“Entreprise à mission”, le LDLC ASVEL Féminin veut changer la société par le biais du sport

“Entreprise à mission”, le LDLC ASVEL Féminin veut changer la société par le biais du sport
LDLC ASVEL Féminin - LyonMag

Ce vendredi, les présidents du LDLC ASVEL Féminin ainsi que ses partenaires ont présenté les nouveaux défis du club depuis son changement de statut en “entreprise à mission”, une première dans le monde du sport.

“LDLC ASVEL Féminin met sa passion au service de la société afin que chaque petite fille, chaque femme puisse réaliser ses rêves et devienne la capitaine de sa vie.” Voici le mantra du club qui résume l’intérêt de son nouveau statut “d’entreprise à mission.”

L’annonce a été faite depuis la Tony Parker Academy, en présence des présidents de l’ASVEL Féminin Marie-Sophie Obama et Tony Parker ainsi que des partenaires comme Laurent de la Clergerie, président du groupe LDLC, Isabelle Grosmaître, fondatrice de Good & CO et Stéphanie Pernod 1ère vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes chargée de l'Economie.

“Être une entreprise à mission c’est passer des mots à l’action, a précisé Isabelle Grosmaître. Nous avons quatre objectifs à remplir avec ce statut : définir notre raison d’être, s’engager, solliciter notre grande famille composée de la Région, des joueurs et des partenaires, et enfin de rendre des comptes puisque nous serons  auditionnés”. Le club a une volonté profonde de révolutionner le basket professionnel féminin, et de ce fait, de devenir le levier d’un profond changement de la société. “Nous voulons faire bouger les lignes du sport professionnel et devenir une référence en matière d’engagement citoyen autour de notre notion centrale, l’accomplissement des femmes, aussi appelé empowerment”, a précisé la présidente déléguée Marie-Sophie Obama.

Et pour se faire, l’ASVEL Féminin s’engage à quatre actions : “impulser l’empowerment des femmes dans la société, grandir par le sport en apportant des valeurs aux plus jeunes, engager notre écosystème de partenaires et de publics, tout en créant du lien social.” 

Prétendre à de nouvelles ressources économiques

“On ne peut pas supporter le sport masculin sans supporter le sport féminin,” a expliqué Laurent de la Clergerie. Ses propos font écho au témoignage de Tony Parker : “Vous savez qu’au départ on ne payait pas pour aller voir les filles de l’ASVEL ?”. TP a retracé le passé de la billetterie chez les femmes, qui est pourtant “le nerf de la guerre de leur salaire.”

La consécration des prix des places a eu lieu en 2019, lors de la finale de l’Euroligue. Le président de l’ASVEL Féminin a réussi à “vendre les billets à 100 euros, comme pour les hommes, et la salle était remplie.” C’est sur cette lancée que le club est doté de son nouveau statut.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes incarnée par Stéphanie Pernod est également ancrée dans le projet. “Les volontés de l’ASVEL Féminin correspondent à plusieurs dispositifs que l’on veut mettre en place. La Région est impliquée au-delà du partenariat, pour autant former la jeunesse que de développer l’entrepreneuriat féminin à ce jour”.

Le changement de statut du LDLC ASVEL Féminin va permettre au club de prétendre à de nouvelles ressources économiques. Cela lui permettra d’agrandir ses équipes de coachs, de formateurs et de préparateurs physiques, et donc de défendre ses valeurs.

N.S.

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2 commentaires
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Des chtites questions le 29/01/2022 à 21:36

Combien de femmes sont envoyées par l'armée en Roumanie ? Combien de femmes sont envoyés au Mali ?
La pro A féminine fait-elle remplir les stades ?
Est-ce que les diffuseurs TV se bousculent pour la diffuser ?

Je trouve cela pathétique de vouloir comparer l'incomparable.

Tiens pourquoi les élections de Monsieur France ne sont pas sur TF1 ? Pourquoi les Mères sont-elles avantagées devant les Juges aux affaire familiales ?

Marre du féminisme toxique

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Adios amigas le 29/01/2022 à 20:17

Asvel féminin, je vous suivais avec intérêt depuis 3 ans. Esprit familiale, pas encore pourrie par le sport-business, ambiance super sympa à Mado.
Mais votre délire féministe je boycotte totalement

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