Brigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’Autonomie, a fait passer des instructions auprès des Agences régionales de santé et les Départements pour éviter que des Ehpad ne maltraitent leurs pensionnaires.
En Auvergne-Rhône-Alpes, l’ARS annonce dans un communiqué de presse que la région compte près de 900 établissements pour 77 700 places. Près de 51% sont privés, dont 155 à but lucratif, et 49% publics.
Avant l’affaire Orpea, des contrôles étaient menés par l’ARS et le Département du Rhône. Ainsi, en 2018, 270 inspections avaient été réalisées, dont 98 en Ehpad. Un chiffre revu à la baisse l’année suivante, avec 211 inspections dont 60 en Ehpad. L’ARS précise que les années 2020 et 2021 "ne sont pas significatives" puisque la crise sanitaire a empêché la bonne réalisation de contrôles.
En 2022, l’épidémie de Covid-19 n’est pas terminée mais les consignes venues du ministère vont obliger l’Agence régionale de santé a reprendre la route pour débusquer d’éventuels établissements dangereux pour les personnes âgées qui y vivent. Ce sont 20 Ehpad qui ont été ciblés en Auvergne-Rhône-Alpes "sur la base d’un faisceau d’indices relatif à la situation de l’établissement et notamment les signalements d’évènements indésirables graves de professionnels et/ou des réclamations d’usagers".
L’ARS précise qu’elle ne donnera évidemment pas les noms de ces Ehpad en amont, afin de ne pas fausser le résultat des inspections.
Pour rappel, l’affaire Orpea a débuté avec le livre-enquête de Victor Castanet, "Les Fossoyeurs", qui mettait en lumière des maltraitantes réalisées dans des maisons de retraite du groupe, ainsi que les carences dans les contrôles de l’ARS en France.
Car selon le journaliste, il existe une "porosité très forte entre le privé et le public dans ce secteur. Un certain nombre d'anciens hauts fonctionnaires des ARS ont été embauchés par (les groupes privés) Orpea, Korian et d'autres. (…) Certains anciens inspecteurs travaillent aujourd'hui au sein du groupe Orpea donc connaissent les mécanismes de contrôle, ont un certain nombre de relations encore avec les ARS".
Réveil des fonctionnaires, sortie de torpeur, troué de branleurs en action... dans 44 ans une réforme...
Signaler RépondreYoupi les nazes ça fait 30 ans que c'est comme ça..
Faut écrire d'autre livres les copains, la corruption, l'impunité, l'argent publique et la révolution
Mais non, ne sois pas si désabusé...
Signaler RépondreAllez, je te laisse, j'ai un rendez-vous avec mon banquier LCL, et on se fait une bouffe après avec quelques anciens du RPR.
Moi aussi !!!
Signaler RépondreIl y a des exactitudes dans les messages laissés ; en effet, ayant mon mari atteint d'une maladie dégénérative importante a séjourné dans divers établissements de santé, on ehpad, ni retraite, mais, c'est certain qu'il y a du personnel qui n 'a rien à faire dans ces établissements, ils vont dehors pour fumer, regarder leur portable, les pieds sur les tables ; j'ai rencontré cela en Occitanie....couramment, ou du personnel incapable, mal polis avec les patients, et même maltraitants, et ce n'était pas dans les ehpad....
Signaler RépondreDonc l'ARS va aller contrôler des établissements où travaillent d'anciens collègues de l'ARS... en toute objectivité bien sûr.
Signaler RépondreJ'imagine le truc... en mode humour, hein! ;-)
"Allo Gilbert c'est Antoine, tu sais on était collègue à l'ARS"
"Ah oui je me rappelle".
"Ca va? tu bosses toujours chez Korpea?"
"Oui c'est cool, pour nous en tout cas. Les affaires vont bien, à 4000 euros/mois par p'tit vieux, d'ailleurs je me suis commandé le dernier SUV à la mode, pour aller au ski à Courchevel".
"Bon dis moi, il faut qu'on fasse semblant de s'intéresser à leur sort, tu sais à cause de cette histoire, ce bouquin. On va donc venir vous inspecter. Dans 15 jours ça ira, vous aurez eu le temps de tout mettre nickel"?
"Oh là là quinze jours, comme tu y vas! allez, dans 3 semaines si tu veux, mais va falloir qu'on bosse.... pff..."
"OK. Laisse quand même 2-3 détails pas nickels mais pas graves, genre des fleurs fanées dans un vase, histoire que le contrôle fasse sérieux et indépendant".
"OK Antoine. Allez je te laisse, je vais me prendre une pause bien méritée, tu m'as stressé! Allez salut"
"Salut Gilbert"
Et les familles pas toujours présentes pour vérifier ce qui se passe et pouvoir alerter
Signaler RépondreLes vieux sont abandonnés !!
Risible de parler de ces contrôles quand on sait très bien que les institutions sont prévenues quelques jours à l'avance, de même que pour la visite des médecins chargés de l'évaluation de la dépendance !
Signaler RépondreDans le pire des cas, ça sera une dissolution des ARS pour manquement à leurs devoirs
Signaler RépondreEt on re créera une structure équivalente avec les mêmes personnes comme ce qu'ils ont fait avec l'UMP et l'agence du médicament du temps du médiator
Tellement commode pour effacer les ardoises comptables et judiciaires tout en conservant les dividendes
Vive la 5ieme ... coupable mais pas responsable
Vous avez tout à fait raison.
Signaler RépondreLe politique français contemporain a tout lâché aux néo libéraux qui ont cassé notre pays. Toujours plus de réglementation pour cadrer le plébéien tandis que le gardien de la paix a déserté l'espace public, que les inspecteurs chargés de vérifier la bonne application de la loi ont été réduits à presque rien.
Sans parler du numerus clausus qui a voulu réduire l'offre médicale ; les fermetures d'hôpitaux.
Il faut bien comprendre que la situation actuelle est le résultat d'une politique délibérée de casse, tandis que les membres de la caste profitent toujours plus.
Est-ce que les Français vont enfin se réveiller et agir collectivement, oui ou non ?
On sent une vraie volonté de trouver !
Signaler RépondreEn prévenant bien à l'avance qu'on va passer, sûr qu'il ne vont pas effacer les preuves et mettre la pression sur le personnel !
Il faut abandonner cette gestion par actionnaires, et revenir à une gestion publique sans but lucratif.
Signaler RépondreL'ARS ne sert vraiment à rien, ça aurait dû être fait bien avant.
Signaler RépondreAu moins ça fera un peu bosser les nuisibles incompétents qui dirigent et gèrent l'activité de ces établissements.
Quelle honte ! Et quelle peine ! Ce sont les plus faibles qui pâtissent d'une société à la dérive. Et "l'herbe n'est pas plus verte ailleurs" : dans d'autres pays, c'est pire.
Signaler RépondreBrigitte Bourguignon, ministre déléguée à l’Autonomie fait quoi dans son bureau parisien climatisé . Elle doit penser " ha merdre, il faut que je bosse maintenant......!
Signaler RépondreL'ARS ???
Signaler RépondreA part supprimer des postes et des lits ...
Les instances publiques de la santé sont au courant depuis plus de 20 ans de ce problème ...
L'inspection surprise est un rdv pris 3 mois à l'avance ...
Connivence ?
Dans ce cas, comme souvent, le haut lieu est local, mairie, adjoints hyper politisés, services médicaux locaux fortement impliqués et dépendants les uns des autres, juges et procureurs faisant trainés artistiquement les dossiers, en jouant avec des expertises de complaisance, et au final on classe sans suite.
Signaler RépondreLa rémunération, la rémunération etc.
Signaler RépondrePersonne ou presque est bien payé dans notre pays.
Alors le couplet pas sexy, mal payé... C'est du déjà vu.
C'est surtout le m'en foutisme général qui faut conduit à ce genre de comportement.
Personne ne sera inquiété, aucune sanction = tout le monde fait ce qu'il veut.
Oui, nous sommes mal payés et les gens répondent par la négligence volontaire au lieu de simplement se syndiquer et revendiquer leurs doléances/demandes.
Notre société est sur le déclin organisé par la propagande médiatique qui conditionne les gens à ne plus avoir d'espoir, qu'être irresponsable, irrespectueux etc. Est la norme. La destruction de toutes les valeurs traditionnelles qui ont fait la société ce qu'elle était il y a encore 40/50 ans. (Oui tout n'était pas bon)
Des promesses de pénuries, de pandémies etc.
Nos dirigeants galvaudent les mots sans vergogne, à base de néologisme, de changements de définitions etc.
La plupart des gens sont sous cachets pour tout et n'importe quoi. Une société de zombies qui ne demandent qu'à consommer et avoir toujours plus en prétendant l'inverse. L'hypocrisie permanente.
Nous sommes tous complices malgré nous.
Dénoncer tout ça sur internet, le dire autour de moi ne change rien. La plupart des gens n'a même pas envie de réfléchir, prendre du recul, s'interroger, on est dans l'instant.
Mon pavé n'est pas structuré car je suis sur tablette.
Nous, nous devons de faire ce qui est moral et juste sans tenir compte de la folie ambiante.
Et tu t'occupes de tes parents ? Je voudrais bien voir ça !
Signaler RépondreLa maltraitance n est pas due qu au seul problème de fric mais aussi d une question de personne.
Signaler RépondreAi travaillé en ephad dit public , et bon nombre de maltraitance n etaient pas due qu au fait du manque de personnel ou de materiel.
Tout 'le monde n est pas fait pour s occuper de personnes âgées , et ce même si ils ont un diplome.
Oui il faut augmenter les, salaires, le nombre de personnel, ameliorer les conditions d accueil mais il faut ne pas fermer' les yeux sur le comportement de certains personnels.
Car le fait d avoir un diplome de soignant, d auxilaire de vie, ne fait pas d une personne un bon soignant si je peux dire..
C est le cas pour bon nombre de métiers
La premiere maltraitance dans les ephad c est de ne plus ecouter ce que veulent les personnes âgées.
Ils n ont pas le choix de leurs loisirs, de leurs repas, et que dire qu en plus de devoir quitter leur maison, bon nombre sont obligés d abandonner leur animal de compagnie. Et oublie aussi les heures de visites réglementaires.
Donc oui il faut tout revoir au niveau accueil des personnes, âgées s et cela doit commencer par les écouter et leur donner ce qu iis desirent en tenant compte de leur état physique.,.
Beaucoup de Français ne veulent pas s'occuper de leurs vieux mais accablent les ephad. C'est cocasse.
Signaler RépondreDans cette affaire apparemment beaucoup ont essayé d'alerter depuis de nombreuses années sur le problème.
Signaler RépondreCela veut dire qu'en haut lieu on masquait les dérives, par intérêts personnel comme toujours, mais qui ?...
La problématique de ces établissements est essentiellement un manque de personnel ainsi que leur rémunération. Pas très sexy les jobs dans les établissements.
Signaler RépondreQuand il y a une plainte justifiée contre une résidence et les mauvais traitements, la durée d'instruction dure entre 5 et 8 années, et à la fin , on classe sans suite
Signaler RépondreQue dit Monsieur le Procureur ?
Mieux vaut un trajet aller simple en Belgique ou en Suisse avant de se faire incarcerer dans une telle structure. Chacun son choix, j'ai pris le mien.
Signaler RépondreEntièrement d'accord
Signaler RépondreEt avril 2022,macron retour au pouvoir pour 5 ans !
Signaler RépondreLorsqu’on se permet de donner des leçons aux autres pays, alors que la corruption les arrangements les conflits d’intérêts foisonnent chez nous. Macron avait promis une «moralisation de la vie politique » on attend encore.
Signaler Répondre« Un certain nombre d'anciens hauts fonctionnaires des ARS ont été embauchés par (les groupes privés) Orpea, Korian et d'autres. (…) Certains anciens inspecteurs travaillent aujourd'hui au sein du groupe Orpea donc connaissent les mécanismes de contrôle, ont un certain nombre de relations encore avec les ARS » ils sont d’une hypocrisie immonde l’ARS est une catastrophe financière et politique et une impunité totale comme d.hab.
https://www.tf1info.fr/sante/scandale-orpea-conditions-de-vie-en-ehpad-un-rapport-alertait-il-des-2018-2208953.html
Canicule 2003.
Signaler RépondreScandale 2022
Contrôle surprise vendredi !
🤔
A l'heure du néo libéralisme il ne fait pas bon être un ancien. Comment peut-on gagner du fric et moralement aussi prendre des actions dans ces structure. Les politicards vendent tout à des "amis" pour des intérêts personnels, c'est à gerber...
Signaler RépondreOn semble découvrir d'un coup la maltraitance des personnes âgées, magie des médias du XXIème siècle
Signaler RépondreAlors qu'elle a toujours existé que ce soit dans le public ou dans le privé
L'intérêt de cet article est de rappeler que l'origine du problème est l'absence de contrôle et de sanctions
Puisqu'en France on adore pondre des lois sans fin mais sans jamais se donner les moyens de les contrôler, on a exactement ce qu'on mérite
Autres exemples : le bâtiment, la sécurité routière, l'immigration, la délinquance en général, etc etc