Jamais Sans Toit organise un rassemblement ce jeudi 20 janvier à 19h sur la place de la Comédie à Lyon. L’horaire n’est pas insignifiant, puisque la réunion a lieu une heure en amont de la Nuit de la Solidarité. Elle aura pour but de démontrer les actions de solidarité du collectif qui prennent place chaque jour.
Pour rappel, la première édition de la Nuit de la Solidarité a lieu ce jeudi. Organisée par la Ville de Lyon, elle consiste à recenser les personnes à la rue et à mieux les connaitre, à l’aide de professionnels du secteur social et de Lyonnais bénévoles.
“Je voudrais que les pouvoirs publics et que l’Etat entendent qu’on a besoin d’une vraie solidarité et non pas d’un coup de pub”, confie Camille à LyonMag. Membre du collectif Jamais Sans Toit, elle dénonce également “l’instrumentalisation des bénévoles de la part de la Ville de Lyon”.
L’adhérente précise que cette Nuit de la Solidarité ne va malheureusement mettre personne à l’abri. Elle poursuit : “Les bénévoles vont mener des enquêtes que les services sociaux ont déjà menées, en quadrillant les quartiers. L’initiative va simplement importuner les personnes qui survivent dans la rue.”
Le guide méthodologique de cette Nuit de la Solidarité, disponible en ligne, prouve la simplicité des informations à recueillir : “il s’agit du sexe, de l’âge, de la composition familiale, de la persistance de la situation de sans-abrisme, de la fréquence du recours (ou non) aux services d’aide.”
Le manque de professionnalisme est un autre contre-argument du collectif. “Je ne blâme pas les bénévoles qui pensent faire une bonne action, mais c’est un vrai métier d’aider les personnes en grande difficulté”.
En finalité, “le problème n’est pas de compter les personnes à la rue, mais bien qu’il n’y a pas d’hébergements pour qu’elles puissent dormir en sécurité”, déplore l’adhérente.
N.S.
Et dire qu'il y a quelques semaines, je me suis fait insulté sur l'article qui présentait cette opération, car je disais que les écolos faisaient de la m...e et que ce n'était qu'une opération de communication !
Signaler RépondreLOL
donc y ne sont pas tous "solidaires" de la nuit de la "solidarite"?
Signaler RépondreIl a dit précisément, que le système coûtait un pognon de dingue alors que les gens restent pauvres, ce qui est fondamentalement vrai, on donne des aides pour que les gens s'élèvent dans la classe moyenne, et ce n'est pas le cas, donc le système marche pas pour un coût élevé et en attendant c'est la droite qui a fait quelque chose et pas la gauche, qui n'en sait jamais tenu qu'à des paroles et jamais des projets de lois avec des tentatives de dialogues transpartisans...
Signaler RépondreLes politiques ont ils subi la liberté d expression de la racaille dans la rue dans le métro .
Signaler RépondreOn doit subir se taire se soumettre .
La Guillotière n est qu une enclave bientôt elle sera étendue ailleurs ...plus importante plus forte plus violente .
Mais chut on est dans le monde feutre de la politique et des non dits .gauche ou droite rien ne se fera ....
Pour se sentir utile aussi...
Signaler Répondreon a SES pauvres ?.........juste ........pour se donner bonne conscience?
Signaler RépondreMerci au collectif Jamais sans toit. EELV est vraiment d’une ignorance abyssale sur tous les dossiers sociétaux… Il est évident que cette action creuse est avant tout en direction de la mairie et de la population en quête de bonne conscience facile. Ça me rappelle l’opération sandwich des Daltons. Y aura-t-il aussi des photographes ?
Signaler RépondreDans le même style, on a eu le projet de versement des prestations sociales en gonette : commençons par nier les libertés des pauvres, cobayes à disposition. C’est vrai quoi, ils devraient déjà s’estimer heureux vu qu’ils nous coûtent « un pognon de dingue », comme dirait l’autre… pas si éloigné politiquement.
Le mieux serait cette nuit là d'ouvrir les stations de métro aux SDF.
Signaler RépondreBah eelv n'a jamais été favorable aux pauvres, ni aux vieux dont la branche jeunesse voulait s'en débarrasser à la fin des années 90, ça avait fait des unes toutes une semaine de mémoire. Eelv est utilitariste, ils considèrent que t'as eu ta chance, et qu'il faut avancer qu'avec ceux qui peuvent avancer, le reste basta au mieux ça permettra aux autres de poursuivre sans les poids morts, c'est pour ça que je ne vote que très rarement pour eux, en général soit pour virer collomb ou pour forcer un peu de verts dans les programmes, mais sinon jamais je voterais pour eux pour les mettre à des postes de responsabilité executif.
Signaler Répondrecurieux...les ames sinceres charitables ne s embarrassent d habitude pas de problemes de priorites et d ego.....y aurait il donc ......une forme de competition pernicieuse dans la charite ,debouchant sur des prebendes et petits avantages occultes pour les humanitaires favorises?
Signaler RépondreTiens, du rififi et des jalousies entre bénévoles bienfaisants... on avait bien besoin de ça
Signaler RépondreEt surtout d'une nouvelle enquête pour nous démontrer que les SDF sont soit des personnes en souffrance psychiatrique, soit des personnes ou groupes de personnes qui rejettent toute vie organisée par la société telle qu'elle est
Et préfèrent donc rester dans la rue ou dans des systèmes parallèles comme les roms
C'est pas gagné la Ville de Lyon comme les services de l’État ont mauvaise presse auprès de ces personnes. Elles ne veulent pas être regardées comme des bêtes de foire qu'on renvoi à leur condition, ni même se voir imposer de l'aide avec condescendance quand elles estiment ne pas en avoir besoin ou ne pas être prêtes à retrouver un toit tout de suite.
Signaler Répondre"D'ici un an, il n'y aura plus un seul SDF dans les rues."
Signaler RépondreEn fait je viens de comprendre, il pariait sur une vague de froid.
Tout ça pour ça... au lieu de faire venir des "professionnels" et de vous agiter autant, pourquoi ne pas ouvrir vos chaumières pour accueillir ?
Signaler RépondreA l'image de S.Rousseau, bcp de bruit et aucun acte.