de vue là dessus.
Signaler RépondreÇA serait bien pour les fidèles qui habite a proximité.
Signaler RépondreMerci Alain, vous illuminez ma matinée de votre pertinence.
Signaler RépondreRéduire l'équation humaine à une seule inconnue, l'argent, est une thèse si renversante, si "bouleversifiante"
Le comité Nobel devrait se pencher sur vos travaux.
Imposée un QR code,restreindre les libertés à une partie de la population.Impossibilité de sortir du pays…etc.C’est autoritaire ça.(n’oublions pas que la cours Européenne des droits de l’homme nous condamne tout les ans pour des manquements aux règles).moralité y faut nettoyé devant ca porte pour en suite être credible.parce que là MDR.
Signaler RépondreCeux qui on fait Guantanamo passe souvent des vacances chez nous sur notre sol et ça vous dérange pas?mdr
Signaler RépondreAvec cet homme à poigne, les voyous ne peuvent que filer droit.
Signaler RépondrePas de soucis a se faire pour lui ...la justice s'occupe des cas facile à condamné injustement sans prendre aucun risque.. bienvenue en France...le pays des droits de l'homme...
Signaler RépondreEt ensuite, construire une mosquée sur Fourvière, pour apaiser :)
Signaler RépondreMerci Mr Ternet pour votre délicatesse
Signaler RépondreJ'aurais plutôt dis " si vous aviez" et non si vous étiez, mais je vous pardonne votre intelligence
Me dépasse effectivement.
Si l 'homme est compétent pourquoi lui chercher des noises, il libre d'agir selon ses codes dans son pays.
Signaler Répondrelol il va falloir vous habituez les gars.
Signaler RépondreSi vous étiez une once intelligente vous auriez compris que seul l’argent mène ce monde . Et le monde arabe estbien plus riche que ce vieux continent qui vie a crédit.
Signaler Répondreune aberration d'avoir choisi un type de se genre !! plus rien ne vas dans le bon sens en France.
Signaler RépondreSi cet homme est ce qui est avéré comment se fait il qu'il soit toléré sur notre sol à la tête d'Interpol, j'avoue ne pas comprendre.
Signaler RépondreTu crains pas les humano-bobo-gaucho toi mon grand ! (Je n'ai pas ajouté celui qui commence par "i", mais le cœur y est !)
Signaler RépondreCette nomination n'est-elle pas un prétexte pour fermer interpol à Lyon comme envisagé il y a quelques mois ?
Signaler RépondreQuelque chose m'échappe...
Signaler RépondreOn embauche un tortionnaire, et on s'étonne qu'il torture ?...
Au moins il bosse lui, on ne peut pas lui enlever. Il devrait donner des cours à Gabriel Peri.
Signaler RépondreCes plaintes sont justifiées, mais comme la plupart des pays sont des semi dictactures dans le monde, l'organisation Interpol risque de déménager dans des sphères moins précautionneuses des droits humains et de la morale. J'espère que nos chers humanistes sont puissants et arrivent à résister.
Signaler RépondreElle n'est déjà pas compétente pour gérer wes propres problèmes alors les problèmes des autres...
Signaler RépondreS'il étient non vaccinés, la plainte pour tortures ne tient pas.
Signaler RépondreLe site de l’ONG est en Anglais je me permet de mettre la lettre en Français il me parait important de comprendre les enjeux. Lettre du 27/10/21 restée «lettre morte » faudra-t-il qu’on s’excuse dans 10 ans pour crime contre l’humanité ? Pourrons-nous dire on ne savait pas ?
Signaler Répondrehttps://cihrs.org/uae-reject-candidacy-of-major-general-ahmed-naser-al-raisi-for-interpol-presidency/?lang=en
Chers membres de l'Assemblée générale,
Nous, soussignés, vous écrivons pour vous faire part de notre profonde inquiétude concernant la candidature du Major General Ahmed Nasser Al-Raisi, Inspecteur général du ministère de l'Intérieur des Émirats arabes unis (EAU), à la présidence de l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL). En tant qu'inspecteur général, M. Al-Raisi supervise les enquêtes sur les plaintes déposées contre la police et les forces de sécurité des Émirats arabes unis, qui sont les principaux outils de la répression de ce pays. À la lumière de l'important corpus de preuves crédibles soulignant l'incapacité des autorités émiriennes à enquêter correctement sur les allégations de torture et de mauvais traitements dans les centres de détention et les prisons, et compte tenu du rôle d'Al-Raisi dans le maintien d'une culture de l'impunité au sein de la police et des forces de sécurité des Émirats arabes unis, l'Assemblée générale devrait rejeter la candidature d'Al-Raisi.
En mars 2020, des experts indépendants des droits de l'homme des Nations unies ont appelé les Émirats arabes unis à enquêter et à réformer les "conditions de détention dégradantes" qui s'apparentent à "la torture ou à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants." Cependant, malgré les fréquents appels de l'ONU et des organisations de défense des droits humains à enquêter sur les allégations crédibles de torture et de mauvais traitements aux mains des forces de sécurité des EAU, ces graves violations des droits humains se poursuivent sans relâche. L'Assemblée générale d'INTERPOL devrait être profondément préoccupée par le fait qu'un candidat tel qu'Al-Raisi, qui a un droit de regard direct sur la police et les forces de sécurité des EAU et en est responsable, cherche à présider la plus importante organisation de police au monde.
L'Assemblée doit également être consciente des actions en justice intentées contre M. Al-Raisi. Par exemple, en juin 2021, le Gulf Centre for Human Rights (GCHR), s'appuyant sur la doctrine de la compétence universelle, a déposé une plainte officielle contre Al-Raisi auprès du parquet français pour les conditions inhumaines dans lesquelles le défenseur des droits de l'homme Ahmed Mansoor est actuellement détenu. Mansoor, qui purge une peine de dix ans de prison pour ses activités de défense des droits humains, a récemment réussi à faire fuiter une lettre depuis sa cellule dans la tristement célèbre prison d'al-Sadr, dans laquelle il décrit l'isolement cellulaire indéfini et la privation de produits de première nécessité tels qu'un lit et un matelas qu'il endure depuis mars 2017.
En outre, dans une affaire distincte également déposée en France au nom de deux citoyens britanniques en s'appuyant sur le principe de compétence universelle, Al-Raisi et six autres fonctionnaires émiratis ont été accusés d'être responsables de l'arrestation des deux hommes et des mauvais traitements qu'ils ont subis pendant leur séjour dans les prisons émiraties. Matthew Hedges, un universitaire britannique, a été arrêté aux Émirats arabes unis en mai 2018, soupçonné d'espionnage. Il a décrit avoir été détenu à l'isolement, torturé et contraint à faire de faux aveux, avant d'être libéré grâce à une grâce en novembre 2018. De même, Ali Issa Ahmed Ahmed, que les autorités émiriennes ont détenu en janvier 2019 pour avoir porté un t-shirt avec le drapeau qatari, a décrit avoir été battu par des policiers en civil et poignardé pendant sa détention. Il a également été libéré près de trois semaines plus tard après avoir accepté de payer une amende pour avoir "fait perdre du temps à la police".
L'Assemblée générale devrait également être attentive au risque substantiel qu'une présidence d'Al-Raisi et des Émirats arabes unis ferait peser sur l'intégrité du système de notices rouges d'INTERPOL. Dans un rapport publié le 7 avril 2021, l'ancien Directeur des poursuites pénales du Royaume-Uni, Sir David Calvert-Smith, a conclu qu'il existait des preuves solides que les Émirats arabes unis avaient déjà abusé du système des notices rouges pour cibler les personnes considérées comme une menace politique. Les Émirats arabes unis sont un État qui adopte des résolutions ministérielles visant à inclure les défenseurs des droits humains dans la liste des terroristes du gouvernement, et le risque qu'ils abusent à nouveau du système des notices rouges à des fins politiques est donc élevé.
La volonté des Émirats arabes unis d'accéder à la présidence d'INTERPOL est en fin de compte motivée par le désir d'utiliser et d'abuser des plateformes internationales pour consolider et perpétuer en toute impunité leur triste bilan en matière de droits de l'homme. L'Assemblée générale devrait donc rejeter la présidence d'Al-Raisi afin d'empêcher toute transformation d'INTERPOL en une organisation travaillant au profit de gouvernements autoritair
Il a une bonne tête pourtant
Signaler RépondreEt puis, aux Émirats il n'y a ni gilets jaunes ni antivax alors voilà
Bienvenue chez les frouzes M Al-Raisi et pas besoin de nous baisser la culotte, on l'a déjà perdue depuis longtemps