Avec 25 jours de vigilance pollution en 2021 contre 31 en 2020 et 47 en 2019, la qualité de l'air semble s'améliorer "même si des disparités existent selon les polluants", précise Atmo.
Concernant le dioxyde d'azote, émis principalement par le secteur des transports, les niveaux sont en diminution ou similaires à ceux de 2020. "Sur l’ensemble de la région, seule la station de mesure située sur le Périphérique de l’Est lyonnais continue à dépasser la valeur annuelle réglementaire", est-il indiqué dans le rapport.
La pollution aux particules fines PM10 et PM2,5, due au chauffage individuel, à l'agriculture, aux transports et à l'industrie, est, elle, en légère hausse par rapport à 2020.
Quant à l'ozone, polluant qui résulte de transformations chimiques sous l’effet du rayonnement solaire, les concentrations sont en baisse par rapport à 2021 "car les conditions météorologiques de formation de ce polluant n’ont pas été réunies sur tout l’été (niveau d’ensoleillement et de chaleur trop faible)". "Pour autant, les valeurs réglementaires pour ce polluant étant calculées sur 3 et 5 années, des dépassements des valeurs cibles pour la santé et la végétation sont constatées sur les zones périurbaines et rurales autour de Lyon, Grenoble, Valence et dans la vallée du Rhône et la Drôme ainsi que dans les zones d’altitude", explique Atmo.
Malgré tout, l’amélioration globale de la qualité de l’air n’est cependant pas suffisante pour s’affranchir des épisodes pollués. "Même si ceux-ci sont toujours moins fréquents d’année en année, les périodes hivernales, avec les PM10, et estivales, avec l’ozone, sont à risque, et conduisent encore à la diffusion de vigilances par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes et à la mise en place de mesures ponctuelles de réduction des émissions de polluants par les autorités publiques", résume le rapport.
A noter que l'OMS a publié en septembre dernier de nouvelles lignes directrices sanitaires, avec une révision à la baisse des seuils sanitaires de référence par rapport à ceux datant de 2005. "Un alignement des valeurs réglementaires avec celles préconisées par l’OMS conduira à une très nette augmentation des territoires concernés par des dépassements réglementaires", analyse Atmo.
Pour rappel, 4300 décès sont attribuables à une exposition de la population aux PM2,5 chaque année en Auvergne Rhône-Alpes, soit 6,7 % de la mortalité totale annuelle, selon les données de Santé Publique France.
Attention à ne pas confondre corrélation ou causalité pour s'attribuer le mérite.
Signaler RépondreMon constat c'est que le volume de véhicules serait très certainement le même à l'heure actuelle, même avec une autre administration locale. En revanche, je trouve que les actions déployées congestionnent le trafic restant, augmentant de fait les émissions du parc restant.
Je cherche encore en quoi c'est une bonne chose pour l'objectif visé.
Exode rurale? Avez vous vu moins de monde à lyon? Et comcernant le teletravail et le covid l epidemie ne date pas de cette annee. Pour les bouchons quand l immense majorite qui n a pas besoin d utiliser la voiture en aurront marre de rester bloquer alors qu ils ont le bus qui passe devant chez eux si ils ont un peu de bon sens ils changeront de moyen de transport et ce sera que benefique pour ceux qui ont besoin reelement de la voiture.
Signaler RépondreMerci au Covid….. et au télétravail !
Signaler RépondreBravo , une politique qui paye
Signaler RépondreContinuons dans ce sens
Donc vous confirmez que c'est bien la diminution de la circulation thermique qui est directement correlée avec cette baisse de la pollution? Diminution qui est l'objectif des écolos, quel que soit le parti. Merci.
Signaler Répondrebilan Covid des écolos : Moins de voitures et augmentation des bouchons .
Signaler RépondrePourtant leurs spécialistes avaient été formé avec les Sim s
Triste bilan
Triste mouvement
Je crois que le cerveau est atteint. Passez à l'Institut, je vous filerai un peu de paracétamol, ça guérit les tumeurs cérébrales.
Signaler RépondreEntre télétravail et exode urbaine ça aurait dû être bien meilleur, mais la congestion du réseau annule les gains de baisse de trafic. En ajoutant les travaux incessants et très polluants sur la voirie pour se réserver l’espace public à la seule communauté de la pédale . La météo a aussi bien aidé
Signaler RépondreL'essentiel est que les choses s'arrangent, pas de savoir grâce à qui, sérieusement quel âge avez vous pour faire preuve de si peu de maturité!?
Signaler RépondreA moins que votre pêché mignon soit l'inhalation de gaz d'échappement de bon matin! XD
Ça va rager chez les écolos, car leur SFE n'est pas encore en place, donc ça s'améliore sans intervention de leur part...
Signaler RépondreFacile aussi d'attribuer le mérite aux écolos.
Signaler RépondreEn pratique, c'est plutôt le télétravail, imposé à mon entreprise sur fond de Covid-19 puis pérennisé, qui me permet à moi de réduire de 60% mes émissions du trajet domicile-travail.
Toujours est-il que je constate moins de véhicule, mais toujours autant de bouchons sur mes trajets. Merci aux nouvelles voies de bus... ou à la voie de covoiturage sur la M6/M7 (qui n'est pas à leur initiative, certes).
A ma connaissance, pour faire 20km, c'est pas en roulant à 40kmh pendant 30min qu'on pollue le plus, mais bien en faisant le yoyo entre 0 et 40kmh sur ce même trajet pendant 1h. Entraver la circulation n'est donc pas une lutte contre la pollution, non.
Moins d'un mois de covid en fait ,
Signaler Répondrepff
Ca va rager chez les bagnolards qui accusent les écolos d'ètre responsables... de la pollution PTDR
Signaler Répondre