Ce jeudi matin, le maire de Lyon Grégory Doucet, et Nathalie Dompnier, présidente de l’université Lyon 2 étaient réunis en compagnie d’autres acteurs pour la signature de la convention de partenariat pour un projet de recherche : “tester l’autonomie économique alimentaire auprès des étudiants".
Le but de cette initiative est de “concilier les enjeux de la précarité alimentaire avec ceux d’une alimentation saine et durable, pour les étudiants,” explique la présidente de l’université. Et ce projet est né d’une simple observation : “La précarité alimentaire est croissante chez les étudiants. Ils sautent des repas, ne mangent pas à leur faim ou ont recours à des aides alimentaires,” poursuit-elle.
L’initiative réunit des chercheurs et des étudiants de l’université Lumière Lyon 2, ainsi que la Ville de Lyon, l’association de La Gonette et l’association Rhône Loire pour le développement de l’agriculture biologique (ARDAB).
250 étudiants de l’établissement Lumière ont été sélectionnés sur des critères de précarité alimentaire. Chaque mois de l’année, ils recevront une aide, que ce soit 50 Gonettes (l’équivalent de 50 euros) ou un accompagnement de l’ARDAB, ou encore une combinaison des deux. Un autre groupe de référence n’aura lui aucune aide par mesure comparative.
L’implication des Gonettes s’inscrit dans une consommation en circuit-court. La monnaie lyonnaise est acceptée chez 382 commerçants. “Cette expérimentation est très importante car elle permet de mettre en valeur le développement du commerce local de proximité et responsable” indique Jean-Vincent Jéhanno, co-président de l’association de La Gonette.
Quant à l'étude, elle sera menée par des chercheurs du laboratoire COACTIS, du centre Max Weber et du laboratoire d’études rurales. “Les résultats serviront à mieux connaître les habitudes alimentaires des étudiants tout en analysant les freins à l’accès à une nourriture saine, durable et responsable”, détaille Stéphanie Verfey, professeure à l’Université Lyon 2.
Gautier Chapuis, délégué à l'Alimentation locale et à la Sécurité alimentaire à la mairie de Lyon, souligne le poids de cette étude : “Il s’agit d’envisager les solutions de demain, sur le long terme. Il faut mettre en place le droit à une alimentation de qualité pour ces étudiants.”
Le défi du bio accessible à tous est au cœur de la démarche. Grégory Doucet a notamment dénoncé cette question alimentaire impactée par les décisions politiques française. “Notre industrie agroalimentaire est adossée à une agriculture nourrie de pesticides, qui nous donne à consommer des produits moins chers qu’une agriculture plus vertueuse pour la planète,” accuse-t-il.
Il faudra attendre un an pour les résultats de cette étude afin de mieux comprendre la précarité alimentaire étudiante et de proposer les solutions sur le long terme.
N.S.
N'importe quoi, ça va faire plusieurs années que c'est plus le cas, le gouvernement a fait une loi, et les supers ne le faisait qu'à cause de leur responsabilité pénale, pas par sadisme... De plus le renvoi des invendus marche tellement bien, que ce n'est plus les invendus le problème, mais le nombre de bénévoles qui s'en occupe et les places de stockages pour la redistribution.
Signaler RépondreCes ordures les passent à la Javel pour les rendre incomestibles!
Signaler RépondreIl faut récupérer les invendus des hypers et autres !
Signaler RépondreLe nouvelle vie de la Start Up Nation.. Vive la gauche Hollando/Macroniste en Marche !
Signaler RépondreEn parlant de mobilisation, ou est donc passé le bon vieux temps ou le monde culturel lyonnais se liguait contre Marine Le Pen ?
Signaler Répondrehttps://www.rue89lyon.fr/2017/05/03/acteurs-culturels-de-lyon-contre-marine-le-pen/
De votre temps , les grands mères n’avaient pas AUTANT d’aides pour enfanter, point Barre ! Petit exemple = une femme avec un enfant de 4 ans touche 1800€ /mois . Elle se fait mettre enceinte et quitte son mari dans la foulée pour X raisons . Elle accouche et trouve un T 2 à 640€ /mois , après avoir hébergé chez la matriarcale. Elle encaisse 438€ allocations logements, +170€ allocations + 130€ allocations enfants + 398€ la Page ….. avec 3 ans de congé parental pour maman à demi salaire = 900€ + complémentaire du travail ( la poste ) + la pension alimentaire de 260€ /mois pour les deux enfants par le père . Elle a un copain qui vie chez elle et paye les 200€ de loyer qui lui reste et l’électricité . En Fait , POURQUOI, vivre MARIÉE , alors que SEULE elle a droit à TOUT ? Les Vraies victimes dans cette société sont bien ses 2 enfants qui n’ont Rien demandé et ne sont pas les enfants de l’amour MAIS j’en du SYSTÈME individualiste que nous avons mis en PLACE.
Signaler RépondreRappelez moi, combien de milliers de tonnes de nourriture comestible sont jetées chaque année?
Signaler RépondreDe mon temps, quand les parents n'avaient pas les moyens, les enfants ne faisaient pas la fac, point barre.
Signaler Répondreoui les etudiants bla bla bla, oui vaccinons nous pour sauver les vieux bla bla bla.
Signaler Répondre1 etudiante sur 4 est victime d’agression sexuelle, elle devait avoir faim. Les vieux dans les Ehpad haut de gamme ont droit à 3 couches par jour, je pense qu ils prefereraient mourrir du Covid. En france on est champion pour parler à la place des autres sans rien savoir de leur vie.
La bohème, la bohème..... et nous vivions de l'air du temps !
Signaler RépondrePlus aucun romantisme les étudiants, toujours manger, manger, manger, manger, manger....
Voyager en avion, mojito en teŕrasse, rave-party, Adidas aux pieds et NY vissé sur la tête, et toujours les ouins ouins !
"habitudes alimentaires d’étudiants de l’université "
Signaler RépondreLyon 2 je sais pas mais en général: Pinard, vodka, rhum, coca et chips et quelques fois un mcdo ou un kebab.
Pas besoin de cette initiative. Cela fait déjà plus d’un mois que les étudiants nous demandent de l’aide dans les supermarchés.
Signaler RépondreÉtudiant en quelle matière ,,,?
Signaler RépondreAvec des gonettes qui ne fonctionnent que dans les petits magasins hors de prix, il vont avoir 1 seul repas de plus par mois...
Signaler RépondreFaut revoir la chose les escrolos.
et la ville de Lyon fournit les graines de Tournesols .
Signaler RépondreBientot une ferme experimentale ?
Ils n'acceptent pas les gonettes dans les supermarchés low cost il me semble, condamnés à manger du bio ou du local, la fameuse génération sacrifiée 😂
Signaler RépondreRien de bien compliqué :
Signaler RépondreLe mieux à faire est de proposer une aide en nature, que cela soit soit la forme de repas en "présentiel" dans les établissements du CROUS, de l'emporté dans ces mêmes établissements, ou bien pour les plus motivés, des paniers.
Donnez de l'argent, et certains prendront ça pour de l'argent de poche, comme ce qui peut se passer pour l'allocation logement, quand elle n'est pas directement versée au propriétaire (comme c'est le cas pour l'APL)
Les étudiants affamés n'ont pas besoin en premier lieu d'une étude de plus pour mieux les connaître, ils ont surtout besoin, en urgence, de secours alimentaires, type surplus des grands magasins, banques alimentaires sur les campus, ou bons d'achat suffisants. Quand on aura deux ou trois morts de faim, sur un trottoir, on pensera peut être à arrêter les nièmes travaux universitaires sur le sujet pour se consacrer aux travaux appliqués...
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