Ce jeudi après-midi, le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal Mailhos, a présenté le projet de futur centre administratif d’Etat, dont les travaux débuteront la semaine prochaine.
Ce projet a pour objectif de répondre aux besoins actuels des services de l’Etat et d’améliorer les conditions d’accueil du public.
La construction d’un nouveau bâtiment de 19 000 m², sur une nouvelle parcelle prévue pour fin 2023 constitue la première phase du projet. Cet édifice permettra d’accueillir les agents de l’État qui occupent l’actuelle cité administrative d’État.
Une fois les agents transférés dans le nouveau bâtiment, l’actuelle cité administrative sera démolie et un nouveau bâtiment administratif de l’état d’environ 15 000m² sera construit avec l’objectif d’être livré d’ici fin 2026.
Le reste de la parcelle servira à d’autres usages, par exemple pour des logements, des commerces ou encore des bureaux.
Ce sont près de 100 millions d’euros qui ont été investis par l’Etat pour ce projet majeur qui accueillera notamment les services de la Direction régionale des Finances publiques, de la Direction départementale des territoires et de l’INSEE. Une centaine d’entreprises locales pourront également en bénéficier.
Grâce à l’usage de matériaux produits ou transformés en France comme le bois, ce vaste chantier consacrera 20 000 heures à l’emploi d’insertion et participera au développement des filières françaises.
Ce bâtiment sera certifié Haute Qualité Environnementale (HQE), "bâtiment à énergie positive" et "bas carbone" car il présenterait les caractéristiques environnementales "les plus élevées", notamment avec l’usage de matériaux écologiques et à haute-performance énergétique. L’exposition et l’ensoleillement ont également été prises en compte pour limiter la consommation énergétique.
Un jardin, des terrasses végétalisées et une place publique arborée participeront à la végétalisation de la ville et du quartier.
Ah l' "administration"... Toute la raison d'être de cette grande capitale de province
Signaler RépondreOK. Combien de siècles pour compenser écologiquement par les gains du nouveau bâtiment, l'énorme pollution générée par sa construction plus la déconstruction de l'autre?
Signaler RépondreTiens, savez vous que pour la seule ceinture d'étanchéité de la future gare de la Part-Dieu, il a fallu couler 18000m3 de béton? avec 600kg de CO2 rejeté par m3 de béton, cela faut 10.8 millions de kg de CO2.... plus tout le reste...
Votre bâtiment écolo l'est tout autant qu'une voiture électrique dont il faut produire l'électricité et les batteries... une mascarade écologique mais qui permet de se donner bonne conscience.
Sinon, questions gros sous avec Vinci et Cardem, vous avez des chiffres à nous donner, vous qui prétendez être bien renseigné?
"Ce bâtiment sera certifié Haute Qualité Environnementale (HQE), "bâtiment à énergie positive" et "bas carbone" car il présenterait les caractéristiques environnementales "les plus élevées", notamment avec l’usage de matériaux écologiques et à haute-performance énergétique. L’exposition et l’ensoleillement ont également été prises en compte pour limiter la consommation énergétique."
Signaler Répondrele probleme etait reglé
Signaler RépondreC'est la cité administrative d'ETAT,.
Signaler RépondreDonc la SPL Part-Dieu n'a pas un gros pouvoir d'intervention sur ce chantier, prévu bien avant les élections municipales de 2020.
Alors certes ce bâtiment était plutôt moche et très daté "années 70". Mais il aurait été plus économique et bien moins polluant de le relooker et le moderniser (isolation thermique notamment) plutôt que le détruire et en reconstruire un autre. Opérations très polluantes (1m3 de béton entraine 600kg de CO2! plus le désamiantage... et la déconstruction pendant des mois à base d'engins à moteur diesel... ). Encore une opération menée par la SPL, non? avec encore comme acteurs principaux Cardem (déconstruction) et Vinci (construction), sans doute? Menez une enquête là-dessus, Lyon Mag, ce serait intéressant...
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