Ce mercredi matin, au siège de LPA dans le 2e arrondissement de Lyon, s’est tenue une conférence de presse concernant les ambitions et orientations stratégiques de l’entreprise.
En effet LPA (Lyon Parc Auto), opérateur historique du stationnement à Lyon, engage une transformation pour devenir d’ici 2026, un acteur majeur de la Métropole "au service des nouvelles mobilités urbaines".
"Accélérer et amplifier la diversification", c’est le mot d’ordre que s’est fixé LPA. Tout d’abord en proposant un service sur l’ensemble de la Métropole, et plus seulement à Lyon et Villeurbanne. Puis, en ouvrant l'entreprise à de "nouveaux métiers".
Un investissement d’un montant de 122 millions d’euros pour une transformation fixée pour les 6 ans à venir a donc été mis sur la table.
Au programme : le développement de l’autopartage, le stationnement mutualisé en augmentant le nombre de places de stationnement vélos, de bornes de recharges électriques, et surtout, en contribuant aux problématiques de logistique urbaine de l’agglomération. Tout cela dans le but de réduire les émissions de C02, de la pollution et "d’apaiser et verdir les centres urbains".
Pour y parvenir, ou tenter de s’en approcher, LPA s’est fixé une feuille de route plutôt précise.
La multiplication de ses stations d’autopartage en sera la première étape. Fabien Bagnon, Président de LPA et Vice-Président de la Métropole de Lyon chargé de la Voirie et des mobilités actives, veut "convaincre les citoyens de passer à l’autopartage pour un usage quotidien". Un engagement de 3,1 millions d’euros a été pris, pour que LPA devienne "le principal opérateur de l’autopartage en station dans la Métropole".
Vient ensuite le développement du stationnement et des services aux usagers du vélo. Ce sont 700 places de stationnement vélos supplémentaires que l’entreprise compte créer d’ici 2022, permettant de totaliser 2 000 places dans les différents parcs de Lyon et Villeurbanne.
LPA a également annoncé vouloir doubler le nombre de points de charge pour les véhicules électriques d’ici fin 2022. Avec un budget de 850 000 euros consacré à cet aspect, ces points de charge devraient passer de 160 à 300, répartis dans les parcs du Gros Caillou, République, Célestins, Terreaux, Morand, Berthelot, Tony Garnier et Fosse aux Ours.
Autre grande nouveauté, et pas des moindres : la transformation des parkings en espaces de vie et de services. Espace de réunion, de réparation de vélo, accueil touristique, conciergerie et même douches, la société entend développer ses services centrés autour de "l’accueil et du confort d’usage".
Certains parcs LPA ont également vocation à devenir des "sites multimodaux", où il sera possible, par exemple, de troquer sa voiture électrique ou d’auto partage contre un vélo, une trottinette, ou d’emprunter les transports en commun. Ce sont 94,7 millions d’euros qui vont être investis en 3 ans dans la rénovation et la transformation de ces parcs.
Dernier élément concernant la transformation de l’entreprise, la plus importante : l’investissement dans la création d’un futur Hôtel Logistique Urbain (HLU), qui verra le jour d’ici 2023.
Ce projet qui entend participer à l’élaboration d’un schéma de logistique urbain dans la Métropole proposera des solutions de transports "décarbonés" pour la livraison des marchandises du "dernier kilomètre". De manière plus concrète, LPA va mettre à disposition les espaces de ces parcs, à savoir Cordelier, Les Halles et Cités internationales pour la logistique urbaine. Elle expérimente aussi des solutions viables sur les circuits courts et la gestion du dernier kilomètre au service des acteurs publics, entreprises et artisans du territoire. Ce sont 9 millions d’euros qui seront consacrés à la logistique urbaine d’ici 2026.
"Construire de nouveaux parkings, ça serait une erreur environnementale d’abord, et surtout économique. Nos prédécesseurs voulaient consolider la place de la voiture et c’est une erreur", a déclaré Fabien Bagnon ce mercredi. "Depuis 2006, des études ont montré que l’usage de la voiture a diminué. L’augmentation du nombre de places pour les stationnements vélos, vélos cargo et le développement des bornes de recharge électrique paraît donc logique dans cet esprit de "démotorisation" qui semble prendre de l’ampleur", a poursuivi l’élu de la Métropole.
Cette diversification massive des activités de LPA, il l’explique par le besoin de participer à l’enjeu climatique et l’accompagnement vers la transition écologique qui, pour lui, est inévitable.
"Je ne veux pas que LPA soit en difficulté économique parce que l’on n’aura pas prévu l’avenir".
Pourtant, LPA, comme l’indique son nom, reçoit 90% de ces parts de recettes grâce aux stationnements de voitures, avec un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros en 2020. Un chiffre en baisse néanmoins à cause de la crise sanitaire et économique. Pour l’année 2019, l’entreprise comptait 60 millions de chiffres d’affaires.
J.N.
Plus de parking ?
Signaler RépondreAlors qu'ils arrêtent de délivrer des permis de construire pour des immeubles !
Un cycliste dégage du CO2 par devant et par derrière. Donc AUCUN mode de déplacement est 0 carbone
Signaler RépondreAh, ah les vroomers !
Signaler RépondreMettez vous au vélo ou sinon dehors !
Laissez, nous entre nous, dans notre réserve écocitoyenne !
Combien a couté la suppression d'une centaine de places de parking pour faire une zone de covoiturage Quai Gailleton ?
Signaler RépondreIl n' y a jamais personnes.
Quel gâchis et merci les pastèques pour les résidents habitants cette zone qui passent désormais un temps fou pour trouver des places (aggravation de la pollution).
LPA va devenir LYON PARC VELO avec ce monsieur fana du vélo.
J'avais déjà du mal à convaincre mes amis de venir nous voir à Lyon, le projet de cette société de parkings de réduire encore les places disponibles ne va pas arranger les choses.
Signaler RépondreConcertation ? Plutôt decision ayatollesque. Je rappelle que Grégory Doucet a été elu avec 19% des inscrits et Bruno Bernard avec 13%. Notre démocratie fonctionne décidément très mal qui devrait inspirer beaucoup plus de modestie à ces messieurs.
Je profite de cet abus autocratique pour ajouter une note sur la ZFE de Paris. Ma dernière visite chez des amis dans les Yvelines m’a couté + d’1 heure de détour et le kilométrage / consommation qui va avec. On va moins se voir c'est sûr !
Merci Mme Hidalgo ! Vous rapprochez les citoyens tout comme le fait ce monsieur cité dans l'article ainsi que ses inspirateurs.
Émission de CO2 : circulation automobile entre 6 et 9% selon les endroits , logement et chauffage 20 %
Signaler Répondrepollution france 1,7%
Signaler Répondrepopulation france 0,9%
Et aller, encore des places de stationnement qui vont être supprimées pour des âneries inutiles qui seront un flop assurément. Super se réunir ou échanger dans un espace souterrain, je pense que les gens qui cherchent ça peuvent trouver bien d’autres endroits plus accueillants pour se réunir…
Signaler Répondre...et c'est tellement plus beau lorsque c'est inutile .
Signaler RépondreQuelle belle pensée verte !
Edmond Rostand fut certainement le premier ecologique .
Ca c'est vraiment une bonne idée. Il faut absolument que toutes les places de parking des voitures soit réservées aux vélos cargos !
Signaler Répondre+ + + + +
Signaler RépondreBravo ! Voici un bel investissement de 122 Millions aussi productif que rentable.
Signaler RépondreFini l'époque de l'argent public jeté par les fenêtres !
Quand à l' "accueil touristique" prévu, alors là chapeau bas ! Perso je n'aurais jamais été capable d'avoir une telle bonne idée ! Mais c'est bien pour ça que nos élus sont élus...
LPA => LYON PARC AUTO va devenir avec la secte escrologiste LPV = LYON PARC VELO
Signaler RépondreUne honte pour notre ville d'avoir des élus qui décident sans concertation avec 19% sur 32 % de votants .
Cette METROPOLE est à vomir.
Nous savons tous que cette personne est un ayatollah du vélo et qui fera chier les autmobilistes.
2026 va être long à attendre.
Que cette secte aille discuter avec les vrais pollueurs de la planète CHINE, USA, INDE etc au lieu de nous emmerder.
Pollution France 0,9%
Du foutage de gueule!!Comment faire du fric encore plus! pitoyable LPA...
Signaler Répondredans le genre idéologiste fanboyz de greta extremiste de l'escrologie (celle qui te fait croire que c'est au niveau du maire de lyon ou grand lyon qu'on va regler le rechauffement planétaire, alors qu'en réalité, chacun son job, ces questions ne se regleront pas en dessous des chefs d'etats et encore pas la France seule qui émet moins de 1% du CO2 de la planète mais au niveau chine, inde, us et Europe) le bagnon se pose là.
Signaler RépondreEn tout logique pragmatique, cohérente et apaisé (le mot qu'il faut utiliser partout quand on est un vrai escrologiste) le monsieur SAIT, affirme péremptoirement et à l'emporte piece.
Après, son CV c'est chef d'association, donc, bon , on ne peut pas lui demander la lune non plus.
Non, on voudrait juste qu'il prenne conscience que son mandat , son role, ce n'est pas du tout le climat, meme s'il en reve la nuit, son role, c'est le stationnement, la circulation, eventuellement la pollution de l'air s'il a le courage de ses opinions (quand on voit comment le doucet s'interesse à la ZFE , on comprend que faire du concret, ce n'est pas son style. Mieux vaut les declarations grandiloquentes sur le climat planétaire que sur la pollution du peripherique . C'est tellement plus vague , plus grand, et sans engagement puisque sans résultat mesurable)