Cinq mois plus tard, l’avocat général a pu réitérer sa demande lors de l’audience de la chambre de l’instruction qui s’est déroulée vendredi.
Le 31 août 2019, Sultan Niazi blessait huit personnes et tuait Timothy Bonnet, 19 ans, sur le parking de la station de métro Laurent-Bonnevay à Villeurbanne. Armé d’un couteau et d’une fourchette de barbecue, ce ressortissant afghan aurait agi à cause d’hallucinations provoquées par sa schizophrénie paranoïde. Une abolition totale du discernement au moment de frapper ses victimes en hurlant "Allahou akbar".
C’est en tout cas ce qui ressort de deux expertises médicales, tandis qu’une troisième évoquait plutôt une altération, laissant la porte ouverte à un procès.
Aujourd’hui âgé de 36 ans, Sultan Niazi a pu s’exprimer à la barre, expliquant n’avoir aucun souvenir de ses attaques. Il a toutefois indiqué qu’il regrettait avoir tué Timothy.
Les avocats des victimes ont attaqué le profil de l’assaillant arrivé en France en 2016 et qui n’honorait plus ses rendez-vous organisés par Forum Réfugiés pour qu’il apprenne le français ou suive des consultations à l’hôpital psychiatrique du Vinatier. Me Olivier Forray notamment a estimé que "le mot terrorisme a été complètement éludé" dans cette affaire.
"On ne juge pas les fous", lui a rétorqué l’avocat de la défense, Thibaud Claus.
Le parquet est resté campé sur sa position initiale. En se basant sur les expertises, il a requis l’irresponsabilité pénale et l’hospitalisation psychiatrique sous contrainte de Sultan Niazi ainsi qu’une interdiction de paraître dans le Rhône, d’entrer en contact avec ses victimes et de détenir une arme pendant 20 ans.
Le jugement tombera le 29 mars prochain.
Il était beau Timothy .
Signaler RépondrePour Sultan Niazi , j espère qu'au Vinatier il existe un pavillon pour les MALADES qui sont passés à l'acte !
j'aime bien le : "’une interdiction de paraître dans le Rhône, et de détenir une arme pendant 20 ans."
Ils vont fouiller ses poches pendant 20 ans ?
ILs ont déjà pas été fichu de réaliser qu'il ne venait plus à ses rendez-vous organisés pour apprendre le français ou suive ses consultations à l’hôpital psychiatrique du Vinatier.
Faisable de s'évader du Vinatier ( comme des autres hopitaux psy , on en a eu l'exemple tout récemment : Toulouse), , les malades sortent et on en croise en dehors de l'hopital, ( parfois assez loin) en promenade !
Une pensée pour les pauvres personnes qui ont croisé sa route le 31 AOUT 2019
c est inadmissible de proteger des gens pareil et de payer pour eux
Signaler Répondreretour immediat dans son pays
Qui paie tout cela ? une justice complaisante, une assistance aux meurtriers, des soins à vie offerts.
Signaler RépondreIl va éviter la prison et l'expulsion (la cour européenne des droits de l'homme interdit d'expulser les malades mentaux).
Signaler RépondreIl et ses avocats ont bien joués leurs coup.